La côte syrienne s’allonge sur plus de 17.5 Km de plages infinies et de vertes montagnes.
Couvertes de forêts et de maquis, ces dernières ponctuent les rivages et inclinent leurs pentes douces vers la mer. La côte offre ce même spectacle depuis Ras-AI Bassit au Nord jusqu’à Tartous au Sud. Lattaquié est le port principal de la Syrie en Méditerranée (1 86 Km au sud-ouest d’Alep). C’est l’une des cinq villes fondées par Séleucos Nikator au Ille siècle avant J.-C, qui lui donna le nom de sa mère Laodicée. Mais la ville n’a conservé que peu de choses des siècles passés : quatre colonnes et un arc d‘un grand monument romain remontant à Septime Sévère et un bel édifice ottoman, khan Eddukhan, devenu aujourd’hui l’un des musées syriens les plus importants.
Véritable poumon économique de la Syrie, Lattaquié attire également les touristes. A 16 km au nord se trouve l’un des sites historiques les plus célèbres dans le monde : Ras-Shamra, siège de la Royauté d’Ugarit qui du XVIe au XIIe siècle avant J.-C. connut son âge d’or tant au plan de l’organisation administrative qu’au plan de la culture de la diplomatie, du droit, de la religion et de l’économie. C’est Ugarit qui offrit à l’humanité le premier alphabet du monde auquel les langues occidentales doivent d’exister.
Auteur : AFS
Tourisme et principales villes de Syrie : LA RÉGION DU SUD Dara’a

Dara’a (l00 km, sud de Damas)
Tourisme et principales villes de Syrie : LE DÉSERT ET LA RÉGION DE L’EST
Raqqa
La Thawra
Cette ville nouvelle sortie du sable est la ville du barrage de l’Euphrate, la réalisation économique et sociale la plus importante de la Révolution en Syrie. Le président AI-Assad l’inaugura en Juillet 1973. Le barrage mesure 4 500 m de longueur et 60 m de hauteur pour une largeur de 512 m à la base. Le lac al Assad, créé par cet ouvrage, s’étend sur 80 kilomètres de long et couvre une superficie de 630 km2. Cette masse d’eau de 12 milliards de m3 produira plus de 800.000 kW/ho d’électricité. Il permettra l’irrigation de 640 000 ha ce qui représente plus du double des terres irriguées actuellement dans toute la Syrie. Grâce à la coopération entre la Syrie et l’UNESCO, les vestiges qui se trouvaient dans le périmètre d’inondation du lac sont pour la plupart exposés dans le musée d’Alep.
Deir Ez-Zor (320 Km, sud-est d’Alep) Cité très ancienne qui portait le nom de Ouzara et qui vit de nombreux conquérants et des armées entières, ainsi que des caravanes de commerce traverser l’Euphrate. La construction du barrage et la découverte du pétrole dans la région lui font jouer aujourd’hui un rôle économique important. Elle est aussi le point à partir duquel on part à la découverte des antiquités mésopotamiennes, les rives de l’Euphrate et celles de son affluent al-Khabour ayant vu naître et se développer les plus grandes civilisations humaines.
Halabiya et Zalabiya
Au cœur du désert Syrien, une oasis de colonnes et de palmiers : Palmyre, dont les ruines se dressent, immenses, pour raconter sa grandeur.
L’oasis se situe à proximité d’une source chaude nommée Afqa, déjà citée dans l’un des manuscrits assyriens remontant au XXème siècle avant J-C. et mentionnée également dans les tablettes de Mari. Palmyre fut de tout temps une étape idéale pour les caravanes qui se déplaçaient entre l’Irak et la Syrie et pour celles qui empruntaient la route de la soie allant des confines de la Chine à la Méditerranée.
Cette situation exceptionnelle a entraîné, depuis les temps les plus reculés, la constitution d’une agglomération humaine composée d’Araméens et d’Arabes Nabatéens. Palmyre a tenté avec habileté de coexister avec l’Empire romain et l’Empire Perse mais ses intérêts étaient davantage liés à ceux de Rome car les Perses aspiraient toujours à la possession des embouchures du Tigre et de l’Euphrate ; menaçant d.’étouffer le négoce des Palmyréniens.
