Réfugiés syriens

Alors que la Syrie entre dans sa sixième année de guerre, les réfugiés continuent de fuir et de risquer leur vie en quête de protection et de sécurité. Pourtant, malgré la gravité de la situation, l’aide apportée par la communauté internationale reste insuffisante face à l’ampleur de cette tragédie humaine.

« La Syrie est confrontée à la plus grande crise humanitaire de notre temps, faisant des milliers de victimes. Le monde entier devrait se mobiliser pour leur venir en aide. » a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.

Que fait le HCR pour aider ces populations vulnérables?

Depuis 5 ans, le HCR est sur le terrain pour apporter une aide vitale à des milliers de personnes. Les équipes distribuent des produits de première nécessité : de l’eau, de la nourriture, des médicaments, des couvertures et des vêtements chauds ainsi que des produits d’hygiène pour les familles.

Le HCR soutient aussi financièrement les réfugiés pour les aider à se loger, à accéder aux soins médicaux et à se chauffer pendant l’hiver. Cette aide financière permet également à des milliers d’enfants de pouvoir aller à l’école.

En améliorant les conditions de vie des personnes réfugiées dans la région, le HCR contribue aussi à la lutte contre les réseaux criminels des passeurs.

Pour permettre au HCR de poursuivre ses actions en faveur des plus vulnérables, il a besoin de votre soutien.

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Attentat à Orlando

 We stand with Orlando

We stand with Orlando

 

 

L’Association d’Amitié France-Syrie tient à exprimer sa solidarité et son soutien aux victimes, à leurs familles et à leurs proches. de cet odieux attentat meurtrier à Orlando,

Nous proposons à nos adhérents de se recueillir et de respecter une minute de silence.

 

LE TRAFIC D’ANTIQUITÉS AU MOYEN-ORIENT : DU NETTOYAGE CULTUREL AU FINANCEMENT DU TERRORISME INTERNATIONAL

ARTICLE PUBLIÉ LE 07/06/2016
Par Claude-Henry Dinand
Sources: Les clés du Moyen-Orient.

Carte du trafic des antiquités.
(source : ISW – UNESCO)
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Aujourd’hui, le trafic d’oeuvres d’art est considéré comme une menace réelle pour la sécurité internationale, en se classant au quatrième rang des crimes transnationaux selon Interpol (1) et au troisième rang des flux illicites en terme volumes, derrière la drogue et les armes, selon le Department of Justice (DOJ) américain (2). En effet, « les vols de tableaux et d’oeuvres d’art constituent des éléments importants dans l’industrie du crime (3) » et du terrorisme international. Des cités antiques de Nimrud et Hatra en Irak à celle de Palmyre en Syrie, le Moyen-Orient s’enfonce un peu plus chaque jour dans un chaos d’actes conduisant à la destruction progressive de « l’âme d’une région, le berceau d’une civilisation (4) ». Alors que les troupes de Daech se sont implantées au cours de ces derniers mois en Libye dans la région de Syrte, les chiffres d’avril 2016 feraient état, au Levant, de pas moins de 400 sites pillés (5) et de plus de 100 000 objets culturels de très grande valeur qui seraient désormais sous le contrôle de l’État islamique (6).
De l’émergence de la menace à l’économie de guerre

Depuis la fin de la Guerre Froide, le trafic d’oeuvres d’art a connu un essor important dans un contexte d’accélération de la mondialisation et de multiplication des conflits armés, en particulier dans la Corne de l’Afrique et au Moyen-Orient (7). En parallèle à cela, l’intérêt des collectionneurs pour les antiquités provenant du Moyen-Orient s’est progressivement accru dans la mesure où ces objets sont porteurs de l’Histoire des trois religions monothéistes de l’Humanité (8). Ainsi, dans un contexte de conflits religieux et d’instabilités politiques, de nombreux pays du Moyen-Orient comme l’Égypte, le Liban, la Turquie, l’Irak et la Syrie ont rencontré de nombreuses difficultés à assurer la protection et la préservation de leur patrimoine culturel (9). En effet, ces facteurs de déstabilisation des États du Moyen-Orient ont favorisé l’implantation et le développement de groupes de combattants terroristes qui se sont progressivement impliqués dans le pillage et le recel d’antiquités dans l’optique de servir leurs intérêts idéologiques (10). Ainsi, le Moyen-Orient dans les années 1990 se caractérise par une recrudescence de ce phénomène de pillages sauvages et anonymes comme tendent à le démontrer de nombreuses études et enquêtes menées sur des sites, comme celle de Christopher H. Roosevelt et Christina Luke sur les actes de pillage commis sur le site funéraire de Lydia en Turquie dans les années 1990 (11).

Pourtant, si ce phénomène de pillages gangrène l’ensemble des pays du Moyen-Orient de l’Égypte à l’Afghanistan, certains d’entre eux sont davantage touchés par les fouilles et exportations illégales d’antiquités en raison de la cohabitation de réseaux criminels et de dirigeants politiques corrompus sur leur territoire. Ainsi, en dépit de la loi du 14 septembre 1974 interdisant l’exportation d’antiquités du territoire national (12), l’Irak, sous le régime de Saddam Hussein, s’est peu à peu enfoncé dans le cercle vicieux de la contrebande d’antiquités au tournant des années 1980-1990 favorisant le développement d’une véritable « économie de guerre (13) » au profit des groupes armés pour mener notamment des actions terroristes. Au cours de la Guerre du Golfe (1990-1991) en Irak, plus de 4000 objets d’art et antiquités (14) auraient ainsi été dérobés puis revendus pour financer les activités criminelles et terroristes de la « nébuleuse » (15) des groupes armés présents sur ce territoire. Par la suite, l’intervention américaine en 2003 a contribué à l’accroissement de ce phénomène avec environ 15 000 antiquités assyriennes du patrimoine irakien qui auraient été dérobées dans des musées (16) ou déterrées sur des sites archéologiques nationaux (17). Dans ce contexte, ces simples vestiges du passé du Croissant fertile ont progressivement été destitués de leur fonction d’héritage culturel pour devenir ces « antiquités du sang » (18), véritable source de profit (19) au service des intérêts et projets d’attentats (20) des groupes terroristes (21) sunnites et chiites basés en Irak (22).

Or, suite à la propagation de la vague des printemps arabes et la montée des manifestations contre le régime de Bachar el-Assad en 2011 (23), ce phénomène s’est amplifié et diffusé en Syrie (24), berceau des cultures anciennes et foyer d’antiquités et sites archéologiques dont plusieurs sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ainsi, la Syrie est devenue progressivement le nouveau terrain de jeu des groupes djihadistes qui ont saisi l’opportunité du chaos syrien pour financer leurs activités antérieures en Irak. Par la suite, la proclamation du califat de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL) en juin 2014 (25) a achevé ce processus de démocratisation du pillage d’antiquités à grande échelle en faisant de la Syrie un supermarché d’oeuvres archéologiques en libre-service à ciel ouvert (26). Dans ce bourbier syrien, chacun cherche à tirer profit de ce patrimoine culturel en danger avec d’une part des populations en détresse cherchant à survivre (27) en monnayant le fruit de leurs trouvailles et d’autre part les factions armées des groupes islamistes et des combattants de l’Armée Syrienne Libre qui exploiteraient ce commerce d’antiquités pour financer leurs « recrutement et armement » (28) au premier rang desquelles figurent les milices de Daech. Ainsi, aujourd’hui 4500 sites archéologiques seraient sous contrôle de l’État islamique sur l’ensemble de son territoire au Moyen-Orient partagé en l’Irak et la Syrie (29) dont environ la moitié 2000 sites en Irak (30).

Du nettoyage culturel à l’industrialisation par Daech

Considérées comme de véritables « crimes de guerre » (31) par les instances internationales, au premier rang desquels l’UNESCO, ces pillages passent par des réseaux divers et complexes plus ou moins organisés. Toutefois, depuis son instauration en tant que Califat sur un modèle de structure étatique, Daech a progressivement fait passer cette pratique ancestrale « de l’artisanat au pillage organisé » (32). En effet, en dépit d’une propagande médiatique redoutable (33) pour diffuser l’image d’un « nettoyage culturel » (34) radical contre toute forme d’art pré-islamique, les activités de Daech et des autres groupes armés en la matière relèvent d’une autre réalité (35). Ainsi, alors que le pillage et la contrebande d’antiquités remporteraient selon plusieurs sources (36) 150 à 200 millions de dollars par an à l’État islamique, celui-ci aurait procédé à une véritable « industrialisation » (37) de ce trafic, notamment par l’utilisation d’outils d’extraction sophistiqués (38). Dans ce contexte, l’organisation islamiste jouerait le rôle d’intermédiaire (39) en coordonnant de façon drastique (40) ce business, par le biais de sa division des antiquités (41) composée d’équipes de contremaîtres en charge du recrutement en masse et l’encadrement de pilleurs parmi les populations locales ou venus d’Irak pour faire bénéficier l’État islamique de leurs compétences en matière de fouilles archéologiques (42), de la délivrance de permis de fouilles certifiés par l’Organisation État islamique (43) et du prélèvement de taxes allant de 20% et 50% sur les objets découverts (44). Enfin, Daech disposerait d’équipes d’archéologues chevronnés (45) afin de procéder, en amont de leur exportation, à l’expertise des pièces et objets trouvés sur les sites archéologiques ou dérobés dans les musées.

Par ailleurs, en parallèle aux actes commis sur les territoires contrôlés par l’État islamique, d’autres réseaux de pilleurs seraient également aujourd’hui en action sur le reste de l’Irak et de la Syrie. Ainsi, entre les pilleurs issus des populations locales qui prospectent hors de la zone d’influence de Daech (46), ceux à la solde des forces de l’opposition (47) ou du régime syrien de Bachar El-Assad (48) ou encore ceux directement commandités par les collectionneurs eux-mêmes (49), l’Irak et la Syrie sont aujourd’hui en proie à un vol massif de leur identité culturelle et historique par l’ensemble des protagonistes (50) impliqués dans les conflits armés de cette région. En effet, à l’issue de leur extraction par des archéologues amateurs ou chevronnés, les antiquités sont ensuite acheminées par étapes vers l’Europe, les États-Unis ou encore l’Asie en transitant par des pays riverains des territoires occupés par l’État islamique à l’Ouest de la Syrie comme le Liban, la Turquie ou encore la Jordanie (51), ou à l’Est de l’Irak par les pays du Golfe arabo-persique (52).

