Auteur : AFS
Accueil des Syriens : La France est-elle exemplaire ?
Les statistiques 2015 publiés par la Direction générale des étrangers en France (DGEF) portent à peine trace du million de réfugiés qui a franchi les portes de l’Europe cette année-là. Preuve que l’importance des migrants dans le débat public est bien inversement proportionnelle à leur présence sur leur territoire.
Seul indice d’une année hors du commun, le nombre des demandeurs d’asile déposés dans l’hexagone a crû sensiblement. Cette hausse du nombre des dossiers enregistrée s’est faite en septembre et sur le dernier semestre.
Au 31 décembre, la France comptabilisait 22% de demandeurs supplémentaires par rapport à 2014. Mais, elle plafonne à 79.100 dossiers quand l’Allemagne a enregistré
Plus de 400.000 fin novembre (Source : Eurostat) et en escompte beaucoup plus une fois le retard rattrapé. Même si elle est réduite, cette hausse est le seul indicateur concret en France de cette crise migratoire.
Enfin, la France n’a pas multiplié sa délivrance de visas d’asile. Octroyés dans le but de permettre aux futurs réfugiés de venir déposer une demande d’asile en France, ceux-ci n’ont bénéficié qu’à 1.800 Syriens et 2.286 Irakiens. La DGEF précise « qu’elle a offert d’autres voies d’entrée comme l’octroi d’autres types de visas classiques » aux Syriens.
Cependant l’administration ne dit pas lesquels, et tait les nationalités qui ont majoritairement essuyé les 358.771 refus de visas en 2015 (en hausse de 17,6% par rapport à 2014).
L’ingrat parcours des demandeurs d’asile.
D’autre part, la nouvelle loi asile en vigueur en France depuis le 1er novembre 2015, devait « simplifier la procédure », mais en fait condamne le demandeur d’asile à la clandestinité tant que l’Etat n’est pas en mesure d’enregistrer plus rapidement.
Ainsi, un réfugié doit demander auprès d’une association un rendez-vous qu’il obtiendra quatre mois plus tard, pour être « préenregistré. En attendant, il n’est qu’un sans-papier qui n’est pas comptabilisé comme demandeur d’asile.
L’embouteillage à l’enregistrement des demandes n’a pas été supprimé mais l’a déplacé en amont, en faisant porter le poids à l’association qui dans chaque département préenregistre, délestant de la sorte les préfectures.
Depuis la mise en place de la réforme de l’asile, le travail est devenu épuisant dans les associations assurant le préenregistrement. (France Terre d’Asile à Paris et IDF notamment). (in Le monde. 22 janvier 2015)
Nous publions in extenso une étude parue à ce sujet sur le site de la CIMADE le 4 Décembre 2015 : http://www.lacimade.org/poles/defense-des-droits/nouvelles/4868-Accueil-des-Syriens—la-France-est-elle-exemplaire–
« La France a-t-elle encore une politique au Moyen-Orient ? »
« La France a-t-elle encore une politique au Moyen-Orient ? » était le thème d’un colloque organisé par l’IREMMO et Orient XXI au Sénat le 2 octobre dernier.
Remerciements de Patrice Mouchon
Monsieur Patrice Mouchon, Président de l’AFS , très sensible aux marques de sympathie, d’affection et d’union dans la prière que vous lui avez témoignées, lors du rappel à Dieu de son épouse, vous adresse ses sincères remerciements.
Condoléances à Patrice Mouchon, Président de l’AFS
Accueil de 25.000 réfugiés syriens en France
L’État se prépare à accueillir 24.000 réfugiés supplémentaires sur les deux prochaines années a annoncé François Hollande le 7 septembre. «C’est le devoir de la France, où le droit d’asile fait partie intégrante de son âme, de sa chair» a déclaré le chef de l’Etat. Jusqu’à présent, la France avait pris un engagement de principe pour l’accueil de 9.000 réfugiés et demandeurs d’asile. «J’espère que tous les Etats membres agiront avec le même courage» a salué la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini.
La solidarité s’organise pour l’accueil des réfugiés syriens en France
Ainsi, environ 8 500 personnes se sont réunies à Paris, samedi 5 septembre après-midi, sous les mots d’ordre « Pas en notre nom » ou encore « Welcome Refugees » pour manifester leur solidarité avec les migrants.Ce rassemblement, lancé en début de semaine via les réseaux sociaux, se voulait avant tout « citoyen ».