La nouvelle diplomatie française au Moyen-Orient

Académie de Géopolitique de Paris

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Colloque International

La nouvelle diplomatie française au Moyen-Orient
23 Juin 2016 – 14H00 – 19H00

À LA SORBONNE  dans l’amphi Cauchy

Au 17 rue de la Sorbonne, traverser la Cour d’honneur, longer
l’amphi Richelieu par la droite et dans la Galerie Richelieu prendre
l’escalier F jusqu’au 3e étage où se trouve l’amphi Cauchy

Dans le cadre de ses analyses des grandes questions géopolitiques du monde d’aujourd’hui, l’Académie de Géopolitique de Paris, organise le jeudi 23 Juin 2016 de 14H00 à 19H00 à l’université de la Sorbonne, un colloque intitulé « La nouvelle diplomatie française au Moyen-Orient », à l’occasion duquel des personnalités de renom, académiciens, diplomates et des chercheurs spécialisés de la question apporteront leurs éclaircissements sur ce sujet.

L’objectif du colloque est d’analyser en profondeur l’évolution récente de la diplomatie française, en mettant en lumière ce qui a pu conduire le Quai d’Orsay et les responsables politiques gouvernementaux à donner une autre impulsion que celle qui l’avait précédée et qui avait caractérisée la recherche d’autonomie de la France vis-à-vis des têtes du condominium américano-soviétiques pendant la guerre froide, ainsi la continuité de sa politique arabe face aux stratégies anglo-saxonnes. Les contributions des intervenants permettront d’évaluer les effets, la crédibilité et l’avenir de cette nouvelle politique et de ces nouveaux développements sur la scène internationale, et ce, à l’égard des acteurs traditionnels et modernes, étatiques et non-étatiques.

L’Académie de Géopolitique de Paris reste fidèle à sa vocation d’animer librement des débats aux thématiques inédites et originales et c’est ainsi qu’elle a instruit que les travaux des meilleurs spécialistes sollicités reflètent l’indépendance et l’approche scientifiques de son comité d’organisation. Seront évoqués les raisons profondes de ces changements, voire bouleversements, qui ont conduit à de véritables renversements d’alliances pourtant traditionnelles et ancrées sur le long terme. L’intérêt de l’industrie d’armement pour les pays du Golfe Persique, un certain alignement sur le dispositif américain dans la zone et le mépris affiché pour certaines communautés alliées historiquement mais de peu de poids face aux enjeux financiers et de puissance, seront analysés. De même, la question de la légitimité de ce changement stratégique des acteurs français depuis quinze ans devra être posée notamment face à l’implication réelle de nombreux acteurs internationaux. L’Académie de Géopolitique de Paris fait le choix d’une approche pluridisciplinaire et bénéficiera d’expertises en pointe sur ce dossier

LE PROGRAMME

13h30 : Inscription

Première table ronde

Modérateur : Ali RASTBEEN, Président de l’Académie de Géopolitique de Paris

14h00 : Ali RASTBEEN, Président de l’AGP « La France et le Moyen-Orient »

14h15 : Professeur François GÉRÉ, Fondateur de l’Institut français d’analyse stratégique, «  Où va la diplomatie française? »

14h30 : Sawsan Darwich, Journaliste libanaise, présentatrice du programme «  un regard sur le terrorisme » « La cohabitation problématique entre droits de l’Homme et intérêts économiques »

14h45 : François Belliot, Ecrivain et politologue «les relations franco saoudiennes du point de vue de la sécurité et de la défense »

15h00 : Débat.

15h15 : Fayçal Jalloul, Ecrivain et spécialiste du Monde arabe « Cinq ans de politique étrangère aux printemps arabes »

15h30 : EMMANUEL DUPUY, Président de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE), « La politique française vis à vis de l’Iran entre dessein d’un nouvel équilibre stratégique et stabilité régionale »

15h45-Talal ATRISSI, Doyen de l’école doctorale à l’Université de Libanaise, « La politique française dans le Golfe Persique »

16h00: Débat général.