Ainsi, si les pays riverains des zones d’affrontement avec les troupes de l’État islamique devraient appliquer un contrôle accru de leurs frontières en enregistrant et photographiant les objets antiques, bon nombre d’entre eux occupent en réalité le statut de zone de transit pour ces antiquités dérobées sur des sites irakiens ou syriens. Dans ce contexte, des réseaux transnationaux de trafiquants s’organisent à la frontière occidentale de la Syrie entre Alep et Gaziantep (Turquie) au Nord (53) et entre Homs et Balbeek (Liban) au Sud (54) où les passeurs d’antiquités profitent de la porosité des frontières (55). Dans ces villes de l’autre côté de la frontière syrienne, un véritable commerce d’antiquités s’organise avec de nombreux réfugiés syriens qui monnayent, souvent pour des sommes en deça de leur valeur archéologique (56), les pièces et antiquités récupérées lors de leurs fouilles illégales (57) auprès de marchands et antiquaires locaux (58). Si une partie de ces pièces est revendue sur place à de riches familles, des collectionneurs locaux ou encore de riches touristes (59), la plupart sont réexpédiées vers l’Europe et les Etats-Unis (60) accompagnées de faux certificats d’authenticité en vue d’être vendus à des collectionneurs fortunés (61).

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Carte du trafic des antiquités
(source : ISW – UNESCO)

Des réseaux transnationaux à l’impuissance de la communauté internationale

Sur un marché de l’art qui représente pas moins de 51 milliards d’euros en 2014 (62), le trafic d’antiquités est en plein essor en raison des exportations clandestines de ces antiquités irakiennes et syriennes qui envahissent les marchés des continents américain et européen et des monarchies pétrolières (63). En effet, une fois les faux documents et certificats dissimulant leur origine frauduleuse délivrés, ces antiquités sont envoyées vers des pays aux législations souples et aux conditions d’entrée des antiquités et pièces archéologiques moins strictes (64). À l’issue de ce transfert, ces antiquités sont, le plus souvent, stockées dans des ports francs (65), zones de transit de marchandises exemptées de droits de douane, de TVA d’importation et de paiement de cautions dans l’optique d’en faire disparaître l’existence et l’origine illégale du pillage en temps de conflit armé. En effet, outre ces facilités tarifaires et fiscales, les antiquités bénéficient de conditions de stockage idéales en matière de sécurité et confidentialité afin de disparaître de la circulation pour une période pouvant aller de cinq à dix ans (66) avant de ressurgir pour être écoulées sur le marché de l’art dans des capitales mondiales du commerce de l’art lors d’une vente aux enchères ou une succession (67) à la manière des antiquités volées au musée du Caire pendant la révolution arabe (68).

Toute une série d’acteurs extérieurs est ainsi impliquée directement ou indirectement (69), participant à la revente ou au recel de ces antiquités en provenance de sites archéologiques au Moyen-Orient. Ainsi, grâce aux moyens numériques (70), acheteurs et collectionneurs du monde entier disposent d’un accès libre à l’ensemble de ces antiquités circulant sur le marché de l’art qui se retrouvent dans des galeries d’art ou des salles de ventes aux enchères prestigieuses (71). Or, « si les maisons de vente aux enchères ont l’obligation de préciser l’historique de l’objet d’art proposé, des incohérences sont souvent constatées entre les descriptifs des objets et les certifications qui leur sont associées (72). »

Pourtant, face à cette menace croissante à l’encontre de ce patrimoine culturel faisant partie de l’identité des populations de l’Irak et de la Syrie (73) de nombreux acteurs se sont élevés en rempart à ces actes pour tenter de préserver ce patrimoine mondial de l’Humanité. Ainsi, de nombreux fonctionnaires (74) et enquêteurs (75) contribuent sur place au quotidien à mettre en sécurité les pièces des musées menacés par les avancées de Daech ou à fournir des informations aux autorités internationales comme l’UNESCO ou Interpol (76) pour le démantèlement des activités de pillages (77) et des réseaux des trafiquants établis aux frontières avec la Syrie. En parallèle à cela, de nombreuses institutions nationales comme les grands musées européens (78) ou internationales, comme le Conseil International des Musées (ICOM, International Council of Museums) travaillent en permanence à des solutions pour lutter contre ce fléau. Or, en dépit de nouvelles mesures prises en 2015 par les acteurs internationaux, aussi bien institutionnels que non-gouvernementaux, parmi lesquelles le vote par le Conseil de Sécurité des Nations unies de la résolution 2199 (79) et des mises à jour des listes d’urgence des biens culturels en péril (80), le manque de coordination rend la communauté internationale impuissante (81) face à la diffusion de ce phénomène vers la Libye (82), nouveau point d’ancrage de l’EI et d’extension de son Califat.

Notes :

