Tourisme et principales villes de Syrie : La côte syrienne

La côte syrienne s’allonge sur plus de 17.5 Km de plages infinies et de vertes montagnes.
Couvertes de forêts et de maquis, ces dernières ponctuent les rivages et inclinent leurs pentes douces vers la mer. La côte offre ce même spectacle depuis Ras-AI Bassit au Nord jusqu’à Tartous au Sud. Lattaquié est le port principal de la Syrie en Méditerranée (1 86 Km au sud-ouest d’Alep). C’est l’une des cinq villes fondées par Séleucos Nikator au Ille siècle avant J.-C, qui lui donna le nom de sa mère Laodicée. Mais la ville n’a conservé que peu de choses des siècles passés : quatre colonnes et un arc d‘un grand monument romain remontant à Septime Sévère et un bel édifice ottoman, khan Eddukhan, devenu aujourd’hui l’un des musées syriens les plus importants.
Véritable poumon économique de la Syrie, Lattaquié attire également les touristes. A 16 km au nord se trouve l’un des sites historiques les plus célèbres dans le monde : Ras-Shamra, siège de la Royauté d’Ugarit qui du XVIe au XIIe siècle avant J.-C. connut son âge d’or tant au plan de l’organisation administrative qu’au plan de la culture de la diplomatie, du droit, de la religion et de l’économie. C’est Ugarit qui offrit à l’humanité le premier alphabet du monde auquel les langues occidentales doivent d’exister.

Tourisme et principales villes de Syrie : LE DÉSERT ET LA RÉGION DE L’EST

Raqqa

Située sur la rive gauche de l’Euphrate entre Alep (188 km) et Deir-ez-zor (105 km), cette ville ancienne fut construite au IVème siècle avant J.-C par Alexandre le Grand. Elle jouera un rôle stratégique et commercial important comme tête de pont à la frontière du monde antique. Mais les luttes dont elle fut l’objet ne laissèrent subsister aucun vestige qui mérite d’être cité. En 772 le Calife al Mansour construisit une ville nouvelle sur le modèle circulaire de la ville de Bagdad et à laquelle on donna le nom de Rafika qui ne tarda pas à éclipser celui de Raqqa. Elle était au sommet de sa gloire et de sa prospérité lorsqu’elle fut envahie et saccagée par les mongols au XIIe siècle. Raqqa a été un centre fameux du verre et de la céramique à l’époque arabo-musulmane. Aujourd’hui, la construction du barrage de l’Euphrate au niveau de la ville al Thawra donne à Raqqa l’occasion de jouer à nouveau un rôle important dans l’économie syrienne grâce à l’agriculture.

La Thawra

“Barrage de l’Euphrate”
Cette ville nouvelle sortie du sable est la ville du barrage de l’Euphrate, la réalisation économique et sociale la plus importante de la Révolution en Syrie. Le président AI-Assad l’inaugura en Juillet 1973. Le barrage mesure 4 500 m de longueur et 60 m de hauteur pour une largeur de 512 m à la base. Le lac al Assad, créé par cet ouvrage, s’étend sur 80 kilomètres de long et couvre une superficie de 630 km2. Cette masse d’eau de 12 milliards de m3 produira plus de 800.000 kW/ho d’électricité. Il permettra l’irrigation de 640 000 ha ce qui représente plus du double des terres irriguées actuellement dans toute la Syrie. Grâce à la coopération entre la Syrie et l’UNESCO, les vestiges qui se trouvaient dans le périmètre d’inondation du lac sont pour la plupart exposés dans le musée d’Alep.
Deir Ez-Zor (320 Km, sud-est d’Alep) Cité très ancienne qui portait le nom de Ouzara et qui vit de nombreux conquérants et des armées entières, ainsi que des caravanes de commerce traverser l’Euphrate. La construction du barrage et la découverte du pétrole dans la région lui font jouer aujourd’hui un rôle économique important. Elle est aussi le point à partir duquel on part à la découverte des antiquités mésopotamiennes, les rives de l’Euphrate et celles de son affluent al-Khabour ayant vu naître et se développer les plus grandes civilisations humaines.

Halabiya et Zalabiya

Les deux sites se font face sur les rives de l’Euphrate et leur essor a accompagné celui de Palmyre. Les vestiges de ces deux places fortes qui se dressaient face aux attaques perses contre la Syrie sont entourés de remparts byzantins.
(210 km au nord-est de Damas et 155 Km à l’est de Homs).