Lorsque les Romains conquirent la Syrie, Palmyre prélevait de lourdes taxes sur les marchandises transportées par les caravanes. De même, elle louait ses fameux escadrons de cavaliers et de lanciers à l’armée romaine. D’une ambition illimitée et animée du désir de se débarrasser de l’hégémonie romaine, Zénobie, seconde épouse du gouverneur arabe de Palmyre, prit le pouvoir à sa mort. Elle ne tarda pas à devenir l’une des femmes les plus célèbres du monde et une figure légendaire dans les contes de l’Orient et de l’Occident en raison de ses qualités exceptionnelles.

La côte syrienne
La côte syrienne s’allonge sur plus de 17.5 Km de plages infinies et de vertes montagnes.
Couvertes de forêts et de maquis, ces dernières ponctuent les rivages et inclinent leurs pentes douces vers la mer. La côte offre ce même spectacle depuis Ras-AI Bassit au Nord jusqu’à Tartous au Sud. Lattaquié est le port principal de la Syrie en Méditerranée (1 86 Km au sud-ouest d’Alep). C’est l’une des cinq villes fondées par Séleucos Nikator au Ille siècle avant J.-C, qui lui donna le nom de sa mère Laodicée. Mais la ville n’a conservé que peu de choses des siècles passés : quatre colonnes et un arc d‘un grand monument romain remontant à Septime Sévère et un bel édifice ottoman, khan Eddukhan, devenu aujourd’hui l’un des musées syriens les plus importants.
Véritable poumon économique de la Syrie, Lattaquié attire également les touristes. A 16 km au nord se trouve l’un des sites historiques les plus célèbres dans le monde : Ras-Shamra, siège de la Royauté d’Ugarit qui du XVIe au XIIe siècle avant J.-C. connut son âge d’or tant au plan de l’organisation administrative qu’au plan de la culture de la diplomatie, du droit, de la religion et de l’économie. C’est Ugarit qui offrit à l’humanité le premier alphabet du monde auquel les langues occidentales doivent d’exister.
Encadré :
Ministère du Tourisme en Syrie
Rue Barada – B.P. 6642 – Damas
Tél. : + 963 (11) 22 10 122
Fax : + 963 (11) 22 42 636
www.syriatourism.org
Tourisme et principales villes de Syrie : LA RÉGION DU NORD Alep
Alep (350 km au nord de Damas)
Dans la capitale de la Syrie du nord, les souks forment un labyrinthe sur deux hectares.
Tourisme et principales villes de Syrie : Kuneitra
Ce mouhafazat est situé au sud-ouest de la république Arabe Syrienne. Sa superficie atteint 1860 km2. Le mot Quneitra est le diminutif du terme Qantara (pont). C’est donc un point de passage qui mène à la Palestine, la Jordanie, au Liban et à la Syrie et cette position stratégique le rend très convoité. Il est connu sous le nom du Golan et se distingue par la variété de son relief. Le sommet de Jabal esh Sheikh (Mont Hermon) culmine à 2 814 m. et surplombe le lac de Tibériade (212 m).
Les habitants prennent des cures thermales d’eaux minérales à Hemmé au sud car le Mouhafazat est réputé pour ses sources à fort débit et ses eaux abondantes qui se jettent dans les deux rivières du Jourdain et Yarmouk.
Tourisme et principales villes de Syrie : LA RÉGION DU CENTRE Homs
Homs (160 km ou Nord de Damas)
Aujourd’hui encore, les oléoducs modernes qui passent par Homs confèrent à cette ville un rôle économique particulier. Mais la véritable particularité de Homs apparaît à travers les personnages historiques auxquels elle a donné le jour : la famille de Bassius, gouverneur de Homs, par le mariage de sa fille avec le tout puissant Empereur Septime Sévère donna à l’Empire Romain trois de ses césars à savoir, Caracalla, Héliogabale et Sévère Alexandre. C’est à Homs également que le philosophe Cassius Longin, Premier Conseiller à la cour de la Reine Zénobie, et le médecin Mar Elian, virent le jour.