Deuxième table rond

Modérateur :Philippe KALFAYAN, Juriste, consultant en droit international public et ancien secrétaire général de la FIDH

16h15 : Dr. Elias Lahham, Chef du service de chirurgie à l’hôpital français de Damas, Président du conseil d’administration du Forum National Syrien, « Les conséquences de la politique française en Syrie »

16h30 : Adel khalife, Professeur de Droit international public à l’université libanaise, Faculté de droit et sciences politiques, « la politique étrangère de la France à l’égard du Liban »

16h45 : Rene Naba, Ecrivain et journaliste, spécialiste du monde arabe,

« La France au Moyen orient : un demi-siècle d’infléchissements successifs : De la politique arabe, à la politique sunnite à la politique wahhabite »

17h00 : Débat.

17h30 : Bruno Guigue, Haut fonctionnaire d’Etat français, essayiste et politologue  « La France et la Palestine »

17h45-Jean-Pierre Chevènement, Ancien Ministre d’Etat, de l’intérieur, de la Défense et de l’Éducation nationale, « La diplomatie française au Moyen-Orient »

18h00-Ana Gomes, Député du Parlement européen « La France et l’Union Européenne – Quelle diplomatie au Moyen   Orient? »

18h15 : Débat général.

18h45 : Conclusion : Christophe REVEILLLARD,

UMR Roland Mousnier CNRS/Université Paris-Sorbonne.

L’inscription est gratuite mais obligatoire avant le lundi 20 Juin
Il suffit de remplir le formulaire en cliquant ci-dessous :

Patrice Mouchon Président de l’AFS sera présent accompagné des membres du Conseil d’administration.

L’amitié franco-syrienne en action

déjeuner du 5 juin 2016 au Château de la Chesnaie à Eaubonne à l'AG de l'AMFS

déjeuner du 5 juin 2016 au Château de la Chesnaie à Eaubonne à l’AG de l’AMFS

Le dimanche 5 juin 2016 à l’occasion de son assemblée générale l’Association Médicale Franco-syrienne, Présidée par le Dr Fayez HOCHE, a reçu les administrateurs et Président de l‘Association d’Amitié France-Syrie, Didier Destremau, Alain Corvez, Sami Chatila et Patrice Mouchon..

Nous avons partagé un excellent déjeuner au Château de la Chesnaie à Eaubonne où nos amis et amies médecins syriens et franco-syriens nous ont accueillis chaleureusement dans la joie et la bonne humeur.

Il a été décidé d’organiser notre dîner annuel en commun le 1er octobre 2016 dans un restaurant parisien.

Toutes informations seront données d’ici là.

Cela a fait chaud au coeur de célébrer une fois de plus cette amitié franco-syrienne indispensable en ces moments difficiles.

Merci à tous.

L’Eglise catholique et l’Islam

Le Père Michel Lelong

Le Père Michel Lelong

En ce début du XXIe siècle, en diverses régions du monde,bien des incompréhensions et tensions demeurent entre chrétiens et musulmans. Mais dans l’une et l’autre communautés, de plus en plus nombreux sont les croyants qui découvrent les liens spirituels qui les unissent.

Dans ce contexte nouveau, quel fut, ces dernières années, et quel est aujourd’hui l’enseignement des papes? Ayant consacré sa vie au dialogue interreligieux, le Père Michel Lelong présente dans ce livre des documents peu connus-et pourtant d’une importance majeure-qui témoignent de l’attention portée par Paul VI, JeanPaul II, Benoit XVI et le Pape François aux relations entre l’Eglise catholique et le Monde Musulman.

Edité chez Erick Bonnier  Editions février 2016 www.erickbonnier-editions.com

Le Père Lelong est membre du Conseil d’Administration de l’AFS.

Nous recommandons la lecture de cet ouvrage.