Au cœur du désert Syrien, une oasis de colonnes et de palmiers : Palmyre, dont les ruines se dressent, immenses, pour raconter sa grandeur.
L’oasis se situe à proximité d’une source chaude nommée Afqa, déjà citée dans l’un des manuscrits assyriens remontant au XXème siècle avant J-C. et mentionnée également dans les tablettes de Mari. Palmyre fut de tout temps une étape idéale pour les caravanes qui se déplaçaient entre l’Irak et la Syrie et pour celles qui empruntaient la route de la soie allant des confines de la Chine à la Méditerranée.
Cette situation exceptionnelle a entraîné, depuis les temps les plus reculés, la constitution d’une agglomération humaine composée d’Araméens et d’Arabes Nabatéens. Palmyre a tenté avec habileté de coexister avec l’Empire romain et l’Empire Perse mais ses intérêts étaient davantage liés à ceux de Rome car les Perses aspiraient toujours à la possession des embouchures du Tigre et de l’Euphrate ; menaçant d.’étouffer le négoce des Palmyréniens.
Lorsque les Romains conquirent la Syrie, Palmyre prélevait de lourdes taxes sur les marchandises transportées par les caravanes. De même, elle louait ses fameux escadrons de cavaliers et de lanciers à l’armée romaine. D’une ambition illimitée et animée du désir de se débarrasser de l’hégémonie romaine, Zénobie, seconde épouse du gouverneur arabe de Palmyre, prit le pouvoir à sa mort. Elle ne tarda pas à devenir l’une des femmes les plus célèbres du monde et une figure légendaire dans les contes de l’Orient et de l’Occident en raison de ses qualités exceptionnelles.

Elle possédait une vaste culture et un sens politique aigu et elle réunit dans sa cour un grand nombre de philosophes, de savants et de prêtres. Dès l’année 268 elle commença à mûrir le projet de dominer tout l’Empire Romain en le ravissant à son Empereur Aurélien qui faisait face alors à des difficultés internes et à des guerres à l’extérieur. Elle prit possession de toute la Syrie en 270, envahit l’Egypte et lança ses troupes en Asie Mineure jusqu’au Bosphore. Elle contrôla ainsi l’aboutissement des voies qui par mer et par terre rejoignaient l’extrême Orient et les sources d’approvisionnement de Rome. Zénobie ira plus loin encore dans le défi qu’elle lance à Aurélien en se proclamant et en proclamant son fils “Auguste”, titre réservé exclusivement à l’Empereur, et en frappant en 271 des monnaies à son effigie et à celle de son fils sans qu’y figure celle de l’Empereur de Rome.
Mais dès qu’il parvint à assainir sa situation, Aurélien leva une nouvelle armée, traversa l’Anatolie, et fonça sur Palmyre qu’il assiégea jusqu’à ce qu’elle se rendît. Zénobie fut arrêtée et emmenée à Rome en 274. Aujourd’hui encore les archéologues continuent à rechercher le palais de Zénobie que le conquérant romain avait transformé en ruines sur lesquelles il dressa son camp.

La côte syrienne

La côte syrienne s’allonge sur plus de 17.5 Km de plages infinies et de vertes montagnes.
Couvertes de forêts et de maquis, ces dernières ponctuent les rivages et inclinent leurs pentes douces vers la mer. La côte offre ce même spectacle depuis Ras-AI Bassit au Nord jusqu’à Tartous au Sud. Lattaquié est le port principal de la Syrie en Méditerranée (1 86 Km au sud-ouest d’Alep). C’est l’une des cinq villes fondées par Séleucos Nikator au Ille siècle avant J.-C, qui lui donna le nom de sa mère Laodicée. Mais la ville n’a conservé que peu de choses des siècles passés : quatre colonnes et un arc d‘un grand monument romain remontant à Septime Sévère et un bel édifice ottoman, khan Eddukhan, devenu aujourd’hui l’un des musées syriens les plus importants.
Véritable poumon économique de la Syrie, Lattaquié attire également les touristes. A 16 km au nord se trouve l’un des sites historiques les plus célèbres dans le monde : Ras-Shamra, siège de la Royauté d’Ugarit qui du XVIe au XIIe siècle avant J.-C. connut son âge d’or tant au plan de l’organisation administrative qu’au plan de la culture de la diplomatie, du droit, de la religion et de l’économie. C’est Ugarit qui offrit à l’humanité le premier alphabet du monde auquel les langues occidentales doivent d’exister.