A quinze kilomètres de Homs, se trouve le célèbre lac Qattiné, étendue d’eau très poissonneuse de près de 60 km2 de superficie et théâtre de l’une des batailles les plus importantes de l’histoire Opposant au IIIème siècle avant J.-C Hittites et Egyptiens conduits par Ramsès II.
Tourisme et principales villes de Syrie : Suweyda
(90 km, sud-est de Damas)
Bosra
Bosra est une ville aux multiples couleurs, elle a été tour à tour nabatéenne, romaine, byzantine, islamique.
C’est aux Nabatéens que revient le mérite d’avoir fait de Bosra une ville rayonnante, le pendant septentrional de Pétra. Son économie est alors basée sur l’agriculture et le commerce caravanier.
Tourisme et principales villes de Syrie : Damas


Le premier Ministre François Fillon, en visite à Damas le 20 février 2010
Le premier Ministre, François Fillon a effectué le 19 février une visite de 24 heures à Damas. Il était le premier chef du gouvernement français à se rendre en Syrie depuis 1977. Il a rencontré le président Bachar Al-Assad, lequel se serait réjoui « des améliorations intervenues dans la relation franco-syrienne » et a rappelé l’ouverture économique de son pays au secteur privé. La France souhaiterait accompagner cette « modernisation » syrienne, a dit M. Fillon. C’est ainsi que cette visite a été marquée par la signature d’accords bilatéraux. Un contrat d’achat de deux ATR (avions de transport régional) d’un montant de 27 millions d’euros a été paraphé et un protocole pour la vente de 14 Airbus à la compagnie Syrian Arab Airlines, datant de 2008 et bloqué par un embargo américain, a été prorogé.
François Fillon était accompagné de la ministre de l’Economie, Mme Christine Lagarde et d’une trentaine de représentants de grandes entreprises et de PME (Alstom pour le métro notamment, Lafarge, Total). Paris nourrit de grandes ambitions commerciales dans ce pays où la croissance a été de +3% en 2009 malgré la crise, selon le FMI, et qui s’ouvre de plus en plus aux investissements étrangers. Paris est ainsi très intéressé par le projet de métro à Damas programmé pour 2016 et du nouveau terminal de l’aéroport.
La culture était également à l’honneur avec la signature d’un accord pour la construction d’un réseau de musées modernes et la valorisation d’une trentaine de sites archéologiques.
Contribution aux pourparlers de paix :
Lors d’une conférence de presse à Damas, M. Fillon a souhaité passer à la vitesse supérieure et intensifier les partenariats économiques actuellement « très inférieures à leur potentiel ». Mais, avait-il prévenu peu auparavant, « l’une des conditions de la poursuite d’un développement économique en Syrie est la paix et la sécurité ». Selon lui, « la Syrie a un rôle fondamental dans l’établissement de la paix au Proche-Orient. Pour que la situation s’améliore, il faut que chacun fasse des efforts ».
Evoquant les dossiers où la Syrie peut jouer un rôle, le chef du gouvernement français a notamment mentionné l’Iran, qui refuse, malgré des sanctions de l’ONU, de suspendre ses activités nucléaires sensibles soupçonnées de cacher un volet militaire. « Nous avons tendu la main au gouvernement iranien, sans succès », a regretté M. Fillon, en allusion aux différentes propositions des pays occidentaux pour convaincre l’Iran. « Nous souhaitons que la Syrie nous aide dans cet effort pour que l’Iran renonce à des décisions dangereuses pour la paix dans le monde », a-t-il expliqué.
Son homologue syrien, Mohammad Naji Otri, a cependant indiqué : « Nous avons toujours appuyé l’emploi pacifique de l’énergie nucléaire, c’est un droit », a dit M. Otri. Celui-ci a appelé à une « dénucléarisation de la région » car selon lui « la menace vient de la puissance israélienne ».
Concernant les négociations de paix israélo-palestiniennes, François Fillon
a réaffirmé que la France était « disponible pour participer à renouer le dialogue entre la Syrie et Israël avec la participation de la Turquie ». « Il n’y a pas de temps à perdre », a-t-il insisté, affirmant que la France allait entamer des discussions avec les trois parties « dans les meilleurs délais » pour une reprise des négociations de paix également interrompues lors de la guerre de Gaza.