La célèbre rose de Damas flétrie par la guerre

Publié par : AFP

rose 4

(© http://fr.annahar.com) « La rose de Damas »

Elle est l’une des plus anciennes fleurs de l’histoire, connue des parfumeurs et pour ses vertus thérapeutiques. Mais dans la capitale syrienne qui lui a donné son nom et les champs environnants, la rose de Damas se fane.

« La rose de Damas est à l’agonie », soupire le cultivateur Jamal Abbas, en contemplant un champ à el-Mrah, à une soixantaine de kilomètres au nord de la capitale de ce pays déchiré par la guerre depuis cinq ans.

Dans ce village de la région de Nabek, connue pour la production de cette fleur aux 30 pétales, les terres cultivées ont diminué de plus de 50% et la tradition de la cueillette se perd, des familles entières ayant fui les combats qui ont opposé régime et rebelles.

L’accès aux champs a un temps été coupé et le festival de la rose annulé, privant el-Mrah de sa principale source de revenus.

Avec le retour au calme dans cette région d’où les insurgés ont été chassés en 2014, le festival, dont l’édition 2016 avait lieu dimanche, a repris. Mais la production ne s’en est pas remise.

« On est passé de 80 tonnes en 2010 à 20 tonnes cette année en raison de la guerre, en plus de la sécheresse », affirme Hamza Bitar, un autre agriculteur de 43 ans, qui a « appris à marcher dans ces champs ».

Avant la guerre en 2011, « des commerçants libanais venaient acheter les pétales de roses par dizaines de tonnes pour les exporter en Europe », affirme-t-il. Et « les parfumeurs français faisaient la distillation des pétales asséchés pour en produire l’huile essentielle ».

Exportée en Europe notamment lors des croisades, cette rose millénaire est cultivée depuis dans d’autres pays dont la France, le Maroc, l’Iran ou encore la Turquie.

Grâce à son odeur à la fois riche et suave, la rose de Damas, qui pousse naturellement en mai mais peut être cultivée tout au long de l’année, est la fleur la plus utilisée pour la production de l’huile essentielle des parfums et produits cosmétiques.

Les spécialistes jurent par ses vertus thérapeutiques (anti-infectieuse, relaxante) et l’eau de rose est utilisée au Moyen-Orient comme boisson rafraîchissante en été, dans les douceurs orientales, pour parfumer les mosquées ou encore comme porte-bonheur dans les mariages.

En Occident, on la retrouve dans la littérature et la poésie, comme dans des sonnets de Shakespeare.

– Rose contre poudre à canon –

Dans la capitale syrienne et sa province, la rose ornait les jardins, les bords de route et les balcons, si bien qu’elle était un symbole pour les Damascènes. Mais la baisse de la production et le manque d’entretien la rendent désormais discrète.

Pour les producteurs et commerçants, cette agonie symbolise celle d’un peuple et d’un pays déchirés par un conflit destructeur, qui a fait plus de 270.000 morts et des millions de réfugiés.

© AFP / LOUAI BESHARA "Collecte de roses de Damas à el-Mrah, près de la capitale syrienne, le 11 mai 2016"

© AFP / LOUAI BESHARA « Collecte de roses de Damas à el-Mrah, près de la capitale syrienne, le 11 mai 2016 »

Abou Bilal, 52 ans, avait une distillerie de roses séchées à Aïn Tarma, dans la Ghouta orientale, devenue fief de la rébellion. Il a dû la fermer dès la première année de guerre.

« A Douma, on sentait les effluves de la rose. Aujourd’hui, on me dit qu’on n’y sent plus que la poudre à canon », dit-il en référence à la principale ville de la Ghouta.

Il travaille aujourd’hui dans une parfumerie orientale dans un souk du Vieux Damas.

Selon les marchands interviewés par l’AFP dans le souk, où il ne reste plus que deux distilleries contre huit avant la guerre, trois tonnes de roses séchées font environ un kilo d’huile essentielle.