(1) MITA Kumiko, « Art crime and International Security », Keio University, Research paper 2014-2015, 15 pages. Extract p.1 : « Art crimes impose a threat in the realm of global security, being ranked as the fourthhighest-grossing transnational crime by Interpol. » URL : http://www.us-jpri.org/en/reports/cspc_mita_2015.pdf
(2) Ibid. 1. Extract p.4 : « Yet it does exist and remains a serious issue, being ranked just behind drugs and arms in terms of highest-grossing criminal trades by the U.S. Department of Justice (DOJ). »
BELLANGER Anthony, GUETTA Bernard, « Le pillage à grand échelle du patrimoine archéologique irakien et syrien », France Inter, Émission Géopolitique, 27 avril 2015, 2,44 minutes. Extrait : « Le marché noir de l’art – qui est la troisième source de revenu illégal après les drogues et les armes – n’est plus capable d’absorber une telle quantité. » 1,40 min à 1,45 min. URL : http://www.franceinter.fr/emission-geopolitique-le-pillage-a-grande-echelle-du-patrimoine-archeologique-irakien-et-syrien
(3) CRAIG Pierre, « Les gangsters de l’art », Radio Canada, Émission Enjeux, 17,09 minutes. URL : https://www.youtube.com/watch?v=10wbt0JQnro
(4) DOIEZIE Mathilde, « Paris, Berlin et Rome réclament des règles communes contre le trafic d’art mené par Daech », Le Figaro, Rubrique : Culture, 8 décembre 2015. Extrait : « Fleur Pellerin, ministre de la Culture, et ses homologues allemand et italien, Monika Grütters et Dario Franceschini, ont adressé lundi 7 décembre un courrier à la Commission européenne dans lequel ils réclament que des mesures « efficaces » soient prises au niveau européen pour lutter contre le trafic d’objets culturels, afin de tarir l’une des sources de financement du groupe État islamique. « En détruisant sauvagement les sites de Nimrud en Irak, de Palmyre en Syrie, et tant d’autres au Moyen-Orient, les terroristes s’en prennent à l’âme même de cette région, berceau de notre civilisation. C’est notre conception même du dialogue, de la diversité et de la coexistence des cultures qui est en jeu. En se livrant à la contrebande directe ou indirecte des biens culturels provenant de sites archéologiques, des musées et des bibliothèques, ils financent leurs crimes abjects, dans la région comme en Europe », ont écrit de concert les trois ministres. » URL : http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2015/12/08/03015-20151208ARTFIG00287-daech-paris-berlin-et-rome-reclament-des-regles-communes-contre-le-trafic-d-art.php
(5) COHEN Patrick, invité : ROY Arnaud, « Le trafic des antiquités du sang ou le pillage par Daech », France Inter, Émission le 7/9, le zoom de la rédaction, 15 avril 2016, 4,22 minutes. Interview d’Arnaud Roy : « Selon les experts, il n’y aurait pas moins de 400 sites ayant fait l’objet de pillage. Le but : détruire la mémoire d’une civilisation. Mais pas seulement, car ce pillage aurait déjà rapporté 30 millions de dollars à l’organisation terroriste. » 0,25 min à 0,35 min. URL :http://www.franceinter.fr/emission-le-zoom-de-la-redaction-le-trafic-des-antiquites-du-sang-ou-le-pillage-par-daech
(6) Rédaction L’Orient le Jour, « Trafic d’antiquités : Jusqu’à 200 millions de dollars de gains par an pour l’EI, selon Moscou », L’Orient le Jour, Rubrique : Économie, 8 avril 2016. URL : http://www.lorientlejour.com/article/979776/jusqua-200-millions-de-dollars-de-gains-par-an-pour-lei-selon-moscou.html
(7) TRIBBLE Jennifer, « Antiquities Trafficking and Terrorism : Where Cultural Wealth, Political Violence, and Criminal Networks Intersect », Middlebury Institute of International Studies at Monterey, Monterey Terrorism Research and Education Program, MonTREP Publications, 2014, 27 pages. Extract. p.2 : « Since the end of the Cold War, international trade in illicitly obtained antiquities has burgeoned. Archeological expeditions, global security operations, and increasing globalization have brought to light the wealth of valuable antiquities in developing nations. […] As a result, regions of political upheaval in Latin America, the Middle East, and Southeast Asia have become prime locations for the international market in cultural art and artifacts. Moreover, the proliferation of violent conflict in both the Horn of Africa and the Islamic Maghreb, combined with growing interest in African tribal art, will spur terrorist groups to enter the trade in those regions. » URL : http://www.miis.edu/media/view/37908/original/illicit_antiquities_networks_final_1.pdf
(8) Ibid. 7. Extract. p.3 : « Artifacts of the Middle East, for example, are highly valued for being representative of the genesis of the three modern monotheistic religions, 13 and they also generate a wellspring of diverse emotions. » URL : http://www.miis.edu/media/view/37908/original/illicit_antiquities_networks_final_1.pdf
(9) NEMETH Erik, « Cultural Security : The Evolving Role of Art in International Security », Terrorism and Political » Violence, 19 – 42, 6 février 2007. URL : http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/09546550601054550
(10) Ibid. 7. Extract. p.7 : « In the wake of the Cold War—the period when TCOs began seriously penetrating the antiquities trade—political insurgents and religious factions in many developing nations made the transition from freedom fighters to terrorists. Today, some of these terrorist groups are uniquely positioned to exploit the antiquities market and use the profits to advance their ideological goals or provide currency for weapons transactions. » URL : http://www.miis.edu/media/view/37908/original/illicit_antiquities_networks_final_1.pdf
(11) LUKE Christina, ROOSEVELT Christopher H, « Looting Lydia : The Destruction of an Archaeological Landscape in 29 Western Turkey », In : BRODIE Neil, KERSEL Morag, LUKE Christina, TUBB Kathryn, « The Destruction of an Archaeological Landscape in Western Turkey », Archaeology, Cultural Heritage, and the Antiquities Trade. Gainesville : University Press of Florida, 2006 : pp. 173-187. URL : http://www.academia.edu/5425735/Roosevelt_C.H._and_C._Luke_2006_Looting_Lydia_the_destruction_of_an_archaeological_landscape_in_western_Turkey_in_Archaeology_Cultural_Heritage_and_the_Antiquities_Trade_edited_by_N._Brodie_et_al._pp._173-187._University_Press_of_Florida_Gainesville_Florida
(12) « Loi n° 120 de 1974 modifiant la loi n° 59 de 1936 sur les monuments antiques », Irak, Lois de PI : promulguées par le pouvoir exécutif, Expressions culturelles traditionnelles, 14 septembre 1974, Site de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), Rubrique : WIPO Lex. URL : http://www.wipo.int/wipolex/fr/details.jsp?id=11001
(13) Définition économie de guerre : http://www.andlil.com/definition-de-leconomie-de-guerre-152346.html
(14) WILLIAMS Phil, « Organized Crime and Corruption in Iraq », Revue International Peacekeeping, Volume 16, Issue 1, 26 janvier 2009. URL : http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/13533310802485591
(15) DUGUET Margaux, HARDY Alix, « Irak : une nébuleuse de groupes armés », Le JDD, Rubrique : International, 2 août 2014. URL : http://www.lejdd.fr/JDDATA/International/Irak-une-nebuleuse-de-groupes-armes
(16) HAUMANT Stéphane, « Trafic d’art, le trésor de guerre du terrorisme », Canal +, Émission Spécial Investigation, 53 minutes, 25 novembre 2015. Extrait « Plus de 17 000 trésors inestimables sont volés au musée de Bagdad en 2003. C’est le point de départ d’un pillage sans précédent du patrimoine irakien. » 4 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=Ee6Z60JFf9E
(17) Ibid. 16. Témoignage du Cheick Salim Al Hamayde, chef de tribu : « Depuis plus de 7 ans en Irak, les pilleurs ont volé dans le désert, ils venaient par centaines, par milliers avec des armes et des véhicules et étaient très organisés. » 6,40 min à 6,50 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=Ee6Z60JFf9E
Ibid. 16. Témoignage d’un berger résidant dans le désert près de la cité de Umma : « Dans cette région l’insécurité est permanente, on est menacés par les pilleurs qui volent les trésors archéologiques. On ne voit personne dans la journée, ils viennent la nuit. Toutes les nuits on voit de la lumière sur la colline. […] Ces pilleurs viennent avec des armes et des voitures » 7,55 min à 8,20 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=Ee6Z60JFf9E
Rédaction AINA, « FBI Recovers Looted Iraqi Artifacts », Assyrian International News Agency, Rubrique : Syndicated news, 17 février 2015. Extract : « The Federal Bureau of Investigation unveiled a new unit on Wednesday to tackle the multi-billion dollar market in stolen art and announced the FBI’s first recovery of artifacts looted from Iraq after the U.S. Invasion. […] The objects, eight Mesopotamian stone seals about 5,000 years old, were purchased in Iraq by a U.S. Marine as a souvenir of his tour of duty. He handed them to the FBI in Philadelphia after an archeologist confirmed their authenticity and said they had been stolen from one of Iraq’s many archeological sites.[…] The international market in stolen artifacts is worth as much as $8 billion a year, and is comparable in size to the market for illegal drugs, Eckenrode said. Around 15,000 ancient artifacts are missing from numerous sites around Iraq because of looting, Ahmad said. Looting is a long-standing problem in Iraq as local people are eager for the high prices that international collectors will pay, but it has intensified in the chaos that followed the fall of Saddam Hussein, museum officials said. ». URL : http://www.aina.org/news/20050217103420.htm
(18) Ibid. 5. Extrait : « Les antiquités du sang : c’est l’appellation donnée aux trésors archéologiques pillés au Moyen-Orient, principalement en Syrie et en Irak où l’ « Organisation Etat islamique » se trouve le plus solidement implantée. Le tragique symbole de ce trafic : la cité de Palmyre. Mais, les sites dévastés sont très nombreux. » début à 1 min. URL : http://www.franceinter.fr/emission-le-zoom-de-la-redaction-le-trafic-des-antiquites-du-sang-ou-le-pillage-par-daech
(19) Ibid. 16 Témoignage du Colonel Matthew Bogdanos, Colonel U.S. Marines : « Dès 2004, 2005, les organisations terroristes, spécialement Al Quaïda et les groupes islamistes sunnites dans la province d’Al-Anbar ont commencé à taxer le trafic et le mouvement des antiquités. Ils ont compris qu’il s’agissait d’une importante source de financement. » 2,50 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=Ee6Z60JFf9E
Ibid. 16. Extrait : « Jusqu’en 2008, les antiquités extraites sur des sites situés au Sud de l’Irak devaient passer par le triangle de la mort [enclave majoritairement sunnite qui commence à une vingtaine de kilomètres au sud de Bagdad]. Ainsi jusqu’en 2008, les routes qui mènent aux frontières occidentales du pays (Syrie et Jordanie) sont largement contrôlées par les extrémistes sunnites et les milices d’Al-Quaïda. 17,10 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=Ee6Z60JFf9E
(20) BECATOROS Elena, « Smuggled Antiquities Funding Iraq Extremists, U.S. Says », National Geographic News, Rubrique : Daily news, 19 mars 2008. Extract : « The smuggling of stolen antiquities from Iraq’s rich cultural heritage is helping finance Iraqi extremist groups, says the U.S. investigator who led the initial probe into the looting of Baghdad’s National Museum. Marine Reserve Colonel Matthew Bogdanos claimed both Sunni insurgents—such as al-Qaida in Iraq—and Shiite militias are receiving funding from the trafficking. Bogdanos, a New York assistant district attorney, noted that kidnappings and extortion remain the insurgents’ main source of funds. But he said the link between extremist groups and antiquities smuggling in Iraq was « undeniable. » »The Taliban are using opium to finance their activities in Afghanistan, » Bogdanos told the Associated Press in an interview during a two-day UNESCO-organized conference that ended Tuesday on returning antiquities to their country of origin. « Well, they don’t have opium in Iraq, » he said. « What they have is an almost limitless supply of is antiquities. And so they’re using antiquities. » URL : http://news.nationalgeographic.com/news/2008/03/080319-AP-iraq-insurg.html
Ibid. 16. Témoignage du Colonel Abdelrahim, responsable des douanes irakiennes : « Aujourd’hui on est forts et on est très bien armés. On a les moyens de combattre les trafiquants, on peut surveiller tous les sites archéologiques de la région. Après la chute de Saddam Hussein, les trafiquants ont réussi à faire sortir beaucoup de trésors en dehors d’Irak. Il y avait des gangs, des bandes organisées qui faisaient ça uniquement pour garder de l’argent. Mais il y en a d’autres c’était carrément des groupes armés, des terroristes. Ils vendaient illégalement des antiquités pour financer des attentats. » 12,40 min à 13,25 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=Ee6Z60JFf9E
(21) KIEFFER Aurélie, Invitée : Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO, « Oeuvres d’art détruites par Daech : l’UNESCO se tourne vers la Cour Pénale Internationale », France Inter, Journal de 18h, 27 février 2015. 16 minutes. Interview d’Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO, « une part de ces objets, ces biens culturels d’archéologie illégale finance l’extrémisme terroriste. Certaines de ces statues, de ces objets ont été ramassés dans le sous sol du musée de Mossoul (puis probablement exportés). » 2,10 min à 2,20 min. URL : http://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-18h/oeuvres-dart-detruites-par-daech-lunesco-se-tourne-vers-la-cour-penale
(22) Ibid. 16. Témoignage de Matthew Bogdanos, Colonel U.S. Marines : « Ces groupes de pilleurs seraient pilotés en sous main par une milice islamiste chiite, l’armée du Mehdi. Cette milice aurait organisé ce pillage dans un pur intérêt financier. Les milices auraient, la plupart du temps, confisqué les antiquités aux pilleurs ou alors les milices rachetaient les pièces volées à un prix dérisoire. Ils seraient devenus propriétaires des antiquités et auraient impliqué les marchands d’art qui figuraient parmi leurs sympathisants. » 9,40 min à 10 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=Ee6Z60JFf9E
(23) GRESH Alain, « Révoltes en Syrie », Le Monde diplomatique, Rubrique : Les Blogs du « Diplo », Nouvelles d’Orient, 28 mars 2011. URL : http://blog.mondediplo.net/2011-03-28-Revoltes-en-Syrie
(24) CORMERY Antoine, « Syrie : trésors à vendre. Un héritage culturel en danger », France 24, Émission Reporters, 4 mai 2015, 17,35 minutes. Interview d’Hédi Aouidj, reporter : « L’importation d’antiquités légales de plus de 100 ans a explosé depuis le début de la guerre en Syrie avec notamment 80% qui viennent de Turquie ou encore 130% qui viennent de Syrie. » 15 min à 15,15 min. URL : http://www.france24.com/fr/20150501-reporters-antiquites-syriennes-trafic-passeurs-patrimoine-turquie-syrie
(25) Rédaction Le Monde, « Les islamistes de l’EIIL proclament un califat islamique entre l’Irak et la Syrie », Le Monde, Rubriques : International, Proche-Orient, 29 juin 2014. URL : http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/06/29/l-eiil-proclame-l-etablissement-d-un-califat-islamique-et-change-de-nom_4447568_3218.html
(26) Rédaction TV5 Monde, Invitée : France Demarais, directrice de l’ICOM, ONG en charge de la lutte contre le trafic illicite de biens culturels, « Patrimoine mondial et « juteux trafic » d’art ancien », France TV 5 Monde, Émission Grand Angle, 12,55 minutes. Extrait « La Syrie et l’Irak demeurent les pays les plus touchés par ce pillage. La Syrie est dans une situation dramatique comme le montrent les images satellitaires. » 3,55 min à 4,15 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=9Gd6oyHbq8Q
(27) Ibid. 24. Extrait : « Pour survivre, les populations sont de plus en plus nombreuses à fouiller la terre. Ces petites mains sont le point de départ d’un trafic international » 1,20 min à 1,30 min. URL : http://www.france24.com/fr/20150501-reporters-antiquites-syriennes-trafic-passeurs-patrimoine-turquie-syrie
Ibid. 24. Extrait : « De nombreux pillages ont été effectué par les nombreux syriens qui cherchent à survivre mais les soldats de Bachar al-Assad n’hésitent pas eux aussi à se servir dans les musées. » 9,15 min à 9,25 min. URL : http://www.france24.com/fr/20150501-reporters-antiquites-syriennes-trafic-passeurs-patrimoine-turquie-syrie
(28) BÉNABENT Juliette, « Comment mettre fin au pillage d’oeuvres d’art en Irak et en Syrie ? », Télérama, Rubrique : Enquête, 26 juin 2015. URL : http://www.telerama.fr/scenes/comment-mettre-fin-au-pillage-d-oeuvres-d-art-en-irak-et-en-syrie,128493.php
(29) Rédaction L’Orient le Jour, « Trafic d’antiquités : Jusqu’à 200 millions de dollars de gains par an pour l’EI, selon Moscou », L’Orient le Jour, Rubrique : Économie, 8 avril 2016. URL : http://www.lorientlejour.com/article/979776/jusqua-200-millions-de-dollars-de-gains-par-an-pour-lei-selon-moscou.html
(30) LEBEAUPIN Jean-Marc, « Stopper le trafic d’antiquités, source de financement pour Daech », ArtsicMix, vibrez culture, Rubrique : Politique, 12 décembre 2015. URL : http://www.artsixmic.fr/stopper-le-trafic-dantiquites-source-de-financement-pour-daech/
(31) VINCELOT Sophie, « Les oeuvres pillées par Daech inondent le marché international », Le Figaro, Rubrique : Culture, 9 juillet 2015. URL : http://www.lefigaro.fr/culture/2015/07/09/03004-20150709ARTFIG00022-les-oeuvres-pillees-par-daech-inondent-le-marche-international.php
(32) MEIGNAN Géraldine, « Trafic d’antiquités : l’ombre de Daech sur le marché de l’art », L’Express, Rubriques : Actualité, Culture, Arts, 28 août 2015. URL : http://www.lexpress.fr/culture/art/trafic-d-antiquites-l-ombre-de-daech-sur-le-marche-de-l-art_1709720.html
(33) Ibid. 2. Extrait : « Ils ont pourtant détruit les sites archéologiques et les statues ? En apparence du moins. Il faudrait qu’ils soient très stupides pour détruire ce qu’ils peuvent si facilement monnayer. Au musée de Mossoul, par exemple, les statues détruites étaient des reproductions. On le voit assez facilement aux armatures de fer qui les composent. Le groupe Etat islamique savait-il qu’il détruisait des copies ? Ce n’est pas certain… Mais de toute façon, leur but était de scandaliser l’Occident avec ces images. Et ils y sont parvenus. » URL : http://www.franceinter.fr/emission-geopolitique-le-pillage-a-grande-echelle-du-patrimoine-archeologique-irakien-et-syrien
(34) Rédaction Culturebox, « L’Europe veut stopper le trafic d’antiquités, qui finance Daech », France Info Culturebox, Rubrique : Expositions, 8 décembre 2015. URL : http://culturebox.francetvinfo.fr/expositions/patrimoine/l-europe-veut-stopper-le-trafic-d-antiquites-qui-finance-daech-232065
Ibid. 26. Témoignage Anne-Catherine Robert Hauglusaine, directrice générale de l’ICOM « Nous devons être extrêmement vigilants que ce que nous voyons dans les médias n’est pas toujours la réalité et qu’effectivement le trafic c’est aussi prétendre avoir détruit des monuments pour les faire passer dans le mouvements des trafics illicites. » 2,30 min à 2,50 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=9Gd6oyHbq8Q
(35) Ibid. 24. Extrait « Malgré les apparences, l’organisation islamiste ne ferait pas que détruire les antiquités, elle serait elle aussi impliquée dans le trafic. Et depuis qu’elle menace de les détruire, elle aurait en plus fait flamber le prix des antiquités. » 10, 45 min à 11min. URL : http://www.france24.com/fr/20150501-reporters-antiquites-syriennes-trafic-passeurs-patrimoine-turquie-syrie
(36) Ibid. 6. Extrait : « La vente illégale d’antiquités de Syrie et d’Irak rapporte à l’organisation État islamique (EI) entre 150 et 200 millions de dollars par an, estime l’ambassadeur de Russie aux Nations unies dans une lettre publiée mercredi. ». URL : http://www.lorientlejour.com/article/979776/jusqua-200-millions-de-dollars-de-gains-par-an-pour-lei-selon-moscou.html
Rédaction Le Figaro, « Le business des antiquités de Daech », Le Figaro, Rubrique : Économie, 6 avril 2016. Extrait « La vente illégale d’antiquités de Syrie et d’Irak rapporte à l’État islamique entre 150 et 200 millions de dollars par an (entre 130 et 170 millions d’euros), estime l’ambassadeur de Russie aux Nations unies dans une lettre publiée mercredi. » URL : http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/04/06/97002-20160406FILWWW00389-le-business-des-antiquites-de-daech.php
(37) Ibid. 5. Interview d’Arnaud Roy : « Selon Jean-Luc Martinez, le directeur du Louvre, Daech a organisé ce vol des antiquités comme une industrie » 0,35 min à 0,40 min ; Interview de Jean-Luc Martinez, directeur du Louvre : « Ce que nous connaissons objectivement c’est le pillage systématique. Il est conduit dans les territoires dominés par Daech. Il y a une véritable industrialisation de ces antiquités du sang, explique-t-il, mais ce pillage, ce trafic, existait avant Daech. On assiste simplement à une forme d’industrialisation. Daech se comporte comme un Etat qui donne le droit de piller. » 0,40 min à 1,05 min. URL :http://www.franceinter.fr/emission-le-zoom-de-la-redaction-le-trafic-des-antiquites-du-sang-ou-le-pillage-par-daech
Ibid. 2. Extrait : « Mais depuis quelques mois, ce pillage prend des proportions industrielles. » 1,30 min à 1,40 min. URL : http://www.franceinter.fr/emission-geopolitique-le-pillage-a-grande-echelle-du-patrimoine-archeologique-irakien-et-syrien
(38) Ibid. 32. Extrait : « Pour diriger les fouilles et livrer cette « guerre des ruines », les djihadistes disposeraient désormais de leurs propres archéologues et seraient équipés d’outils d’extraction sophistiqués. » URL : http://www.lexpress.fr/culture/art/trafic-d-antiquites-l-ombre-de-daech-sur-le-marche-de-l-art_1709720.html
(39) Ibid. 16. Témoignage de Matthew Bogdanos, Colonel U.S. Marines : « Les terroristes ont réalisé qu’ils pouvaient gagner de l’argent en devenant les intermédiaires. Ce ne sont pas eux qui pillent les sites archéologiques mais les pilleurs savent que depuis 2005 ils ont un intermédiaire incontournable. Ce nouvel acteur du trafic ce sont les miliciens, les insurgés, les terroristes. Ce sont eux qui prennent le risque de transporter les antiquités en dehors du pays » 18 ,05 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=Ee6Z60JFf9E