« Aujourd’hui, il y a à peine 250 grammes d’huile à vendre sur tout le marché », regrette Abou Bilal.

© AFP / LOUAI BESHARA "De l'eau de rose fabriquée à partir de la rose de Damas servie à el-Mrah, près de la capitale syrienne, le 11 mai 2016 "

© AFP / LOUAI BESHARA « De l’eau de rose fabriquée à partir de la rose de Damas servie à el-Mrah, près de la capitale syrienne, le 11 mai 2016 « 

Bien que cultivée dans d’autres pays, « la rose venue de Damas est unique, car son odeur est plus capiteuse, sa qualité est meilleure et elle produit plus d’huile », explique-t-il. « Les compagnies (pharmaceutiques et cosmétiques) et nos clients dans le Golfe aiment acheter l’original, c’est une fierté pour eux ».

Agriculteur octogénaire à el-Mrah, Amine Bitar a passé sa vie à récolter la rose. « La relation avec la rose n’est pas simplement commerciale, elle fait partie de notre famille », confie-t-il tristement, en rassemblant des fleurs dans un panier.

Pour lui, la rose de Damas « ne reviendra à la vie que lorsque la guerre sera finie ».

Médiation interculturelle

Patrice Mouchon, Président de l’AFS

Colloque sur la Médiation interculturelle : l’expérience de la co-médiation franco-arabe

Le Centre de médiation et d’arbitrage près la Chambre de commerce franco-arabe organise mercredi 1er juin aux Salons Arts et Métiers à Paris, la septième édition de son colloque annuel sur le thème : « la médiation interculturelle ».

Cette rencontre, devenue au fil de ses éditions, un rendez-vous incontournable pour tous les professionnels du droit, rassemble à chaque édition une centaine de juristes, d’avocats, et d’éminents professeurs arabes et français, qui contribuent par leur présence et leur participation active aux débats à enrichir cette réunion hautement attendue.

Pour vous donner un avant-goût de cette réunion, riche par la contribution des différents intervenants français et arabes et intense par la qualité des débats quelle suscite, nous avons demandé au Président du Centre de médiation et d’arbitrage près de la CCFA, Maître Patrice Mouchon, ainsi qu’à Maître Martine Bourry d’Antin et Maître Zineb Hamzi de nous donner un avant-goût des idées clé qui seront débattues lors de ce colloque.

Article complet

De la vérité de l’information.

Depuis le commencement des événements en Syrie en mars 2011 qui se sont progressivement transformés en conflit armé et insurrectionnel puis international, une autre guerre a commencé, dès le début, celle de l’information ou plus exactement de la manipulation de l’information.

Lorsque l’on est un honnête citoyen, ou une association comme la nôtre nous suivons l’actualité, rencontrons des journalistes, des hommes politiques, des spécialistes de géopolitique, des représentants des états français et syrien, des fonctionnaires, des diplomates et de simples citoyens se trouvant sur place et portant témoignage pour nous faire une opinion et analyser comment contribuer au respect des peuples, au dialogue et à la paix. Nous organisons des colloques, invitons des intervenants sérieux en vue de contribuer à une information plus équilibrée pour respecter notre engagement de neutralité. Ce n’est pas une tâche très facile. Malgré mille précautions, il nous arrive d’être accusés de pactiser avec l’ennemi, mais quel ennemi ? Nos lecteurs, nos adhérents et sympathisants et non sympathisants, hommes politiques seraient bien inspirés de prendre le temps de la réflexion. Ce temps pourrait passer par la lecture d’ouvrages dont les auteurs ont su prendre du recul. C’est ainsi que nous vous recommandons de lire l’excellent ouvrage de Michel Lemay intitulé VORTEX. La vérité dans le tourbillon de l’information publié aux éditions Québec Amérique inc en 2014.
L’auteur met en relief, à la suite d’une analyse rigoureuse, « qu’une partie de l’information que nous livre la presse est fausse. Ou recueillie, mise en forme et présentée de manière à manipuler, ce qui revient au même »…