(40) Ibid. 24. Témoignage d’Hussein, trafiquant d’antiquités syriennes : « Avant que Daech n’arrive dans la région, la situation était plus tranquille, les gens travaillaient comme ils voulaient. Aujourd’hui, il y a beaucoup de restrictions, si tu veux travailler dans ce domaine (le trafic d’antiquités) nous avons notre pourcentage, tout ce que tu trouves doit passer sous notre contrôle, voilà ce qu’ils nous disent. Tu n’as pas le droit de travailler sans une autorisation écrite de leur part. Daech est impliqué directement dans le marché, toute pièce trouvée d’une certaine importance est achetée par des gens de chez eux. Ils travaillent en collaboration avec des commerçants qui vendent ensuite à l’étranger. » 11,05 min à 11,50 min. URL : http://www.france24.com/fr/20150501-reporters-antiquites-syriennes-trafic-passeurs-patrimoine-turquie-syrie
(41) Ibid. 6. URL : http://www.lorientlejour.com/article/979776/jusqua-200-millions-de-dollars-de-gains-par-an-pour-lei-selon-moscou.html
(42) AL-KUNTAR Salam, AL-ZAM Amr, DANIELS Brian. I, « ISIS Antiquities Sideline », The New York Times, Rubrique : The opinion pages, 2 septembre 2014. Extract : « These teams are often from Iraq and are applying and profiting from their experience looting ancient sites there. They operate with a “license” from ISIS, and an ISIS representative is assigned to oversee their work to ensure the proper use of heavy machinery and to verify accurate payment of the khums. » URL : http://www.nytimes.com/2014/09/03/opinion/isis-antiquities-sideline.html?_r=0
(43) Ibid. 5. Témoignage de Jean-Charles Brisard, Centre d’analyse du Terrorisme : « Ils ont une organisation dédiée à ce commerce illicite. Les recettes de ce pillage sont collectées sur les fouilles, une taxe estimée entre 20 et 50% du produit des pillages notamment en Syrie où les forces spéciales ont trouvé des permis de fouilles délivrés et estampillés « Organisation de l’état islamique » légalisant le pillage sur leur territoire. » 1,20 min à 1,45 min. URL : http://www.franceinter.fr/emission-le-zoom-de-la-redaction-le-trafic-des-antiquites-du-sang-ou-le-pillage-par-daech
(44) Ibid. 2. Extrait : « Pour faire des fouilles sauvages, il suffit d’aller demander un permis à l’Etat islamique qui, au passage, encaisse 20%. » URL : http://www.franceinter.fr/emission-geopolitique-le-pillage-a-grande-echelle-du-patrimoine-archeologique-irakien-et-syrien
MARCHAND Laurent, « Obscurantisme et business : le très lucratif « nettoyage culturel » de Daech », Blogs Ouest France, Regards sur l’actualité internationale, Tout un monde : Laurent Marchand, 21 août 2015. URL : http://international.blogs.ouest-france.fr/archive/2015/08/20/daech-palmyre-irak-syrien-isis-ei-14576.html
Ibid. 31. URL : http://www.lefigaro.fr/culture/2015/07/09/03004-20150709ARTFIG00022-les-oeuvres-pillees-par-daech-inondent-le-marche-international.php
(45) Ibid. 32. URL : http://www.lexpress.fr/culture/art/trafic-d-antiquites-l-ombre-de-daech-sur-le-marche-de-l-art_1709720.html
Ibid. 31. URL : http://www.lefigaro.fr/culture/2015/07/09/03004-20150709ARTFIG00022-les-oeuvres-pillees-par-daech-inondent-le-marche-international.php
(46) Ibid. 24. Témoignage de Omar, jeune syrien menuisier avant la guerre : « Maintenant je ne travaille plus, ça fait quatre ans que les usines ont fermé […] Pour trouver des antiquités il y a des machines mais nous on utilise des tiges de cuivre. C’est une ancienne technique. » 1,40 min à 2,10 min. URL : http://www.france24.com/fr/20150501-reporters-antiquites-syriennes-trafic-passeurs-patrimoine-turquie-syrie
(47) Ibid. 24. Témoignage d’un syrien : « Les Syriens hauts placés, ceux de l’opposition, acheminent les antiquités en Turquie par leurs réseaux puis les exportent vers l’Italie et sa périphérie. C’est une véritable mafia. » 8,45 min à 8,50 min. URL : http://www.france24.com/fr/20150501-reporters-antiquites-syriennes-trafic-passeurs-patrimoine-turquie-syrie
(48) Ibid. 24. Témoignage de Mohamed, ancien étudiant, chargé de communication d’un groupe rebelle syrien : « Le régime vide les musées. Ils transportent tout avec eux parce que les vestiges sont estimés à des milliards de dollars et le régime le sait très bien. » 9,50 min à 10,15 min. URL : http://www.france24.com/fr/20150501-reporters-antiquites-syriennes-trafic-passeurs-patrimoine-turquie-syrie
(49) Ibid. 28. URL : http://www.telerama.fr/scenes/comment-mettre-fin-au-pillage-d-oeuvres-d-art-en-irak-et-en-syrie,128493.php
(50) Ibid. 24. Interview d’Hédi Aouidj, reporter : « Daech, en tournant des images de destruction, détourne l’attention pour mieux organiser le trafics, donner les autorisations de fouilles et revendre les pièces. Toutefois Daech n’est pas la seule concernée, tous les protagonistes de la guerre en Syrie utilisent le commerce d’antiquités pour financer la guerre. » 15,35 min à 15,55 min. URL : http://www.france24.com/fr/20150501-reporters-antiquites-syriennes-trafic-passeurs-patrimoine-turquie-syrie
(51) Ibid. 28. URL : http://www.telerama.fr/scenes/comment-mettre-fin-au-pillage-d-oeuvres-d-art-en-irak-et-en-syrie,128493.php
Ibid. 32. URL : http://www.lexpress.fr/culture/art/trafic-d-antiquites-l-ombre-de-daech-sur-le-marche-de-l-art_1709720.html
Ibid. 31. URL : http://www.lefigaro.fr/culture/2015/07/09/03004-20150709ARTFIG00022-les-oeuvres-pillees-par-daech-inondent-le-marche-international.php
(52) Ibid. 28. URL : http://www.telerama.fr/scenes/comment-mettre-fin-au-pillage-d-oeuvres-d-art-en-irak-et-en-syrie,128493.php
(53) Ibid. 24. Témoignage de Omar, jeune syrien menuisier avant la guerre : « Par exemple, cette pièce que j’ai trouvé, je la prends en photo et je l’envoie à un expert turc. Il la vérifie et si elle est authentique je traverse la frontière pour lui apporter. » 2,40 min à 2,55 min. URL : http://www.france24.com/fr/20150501-reporters-antiquites-syriennes-trafic-passeurs-patrimoine-turquie-syrie
(54) Ibid. 16. Témoignage d’un pilleur de trésors : « Je fais des fouilles, c’est le rêve de tout le monde de trouver un trésor à Balbeeck pour le revendre et gagner de l’argent. Il y a des gens, des trafiquants qui achètent et revendent les antiquités à Balbeeck ou à l’étranger. […] Il s’agit d’antiquaires qui ont des magasins et qui s’y connaissent. […] Quand je trouve quelque chose c’est chez eux que je vais le vendre. » 41 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=Ee6Z60JFf9E
(55) Ibid. 24. Extrait : « le passage de la frontière est délicat, pourtant, tous les jours, ils sont des centaines à faire le trajet. Pour se fondre dans la masse [les passeurs d’antiquités]se mêlent aux familles syriennes en dissimulant les objets antiques dans des sacs à dos. […] Les réfugiés syriens sont fréquemment arrêtés par les militaires turcs mais sont rarement fouillés. Les responsables turcs font souvent office de passeurs et prélèvent des pots de vie (2500 livres syriennes par personne) pour autoriser le passage des convoyeurs clandestins d’objets d’art en Turquie. […] C’est par ces passages de frontières réguliers que des milliers de pièces archéologiques se retrouvent à travers le Monde. » 3,05 min à 4, 30min. URL : http://www.france24.com/fr/20150501-reporters-antiquites-syriennes-trafic-passeurs-patrimoine-turquie-syrie
(56) Ibid. 24. Témoignage d’Hussein, trafiquant d’antiquités syriennes : « Ceux qui creusent et font les fouilles, trouvent des pièces sans rien savoir sur leur Histoire, sur ce qu’elles valent en terme de prix et sur leur intérêt archéologique. Les acheteurs, ceux qui connaissent, viennent des prix entre 50 et 100 dollars pour des pièces pouvant valoir 100 000, 200 000 voire un million de dollars. » 7,05 min à 7,30 min. URL : http://www.france24.com/fr/20150501-reporters-antiquites-syriennes-trafic-passeurs-patrimoine-turquie-syrie
(57) Ibid. 24. Extrait : « Sur les 1 million d’habitants de Gaziantep à la frontière turco-syrienne, un quart sont des réfugiés syriens. Pour survivre, beaucoup font du trafic d’oeuvres archéologiques un commerce qui a presque pignon sur rue. » 4,50 min. URL : http://www.france24.com/fr/20150501-reporters-antiquites-syriennes-trafic-passeurs-patrimoine-turquie-syrie
(58) Ibid. 24. Témoignage d’Hussein, trafiquant d’antiquités syriennes : « J’ai trouvé beaucoup de pièces, environ 65, une rare à environ 75 000 dollars et les autres entre 4000 et 5000 dollars. […] Chaque pièce trouvée circule d’un trafiquant à un autre. La chaine de ventes continue jusqu’à ce que les pièces parviennent dans les mains d’un collectionneur. ». 6 min à 7 min. URL : http://www.france24.com/fr/20150501-reporters-antiquites-syriennes-trafic-passeurs-patrimoine-turquie-syrie
(59) Ibid. 2. Extrait : « Je suis tombé hier sur un remarquable reportage du quotidien britannique The Independent. Imaginez-vous deux minutes dans la peau de cette journaliste venue enquêter à Gaziantep, non loin de la frontière syrienne, côté turc, sur le trafic d’œuvres d’art. Elle n’est là que depuis quelques heures et déjà, elle a des rendez-vous. On lui montre des sacs entiers de pièces de monnaies antiques, des photos de manuscrits chrétiens du XIIIème siècle (pas chers) et surtout une tablette couverte d’écriture cunéiforme. Un joyau de 4.000 ans d’âge racontant les victoires de deux rois mésopotamiens. Une merveille digne du Louvre. C’est en rentrant à Londres et en montrant la photo à des spécialistes que la journaliste s’est rendue compte de l’immense valeur de la tablette. » […]L’important c’est que de pareilles merveilles sont visiblement échangées tous les jours à Gaziantep qui est devenue une sorte de marché de gros ou de demi-gros pour écouler le pillage systématique des trésors archéologique d’Irak et de Syrie. […] Et la mésaventure de la journaliste de The Independent montre combien ce marché est désormais parfaitement huilé et organisé. Visiblement, les revendeurs n’ont pas grand-chose à craindre et, par contre, beaucoup de choses à vendre. ». URL : http://www.franceinter.fr/emission-geopolitique-le-pillage-a-grande-echelle-du-patrimoine-archeologique-irakien-et-syrien
Ibid. 16. Extrait : « Certains marchands et antiquaires profitent de la basse saison pour vendre des antiquités issues des pillages. » 43,30 min à 44,20 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=Ee6Z60JFf9E
(60) Ibid. 16. Extrait : « La route des trafiquants terroristes s’arrête en Syrie et en Jordanie où d’autres réseaux se chargent ensuite de répartir les œuvres d’arts en Europe et aux États-Unis. » 18,30 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=Ee6Z60JFf9E
(61) Ibid. 24. Interview d’Hédi Aouidj, reporter : « Selon les archéologues, lorsqu’une pièce est sortie de son contexte et revendue, le contexte historique est perdu à tout jamais. […] Les pièces peuvent se retrouver dans les collections de riches propriétaires en Europe ou dans un pays arabe. » 13,30 min à 13,45 min. URL : http://www.france24.com/fr/20150501-reporters-antiquites-syriennes-trafic-passeurs-patrimoine-turquie-syrie
(62) Rapport TEFAF Art Market, « Global art sales in 2014 », The European Fine Art Foundation, Site de l’Observatoire de l’Art contemporain, Rubrique : Tendance à suivre, 11 mars 2015, 3 pages. URL : http://www.tefaf.com/media/tefafmedia/TEFAF%202015%20-%20PB%208%20-%20Global%20art%20sales%20in%202014%20break%20all%20known%20records%20EN.pdf
(63) Ibid. 16. Extrait : « De nombreuses antiquités illégales sont saisies dans de nombreuses parties du Monde : Aux Émirats, aux États-Unis, au Pérou, en Arabie saoudite » 19,05 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=Ee6Z60JFf9E
Et Extrait : « Les États-Unis, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, les Pays Bas, l’Espagne, le Japon, le Canada (sont autant de pays de destination) d’objets d’art pillés de l’Irak. » 19,50 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=Ee6Z60JFf9E
(64) Ibid. 5. Interview d’Arnaud Roy : « En Europe, la portée d’entrée ce sont des pays comme la Hollande, le Luxembourg, la Belgique parce que dans ces pays la législation sur le trafic est moins sévère que dans un pays comme la France. » 2 min à 2,10 min. URL :http://www.franceinter.fr/emission-le-zoom-de-la-redaction-le-trafic-des-antiquites-du-sang-ou-le-pillage-par-daech
(65) FRAYSSE Bertrand, « La vérité sur le trafic d’antiquités de l’État islamique », Challenges, Rubrique : Monde, Moyen-Orient, 22 février 2016. Extrait : « La plupart des belles pièces n’ont pas réapparu, confirme Edouard Planche, responsable de la lutte contre les trafics culturels à l’Unesco. Nombre d’entre elles se trouvent sans doute dans des ports francs – Genève, Luxembourg, Singapour ou Shanghai -, ou bien dans des collections privées dans les pays du Golfe. » URL : http://www.challenges.fr/monde/moyen-orient/20160219.CHA5279/la-verite-sur-le-trafic-d-antiquites-de-l-etat-islamique.html
(66) Ibid. 26. Interview de France Demarais, directrice de l’ICOM, ONG en charge de la lutte contre le trafic illicite de biens culturels « Souvent l’identification de ce trafic s’effectue à posteriori parce que les œuvres qui sont pillées aujourd’hui ou demain, elles ne referont probablement surface que dans quelques années. Nous devons toutefois être vigilants maintenant car c’est en ce moment qu’elles traversent les frontières. Après le pillage du musée de Bagdad en 2003, ce n’est seulement que cinq ou dix ans plus tard que beaucoup de ces œuvres ont pu être interceptées. » 3,10 min à 3,30 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=9Gd6oyHbq8Q
(67) Ibid. 28. Entretien Édouard Planche, chargé de la lutte contre le trafic illicite de biens culturels à l’UNESCO : « les pièces feront surface sur le marché à la faveur d’une revente ou d’une succession » URL : http://www.telerama.fr/scenes/comment-mettre-fin-au-pillage-d-oeuvres-d-art-en-irak-et-en-syrie,128493.php
(68) MEIGNAN Géraldine, « Trafic d’antiquités : l’ombre de Daech sur le marché de l’art », L’Express, Rubriques : Actualité, Culture, Arts, 28 août 2015. URL : http://www.lexpress.fr/culture/art/trafic-d-antiquites-l-ombre-de-daech-sur-le-marche-de-l-art_1709720.html
(69) Ibid. 32. URL : http://www.lexpress.fr/culture/art/trafic-d-antiquites-l-ombre-de-daech-sur-le-marche-de-l-art_1709720.html
(70) Ibid. 24. Extrait : « Les amateurs d’antiquités peuvent ainsi consulté les disponibilités sur le marché syrien grâce à Internet. Beaucoup d’entre eux utilisent les réseaux sociaux, dont Facebook, où des pages comme « Commerce d’antiquités. Vente et achat des antiquités : tableaux, pièces et statues » 6,30 min à 6,50 min. URL : http://www.france24.com/fr/20150501-reporters-antiquites-syriennes-trafic-passeurs-patrimoine-turquie-syrie
Ibid. 26. Interview de France Demarais, directrice de l’ICOM, ONG en charge de la lutte contre le trafic illicite de biens culturels « Par la démocratisation d’Internet, les acheteurs sont partout. Ils ne sont plus seulement sur les marchés traditionnels qui étaient auparavant les États-Unis et l’Europe bien que ces pays demeurent des marchés très importants. » 8,55 min à 9,15 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=9Gd6oyHbq8Q
(71) Ibid. 16. Extrait : « Des milliers d’antiquités issues du trafic ont été vendues par des groupes terroristes irakiens, dans des salle de ventes comme Christies, pour financer leurs activités. » 2,30 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=Ee6Z60JFf9E
(72) Ibid. 16. Extrait : « Si les maisons de vente aux enchères ont l’obligation de préciser l’historique de l’objet d’art proposé, des incohérences sont parfois constatées entre les descriptifs des objets et les certifications qui leur sont associés. » 23,50 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=Ee6Z60JFf9E
(73) Ibid. 25. Extrait « Sacrifices humains et patrimoine culturel sont « intrinsèquement liés » et que pour qu’un pays puisse se reconstruire, pour qu’un peuple puisse se reconstruire la guerre et des atrocités, le patrimoine est vital dans la mesure où cela fait partie de l’identité. » 5,25 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=9Gd6oyHbq8Q
(74) Ibid. 25. Interview de France Demarais, directrice de l’ICOM, ONG en charge de la lutte contre le trafic illicite de biens culturels « Tous les jours, nous sommes en contact avec les fonctionnaires des musées locaux afin de mettre en place des projets de prévention avec certains musées qui ont été sécurisé, comme le musée de mosaïques de Mari, grâce à des collègues syriens sur place que nous avons pu aider indirectement via la Turquie ou d’autres pays. 11,20 min à 12 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=9Gd6oyHbq8Q
(75) Ibid. 24. Témoignage d’Hussein, trafiquant d’antiquités syriennes : « Les enquêtes sont menées auprès des réfugiés syriens grâce au bouche à oreille. Le trafic fait vivre beaucoup de petites mains mais aussi de gros poissons qui profitent de la guerre pour s’enrichir. » 8,25 min à 8,35 min. URL : http://www.france24.com/fr/20150501-reporters-antiquites-syriennes-trafic-passeurs-patrimoine-turquie-syrie
(76) Ibid. 24. Témoignage d’Hussein, trafiquant d’antiquités syriennes : « En Turquie, certains réfugiés syriens font du trafic, tandis que d’autres luttent contre ce même trafic en travaillant par exemple pour l’UNESCO et Interpol pour collecter des informations sur les trafics. » 7,35 min à 8 min. URL : http://www.france24.com/fr/20150501-reporters-antiquites-syriennes-trafic-passeurs-patrimoine-turquie-syrie
(77) IZEMBARD Antoine, « Comment la Syrie tente de sauver son patrimoine face à l’État islamique », Challenges, Rubrique Challenge soir, 5 janvier 2016. Interview de Maamoun Abdulkarim, directeur des Antiquités et des Musées de Syrie : « J’ai 2.500 fonctionnaires qui œuvrent pour sauver ce patrimoine syrien. Dans les territoires contrôlés par le gouvernement, on travaille normalement. C’est aussi le cas dans les zones tenues par les rebelles, où l’on s’appuie notamment sur les élites tribales religieuses. Nous avons plus de 1.000 fonctionnaires dans ces zones. Mais malheureusement, nous avons aussi 200 fonctionnaires qui sont dans les régions où se trouve Daech, à Palmyre, Deir ez-Zor ou Raqqa. On leur envoie un salaire mais ils ne travaillent pas. Ce serait trop dangereux. » URL : http://www.challenges.fr/challenges-soir/20160105.CHA3496/comment-la-syrie-tente-de-sauver-son-patrimoine-face-a-l-etat-islamique.html
(78) Ibid. 24. Interview d’Hédi Aouidj, reporter : « Dès le début de la guerre, les musées, comme le Louvre, et les autorités culturelles syriennes avaient mis en place des coopérations pour aider la Syrie à maintenir son patrimoine. » 14 min à 14,20 min. URL : http://www.france24.com/fr/20150501-reporters-antiquites-syriennes-trafic-passeurs-patrimoine-turquie-syrie
(79) Résolution 2199 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, Publications des Nations unies, New York, S/RES/2199 (2015), 12 février 2015, 8 pages. URL : http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp?symbol=S/RES/2199(2015) Ibid. 25. Interview de France Demarais, directrice de l’ICOM, ONG en charge de la lutte contre le trafic illicite de biens culturels « On arrive rarement à repérer les acheteurs. On peut repérer les vendeurs, les revendeurs. En ce moment, par exemple, la résolution 2199 des Nations unies prévoit que si quelqu’un se rend responsable de tentative de prise de profit par ces antiquités ou de financement de l’État islamique, le Conseil de Sécurité peut vous placer sur la « Al-Quaïda & Daech Watch List ». Des outils et une législation internationale existent donc. » 9,20 min à 10 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=9Gd6oyHbq8Q
(80) Communiqué de presse ICOM, « Liste rouge d’urgence des biens culturels irakiens en péril », Comité International des Musées (ICOM), Site de l’ICOM, Rubrique : Communiqués de presse, 1er juin 2015, 16 pages. URL : http://icom.museum/communiques-de-presse/communique-de-presse/article/liste-rouge-durgence-des-biens-culturels-irakiens-en-peril-un-outil-de-licom-pour-combattre/L/2/
Ibid. 25. Interview de France Demarais, directrice de l’ICOM, ONG en charge de la lutte contre le trafic illicite de biens culturels « Les listes rouges ont pour but de sensibiliser les acheteurs, les marchands, les douaniers, les forces de l’ordre. Il s’agit d’une façon pour eux les types d’objets à ne pas laisser passer par les frontières par exemple. C’est un outil de sensibilisation pour tous. » 7,10 min à 7,25 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=9Gd6oyHbq8Q
(81) Ibid. 25. Interview de France Demarais, directrice de l’ICOM, ONG en charge de la lutte contre le trafic illicite de biens culturels « Les moyens de sanction sont trop faibles. À ce titre, le Pape, les pouvoirs publics, les dirigeants commencent à s’y intéresser alors qu’avant ce problème n’était que considéré comme un bête problème culturel. Aujourd’hui, c’est devenu un enjeu de sécurité publique et de criminalité. » 10,40 min à 11,05 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=9Gd6oyHbq8Q
Ibid. 21. Interview d’Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO, « une coalition internationale est attendue contre les trafics de biens culturels illicites en Syrie et en Irak. » 2,35 min. URL : http://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-18h/oeuvres-dart-detruites-par-daech-lunesco-se-tourne-vers-la-cour-penale
(82) Ibid. 25. Extrait « Cette situation se retrouve également par delà le Moyen-Orient comme en Libye où « les vestiges sont désormais en danger en raison du chaos qui y règne depuis la chute de Muammar Khadafi en 2011 et l’arrivée de Daech ces derniers mois » 1,40 min à 1,55 min URL : https://www.youtube.com/watch?v=9Gd6oyHbq8Q
Ibid. 25. Témoignage de Khaled Ghellali, conseiller culturel adjoint à l’Ambassade de France en Libye « Cette situation se retrouve également par delà le Moyen-Orient comme en Libye où « les vestiges sont désormais en danger en raison du chaos qui y règne depuis la chute de Muammar Khadafi en 2011 et l’arrivée de Daech ces derniers mois » 2,10 min. URL : https://www.youtube.com/watch?v=9Gd6oyHbq8Q