« Parce que le public sait qu’on le trompe et qu’on le regarde de haut, le cynisme progresse et la confiance recule. »
« Ce n’est évidemment pas toute l’information qui est fausse. La vaste majorité des journalistes sont immergés, on aurait envie de dire coincés, dans un système, une culture, une mentalité qui ne changera pas facilement. Et ce système tolère, voire cultive et met en vedette l’information fausse, avec laquelle doit cohabiter comme elle peut, l’information honnêtement faite, qui ne part pas gagnante ».

A la lumière de cette analyse critique qui ne doit pas épargner les gouvernements ou ceux que la classe politique et la presse appellent le Régime de Bachar El-Assad, nous prenons le risque de publier deux types d’informations sur la situation à Alep à l’heure où les belligérants ont accepté une suspension très provisoire des hostilités.
Il s’agit d’une interview du Dr Antaki qui réside et travaille à Alep et un compte rendu d’Assawra – الثورة Site du Mouvement Démocratique Arabe
موقع الحركة العربية الديمقراطية.

https://assawra.blogspot.fr/2016/05/syrie-retour-au-calme-alep-grace.html

http://arretsurinfo.ch/alep-linformation-mensongere-continue-par-nabil-antaki/

On pourra constater que même des personnes modérées relatent les évènements d’une manière différente.
Cependant le témoignage de l’un et la position de l’autre méritent l’attention à égalité de traitement pour comprendre les évènements.
Car au-delà d’un problème classique de la vérité de l’information ou d’un témoignage, il apparait de plus en plus urgent de dire la vérité afin que les négociations de paix puissent progresser et que le peuple syrien trouve les voies et moyens de la réconciliation. Les grandes puissances devraient aider à faire éclore cette vérité et de contribuer à voir la réalité d’un conflit qu’elles ont alimenté en fonction de leurs propres intérêts.
Le Bureau de l’Association France Syrie. A Paris le 10 mai 2016.

Attentats du 22 mars 2016 en Belgique

Motion de soutien du Conseil d’Administration de l’Association d’Amitié France Syrie

Face aux attaques terroristes qui viennent de frapper Bruxelles, mardi 22 mars 2016, après les attentats perpétrés en France l’année dernière le Conseil d’Administration de l’AFS tient à exprimer sa solidarité et son soutien aux victimes de ces attentats meurtriers, à leurs familles et à leurs proches ainsi qu’au peuple belge. Lire la suite

Colloque du 11 mars 2016 au Sénat: Détruire l’Etat Islamique et après ?

L’Association d’Amitié France Syrie en partenariat avec le Groupe d’Amitié France Syrie du Sénat présidé par le Sénateur Jean-Pierre Vial ont conçu conjointement le projet d’organiser un colloque sur la Syrie au Sénat.  Sur proposition de Monsieur le Président du Sénat, Monsieur Gérard Larcher, ce colloque a été élargi à la situation au Moyen-Orient et à celle des Chrétiens d’Orient. Le Président Patrice Mouchon est intervenu au nom de l’AFS à la fin du colloque. Pour une parfaite information du public, on trouvera ci-après le texte de cette intervention ainsi qu’un lien du Sénat sur les actes de ce colloque organisé par les différents groupes d’Amitié du Sénat, coorganisateurs de ce colloque qui a rencontré un vif succès. Nous espérons qu’il contribuera à favoriser les prises de conscience.

Texte de l’intervention du Président Patrice Mouchon Président de l’Association d’Amitié France Syrie

Monsieur le Président,
Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Mesdames, Messieurs,

Je tiens à vous remercier, Monsieur le Président, de nous permettre de prendre la parole, au nom de l’Association France-Syrie.

Nous regroupons des Français et des Syriens de toutes opinions.

C’est ce qui fait sa force.