La nouvelle diplomatie française au Moyen-Orient

Académie de Géopolitique de Paris

http://www.academiegeopolitiquedeparis.com/index.php?option=com_content&view=article&id=107:la-nouvelle-diplomatie-francaise-au-moyen-orient&catid=8&Itemid=101&lang=fr

Colloque International

La nouvelle diplomatie française au Moyen-Orient
23 Juin 2016 – 14H00 – 19H00

À LA SORBONNE  dans l’amphi Cauchy

Au 17 rue de la Sorbonne, traverser la Cour d’honneur, longer
l’amphi Richelieu par la droite et dans la Galerie Richelieu prendre
l’escalier F jusqu’au 3e étage où se trouve l’amphi Cauchy

Dans le cadre de ses analyses des grandes questions géopolitiques du monde d’aujourd’hui, l’Académie de Géopolitique de Paris, organise le jeudi 23 Juin 2016 de 14H00 à 19H00 à l’université de la Sorbonne, un colloque intitulé « La nouvelle diplomatie française au Moyen-Orient », à l’occasion duquel des personnalités de renom, académiciens, diplomates et des chercheurs spécialisés de la question apporteront leurs éclaircissements sur ce sujet.

L’objectif du colloque est d’analyser en profondeur l’évolution récente de la diplomatie française, en mettant en lumière ce qui a pu conduire le Quai d’Orsay et les responsables politiques gouvernementaux à donner une autre impulsion que celle qui l’avait précédée et qui avait caractérisée la recherche d’autonomie de la France vis-à-vis des têtes du condominium américano-soviétiques pendant la guerre froide, ainsi la continuité de sa politique arabe face aux stratégies anglo-saxonnes. Les contributions des intervenants permettront d’évaluer les effets, la crédibilité et l’avenir de cette nouvelle politique et de ces nouveaux développements sur la scène internationale, et ce, à l’égard des acteurs traditionnels et modernes, étatiques et non-étatiques.

L’Académie de Géopolitique de Paris reste fidèle à sa vocation d’animer librement des débats aux thématiques inédites et originales et c’est ainsi qu’elle a instruit que les travaux des meilleurs spécialistes sollicités reflètent l’indépendance et l’approche scientifiques de son comité d’organisation. Seront évoqués les raisons profondes de ces changements, voire bouleversements, qui ont conduit à de véritables renversements d’alliances pourtant traditionnelles et ancrées sur le long terme. L’intérêt de l’industrie d’armement pour les pays du Golfe Persique, un certain alignement sur le dispositif américain dans la zone et le mépris affiché pour certaines communautés alliées historiquement mais de peu de poids face aux enjeux financiers et de puissance, seront analysés. De même, la question de la légitimité de ce changement stratégique des acteurs français depuis quinze ans devra être posée notamment face à l’implication réelle de nombreux acteurs internationaux. L’Académie de Géopolitique de Paris fait le choix d’une approche pluridisciplinaire et bénéficiera d’expertises en pointe sur ce dossier

LE PROGRAMME

13h30 : Inscription

Première table ronde

Modérateur : Ali RASTBEEN, Président de l’Académie de Géopolitique de Paris

14h00 : Ali RASTBEEN, Président de l’AGP « La France et le Moyen-Orient »

14h15 : Professeur François GÉRÉ, Fondateur de l’Institut français d’analyse stratégique, «  Où va la diplomatie française? »

14h30 : Sawsan Darwich, Journaliste libanaise, présentatrice du programme «  un regard sur le terrorisme » « La cohabitation problématique entre droits de l’Homme et intérêts économiques »

14h45 : François Belliot, Ecrivain et politologue «les relations franco saoudiennes du point de vue de la sécurité et de la défense »

15h00 : Débat.

15h15 : Fayçal Jalloul, Ecrivain et spécialiste du Monde arabe « Cinq ans de politique étrangère aux printemps arabes »

15h30 : EMMANUEL DUPUY, Président de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE), « La politique française vis à vis de l’Iran entre dessein d’un nouvel équilibre stratégique et stabilité régionale »

15h45-Talal ATRISSI, Doyen de l’école doctorale à l’Université de Libanaise, « La politique française dans le Golfe Persique »

16h00: Débat général.

Deuxième table rond

Modérateur :Philippe KALFAYAN, Juriste, consultant en droit international public et ancien secrétaire général de la FIDH

16h15 : Dr. Elias Lahham, Chef du service de chirurgie à l’hôpital français de Damas, Président du conseil d’administration du Forum National Syrien, « Les conséquences de la politique française en Syrie »

16h30 : Adel khalife, Professeur de Droit international public à l’université libanaise, Faculté de droit et sciences politiques, « la politique étrangère de la France à l’égard du Liban »

16h45 : Rene Naba, Ecrivain et journaliste, spécialiste du monde arabe,

« La France au Moyen orient : un demi-siècle d’infléchissements successifs : De la politique arabe, à la politique sunnite à la politique wahhabite »

17h00 : Débat.

17h30 : Bruno Guigue, Haut fonctionnaire d’Etat français, essayiste et politologue  « La France et la Palestine »

17h45-Jean-Pierre Chevènement, Ancien Ministre d’Etat, de l’intérieur, de la Défense et de l’Éducation nationale, « La diplomatie française au Moyen-Orient »

18h00-Ana Gomes, Député du Parlement européen « La France et l’Union Européenne – Quelle diplomatie au Moyen   Orient? »

18h15 : Débat général.

18h45 : Conclusion : Christophe REVEILLLARD,

UMR Roland Mousnier CNRS/Université Paris-Sorbonne.

L’inscription est gratuite mais obligatoire avant le lundi 20 Juin
Il suffit de remplir le formulaire en cliquant ci-dessous :

Patrice Mouchon Président de l’AFS sera présent accompagné des membres du Conseil d’administration.

L’amitié franco-syrienne en action

déjeuner du 5 juin 2016 au Château de la Chesnaie à Eaubonne à l'AG de l'AMFS

déjeuner du 5 juin 2016 au Château de la Chesnaie à Eaubonne à l’AG de l’AMFS

Le dimanche 5 juin 2016 à l’occasion de son assemblée générale l’Association Médicale Franco-syrienne, Présidée par le Dr Fayez HOCHE, a reçu les administrateurs et Président de l‘Association d’Amitié France-Syrie, Didier Destremau, Alain Corvez, Sami Chatila et Patrice Mouchon..

Nous avons partagé un excellent déjeuner au Château de la Chesnaie à Eaubonne où nos amis et amies médecins syriens et franco-syriens nous ont accueillis chaleureusement dans la joie et la bonne humeur.

Il a été décidé d’organiser notre dîner annuel en commun le 1er octobre 2016 dans un restaurant parisien.

Toutes informations seront données d’ici là.

Cela a fait chaud au coeur de célébrer une fois de plus cette amitié franco-syrienne indispensable en ces moments difficiles.

Merci à tous.

L’Eglise catholique et l’Islam

Le Père Michel Lelong

Le Père Michel Lelong

En ce début du XXIe siècle, en diverses régions du monde,bien des incompréhensions et tensions demeurent entre chrétiens et musulmans. Mais dans l’une et l’autre communautés, de plus en plus nombreux sont les croyants qui découvrent les liens spirituels qui les unissent.

Dans ce contexte nouveau, quel fut, ces dernières années, et quel est aujourd’hui l’enseignement des papes? Ayant consacré sa vie au dialogue interreligieux, le Père Michel Lelong présente dans ce livre des documents peu connus-et pourtant d’une importance majeure-qui témoignent de l’attention portée par Paul VI, JeanPaul II, Benoit XVI et le Pape François aux relations entre l’Eglise catholique et le Monde Musulman.

Edité chez Erick Bonnier  Editions février 2016 www.erickbonnier-editions.com

Le Père Lelong est membre du Conseil d’Administration de l’AFS.

Nous recommandons la lecture de cet ouvrage.

La célèbre rose de Damas flétrie par la guerre

Publié par : AFP

rose 4

(© http://fr.annahar.com) « La rose de Damas »

Elle est l’une des plus anciennes fleurs de l’histoire, connue des parfumeurs et pour ses vertus thérapeutiques. Mais dans la capitale syrienne qui lui a donné son nom et les champs environnants, la rose de Damas se fane.

« La rose de Damas est à l’agonie », soupire le cultivateur Jamal Abbas, en contemplant un champ à el-Mrah, à une soixantaine de kilomètres au nord de la capitale de ce pays déchiré par la guerre depuis cinq ans.

Dans ce village de la région de Nabek, connue pour la production de cette fleur aux 30 pétales, les terres cultivées ont diminué de plus de 50% et la tradition de la cueillette se perd, des familles entières ayant fui les combats qui ont opposé régime et rebelles.

L’accès aux champs a un temps été coupé et le festival de la rose annulé, privant el-Mrah de sa principale source de revenus.

Avec le retour au calme dans cette région d’où les insurgés ont été chassés en 2014, le festival, dont l’édition 2016 avait lieu dimanche, a repris. Mais la production ne s’en est pas remise.

« On est passé de 80 tonnes en 2010 à 20 tonnes cette année en raison de la guerre, en plus de la sécheresse », affirme Hamza Bitar, un autre agriculteur de 43 ans, qui a « appris à marcher dans ces champs ».

Avant la guerre en 2011, « des commerçants libanais venaient acheter les pétales de roses par dizaines de tonnes pour les exporter en Europe », affirme-t-il. Et « les parfumeurs français faisaient la distillation des pétales asséchés pour en produire l’huile essentielle ».

Exportée en Europe notamment lors des croisades, cette rose millénaire est cultivée depuis dans d’autres pays dont la France, le Maroc, l’Iran ou encore la Turquie.

Grâce à son odeur à la fois riche et suave, la rose de Damas, qui pousse naturellement en mai mais peut être cultivée tout au long de l’année, est la fleur la plus utilisée pour la production de l’huile essentielle des parfums et produits cosmétiques.

Les spécialistes jurent par ses vertus thérapeutiques (anti-infectieuse, relaxante) et l’eau de rose est utilisée au Moyen-Orient comme boisson rafraîchissante en été, dans les douceurs orientales, pour parfumer les mosquées ou encore comme porte-bonheur dans les mariages.

En Occident, on la retrouve dans la littérature et la poésie, comme dans des sonnets de Shakespeare.

– Rose contre poudre à canon –

Dans la capitale syrienne et sa province, la rose ornait les jardins, les bords de route et les balcons, si bien qu’elle était un symbole pour les Damascènes. Mais la baisse de la production et le manque d’entretien la rendent désormais discrète.

Pour les producteurs et commerçants, cette agonie symbolise celle d’un peuple et d’un pays déchirés par un conflit destructeur, qui a fait plus de 270.000 morts et des millions de réfugiés.

© AFP / LOUAI BESHARA "Collecte de roses de Damas à el-Mrah, près de la capitale syrienne, le 11 mai 2016"

© AFP / LOUAI BESHARA « Collecte de roses de Damas à el-Mrah, près de la capitale syrienne, le 11 mai 2016 »

Abou Bilal, 52 ans, avait une distillerie de roses séchées à Aïn Tarma, dans la Ghouta orientale, devenue fief de la rébellion. Il a dû la fermer dès la première année de guerre.

« A Douma, on sentait les effluves de la rose. Aujourd’hui, on me dit qu’on n’y sent plus que la poudre à canon », dit-il en référence à la principale ville de la Ghouta.

Il travaille aujourd’hui dans une parfumerie orientale dans un souk du Vieux Damas.

Selon les marchands interviewés par l’AFP dans le souk, où il ne reste plus que deux distilleries contre huit avant la guerre, trois tonnes de roses séchées font environ un kilo d’huile essentielle.

« Aujourd’hui, il y a à peine 250 grammes d’huile à vendre sur tout le marché », regrette Abou Bilal.

© AFP / LOUAI BESHARA "De l'eau de rose fabriquée à partir de la rose de Damas servie à el-Mrah, près de la capitale syrienne, le 11 mai 2016 "

© AFP / LOUAI BESHARA « De l’eau de rose fabriquée à partir de la rose de Damas servie à el-Mrah, près de la capitale syrienne, le 11 mai 2016 « 

Bien que cultivée dans d’autres pays, « la rose venue de Damas est unique, car son odeur est plus capiteuse, sa qualité est meilleure et elle produit plus d’huile », explique-t-il. « Les compagnies (pharmaceutiques et cosmétiques) et nos clients dans le Golfe aiment acheter l’original, c’est une fierté pour eux ».

Agriculteur octogénaire à el-Mrah, Amine Bitar a passé sa vie à récolter la rose. « La relation avec la rose n’est pas simplement commerciale, elle fait partie de notre famille », confie-t-il tristement, en rassemblant des fleurs dans un panier.

Pour lui, la rose de Damas « ne reviendra à la vie que lorsque la guerre sera finie ».

Médiation interculturelle

Patrice Mouchon, Président de l’AFS

Colloque sur la Médiation interculturelle : l’expérience de la co-médiation franco-arabe

Le Centre de médiation et d’arbitrage près la Chambre de commerce franco-arabe organise mercredi 1er juin aux Salons Arts et Métiers à Paris, la septième édition de son colloque annuel sur le thème : « la médiation interculturelle ».

Cette rencontre, devenue au fil de ses éditions, un rendez-vous incontournable pour tous les professionnels du droit, rassemble à chaque édition une centaine de juristes, d’avocats, et d’éminents professeurs arabes et français, qui contribuent par leur présence et leur participation active aux débats à enrichir cette réunion hautement attendue.

Pour vous donner un avant-goût de cette réunion, riche par la contribution des différents intervenants français et arabes et intense par la qualité des débats quelle suscite, nous avons demandé au Président du Centre de médiation et d’arbitrage près de la CCFA, Maître Patrice Mouchon, ainsi qu’à Maître Martine Bourry d’Antin et Maître Zineb Hamzi de nous donner un avant-goût des idées clé qui seront débattues lors de ce colloque.

Article complet

De la vérité de l’information.

Depuis le commencement des événements en Syrie en mars 2011 qui se sont progressivement transformés en conflit armé et insurrectionnel puis international, une autre guerre a commencé, dès le début, celle de l’information ou plus exactement de la manipulation de l’information.

Lorsque l’on est un honnête citoyen, ou une association comme la nôtre nous suivons l’actualité, rencontrons des journalistes, des hommes politiques, des spécialistes de géopolitique, des représentants des états français et syrien, des fonctionnaires, des diplomates et de simples citoyens se trouvant sur place et portant témoignage pour nous faire une opinion et analyser comment contribuer au respect des peuples, au dialogue et à la paix. Nous organisons des colloques, invitons des intervenants sérieux en vue de contribuer à une information plus équilibrée pour respecter notre engagement de neutralité. Ce n’est pas une tâche très facile. Malgré mille précautions, il nous arrive d’être accusés de pactiser avec l’ennemi, mais quel ennemi ? Nos lecteurs, nos adhérents et sympathisants et non sympathisants, hommes politiques seraient bien inspirés de prendre le temps de la réflexion. Ce temps pourrait passer par la lecture d’ouvrages dont les auteurs ont su prendre du recul. C’est ainsi que nous vous recommandons de lire l’excellent ouvrage de Michel Lemay intitulé VORTEX. La vérité dans le tourbillon de l’information publié aux éditions Québec Amérique inc en 2014.
L’auteur met en relief, à la suite d’une analyse rigoureuse, « qu’une partie de l’information que nous livre la presse est fausse. Ou recueillie, mise en forme et présentée de manière à manipuler, ce qui revient au même »…

« Parce que le public sait qu’on le trompe et qu’on le regarde de haut, le cynisme progresse et la confiance recule. »
« Ce n’est évidemment pas toute l’information qui est fausse. La vaste majorité des journalistes sont immergés, on aurait envie de dire coincés, dans un système, une culture, une mentalité qui ne changera pas facilement. Et ce système tolère, voire cultive et met en vedette l’information fausse, avec laquelle doit cohabiter comme elle peut, l’information honnêtement faite, qui ne part pas gagnante ».

A la lumière de cette analyse critique qui ne doit pas épargner les gouvernements ou ceux que la classe politique et la presse appellent le Régime de Bachar El-Assad, nous prenons le risque de publier deux types d’informations sur la situation à Alep à l’heure où les belligérants ont accepté une suspension très provisoire des hostilités.
Il s’agit d’une interview du Dr Antaki qui réside et travaille à Alep et un compte rendu d’Assawra – الثورة Site du Mouvement Démocratique Arabe
موقع الحركة العربية الديمقراطية.

https://assawra.blogspot.fr/2016/05/syrie-retour-au-calme-alep-grace.html

http://arretsurinfo.ch/alep-linformation-mensongere-continue-par-nabil-antaki/

On pourra constater que même des personnes modérées relatent les évènements d’une manière différente.
Cependant le témoignage de l’un et la position de l’autre méritent l’attention à égalité de traitement pour comprendre les évènements.
Car au-delà d’un problème classique de la vérité de l’information ou d’un témoignage, il apparait de plus en plus urgent de dire la vérité afin que les négociations de paix puissent progresser et que le peuple syrien trouve les voies et moyens de la réconciliation. Les grandes puissances devraient aider à faire éclore cette vérité et de contribuer à voir la réalité d’un conflit qu’elles ont alimenté en fonction de leurs propres intérêts.
Le Bureau de l’Association France Syrie. A Paris le 10 mai 2016.

Attentats du 22 mars 2016 en Belgique

Motion de soutien du Conseil d’Administration de l’Association d’Amitié France Syrie

Face aux attaques terroristes qui viennent de frapper Bruxelles, mardi 22 mars 2016, après les attentats perpétrés en France l’année dernière le Conseil d’Administration de l’AFS tient à exprimer sa solidarité et son soutien aux victimes de ces attentats meurtriers, à leurs familles et à leurs proches ainsi qu’au peuple belge. Lire la suite