Nous travaillons en étroite collaboration avec le Groupe d’Amitié France-Syrie du Sénat, présidé par le Sénateur VIAL, que nous remercions vivement.

De cette étroite collaboration est née l’idée de ce colloque et que s’est imposée la nécessité de faire connaître d’une manière plus objective, les réalités de cet épouvantable conflit que déchire ce pays, depuis 5 ans.

Il est maintenant avéré que l’issue de ce conflit ne sera pas militaire, mais politique.

Politique, signifie dans l’esprit de beaucoup de syriens, qu’un changement radical intervienne dans la position et l’attitude des puissances régionales et internationales, dans la position des opposants et du Gouvernement syrien.

La fixité des positions a conduit au désastre.

Bouger les lignes, c’est faire preuve d’intelligence au service du dialogue et de la paix.

Cette conférence autour de cette Syrie que nous aimons et voulons retrouver voire recréer doit, grâce à la collaboration d’éminents intervenants, dégager les lignes de forces qui mèneront à placer autour d’une table de négociation les protagonistes de ce drame, et surtout à préserver ce qui fait la spécificité de ce pays dans son environnement géographique instable, je veux dire la cohabitation harmonieuse de communautés et de confessions qui ont su suivre ensemble, pendant des millénaires.

A l’AFS nous souhaitons de tout cœur que ces objectifs soient atteints et que ce colloque marque d’une pierre blanche le début d’une prise de conscience pour arrêter ce massacre.

Monsieur le Sénateur VIAL, dans la lettre qu’il nous a adressée, Monsieur le Président a dit « Au cœur des civilisations arabo-musulmanes, la Syrie et l’Irak, ont montré depuis bientôt 14 siècles la capacité à faire vivre l’entente inter-religieuse dont l’enjeu est devenu un défi pour le Moyen-Orient, mais également pour l’Europe ».

Quant à Daesh et Jabhat an Nosra, je me contenterai de citer Ibn Arabi, mort à Damas en 1240.

« Mon cœur est devenu capable de prendre toutes les formes.
Il est pâturage pour les gazelles et couvent pour les moines.
Temple pour les idoles et Kaaba pour le pèlerin.
Il est les tables de la Torah et livre du Coran.
Il professe la religion de l’Amour, quel que soit le lieu vers lequel se dirigent les caravanes.
Et l’Amour est ma loi et l’Amour est ma foi ».

C’est toujours en s’élevant que les problèmes trouvent une solution.

Merci de votre attention.

Texte de Intervention de Patrice Mouchon au Sénat : https://francesyrie.org/wp-content/uploads/2016/03/Intervention-de-Patrice-Mouchon-au-Sénat.pdf

Actes du colloque: https://www.senat.fr/ga/ga137/ga137.pdf

Colloque au Sénat du 11 mars : « Détruire l’Etat islamique, et après ? » Les conditions d’un retour à la paix au Moyen-Orient.

A la demande du Conseil d’administration de l’AFS qui a participé activement à l’organisation de ce colloque, vous avez dû probablement recevoir une invitation. Dans le cas où vous souhaiteriez y assister, nous vous invitons à y répondre très rapidement, car les places sont limitées.
Les conditions de participation figurent à la page 4 du programme joint.

Date à retenir : AG de l’AFS, Mardi 19 janvier 2016.

Date à retenir :
Assemblée Générale de l’AFS, Mardi 19 janvier 2016
Cette réunion se tiendra le mardi 19 janvier à 18 heures à l’Espace Laïque Jules Vallès, 72, avenue
Félix Faure, Paris 15ème (M°Boucicault).
Elle sera suivie d’une conférence avec projection vidéo, à 19 heures :
« Palmyre romaine à la lumière des recherches récentes »,
par Mme Christiane Delplace, Directeur de Recherche Emerite au CNRS, ancienne Responsable de la Mission Archéologique Française à Palmyre.

 
Un verre de l’amitié sera servi sur place.