Encadré :
Ministère du Tourisme en Syrie

Rue Barada – B.P. 6642 – Damas
Tél. : + 963 (11) 22 10 122
Fax : + 963 (11) 22 42 636
www.syriatourism.org

Tourisme et principales villes de Syrie : LA RÉGION DU NORD Alep

Alep (350 km au nord de Damas)

Dans la capitale de la Syrie du nord, les souks forment un labyrinthe sur deux hectares.

Odeurs de Cardamome, effluves de clou de girofle, cris de camelots et atmosphères feutrées des caravansérails (Khan) où s’installèrent les commerçants vénitiens dès 1548. Le Khan Al Aboun, construit entre XVème et le XVlème siècle est l’un des plus beaux exemples de l’architecture mamelouke. La citadelle domine la ville entourée d’un fossé de 20 mètres creusé au Xllème siècle. On dit qu’Abraham passa par Alep et dressa son camp sur sa plus haute colline (où se trouve aujourd’hui la forteresse) pour traire, là, sa vache rousse. Le musée archéologique renferme une collection de sculptures et d’objets en provenance d’Ebla, Ugarit et du Tell Brak. Les statues de basalte noir à l’entrée proviennent du Tell Halaf, une colonie du IXème siècle avant J.-C. située au Nord-Est.
Cette métropole florissante depuis le IIlème millénaire avant J.-C. doit beaucoup à sa position stratégique au croisement d’importantes routes commerciales qui lui permit de jouer un rôle particulier dans l’histoire de la région depuis les Royaumes accadiens jusqu’aux temps modernes.

Tourisme et principales villes de Syrie : Kuneitra

Ce mouhafazat est situé au sud-ouest de la république Arabe Syrienne. Sa superficie atteint 1860 km2. Le mot Quneitra est le diminutif du terme Qantara (pont). C’est donc un point de passage qui mène à la Palestine, la Jordanie, au Liban et à la Syrie et cette position stratégique le rend très convoité. Il est connu sous le nom du Golan et se distingue par la variété de son relief. Le sommet de Jabal esh Sheikh (Mont Hermon) culmine à 2 814 m. et surplombe le lac de Tibériade (212 m).
Les habitants prennent des cures thermales d’eaux minérales à Hemmé au sud car le Mouhafazat est réputé pour ses sources à fort débit et ses eaux abondantes qui se jettent dans les deux rivières du Jourdain et Yarmouk.

Tourisme et principales villes de Syrie : LA RÉGION DU CENTRE Homs

Homs (160 km ou Nord de Damas)

La troisième ville de Syrie fut l’une des principautés arabes qui comme Pétra et Palmyre se constituèrent en terre syrienne au début du second siècle avant J.-C Elle était également, après Doura Europos et Palmyre, la troisième étape sur la route de la soie allant vers la Méditerranée.
Aujourd’hui encore, les oléoducs modernes qui passent par Homs confèrent à cette ville un rôle économique particulier. Mais la véritable particularité de Homs apparaît à travers les personnages historiques auxquels elle a donné le jour : la famille de Bassius, gouverneur de Homs, par le mariage de sa fille avec le tout puissant Empereur Septime Sévère donna à l’Empire Romain trois de ses césars à savoir, Caracalla, Héliogabale et Sévère Alexandre. C’est à Homs également que le philosophe Cassius Longin, Premier Conseiller à la cour de la Reine Zénobie, et le médecin Mar Elian, virent le jour.
A quinze kilomètres de Homs, se trouve le célèbre lac Qattiné, étendue d’eau très poissonneuse de près de 60 km2 de superficie et théâtre de l’une des batailles les plus importantes de l’histoire Opposant au IIIème siècle avant J.-C Hittites et Egyptiens conduits par Ramsès II.

Tourisme et principales villes de Syrie : Suweyda

(90 km, sud-est de Damas)

Cette ville logée à 1 100 mètres d’altitude se distingue par la clémence du vent sec et l’abondance de ses productions dont le raisin conserve la priorité. Baptisée Sawada du temps des Nabatéens (la petite noirceur), elle était bâtie en pierres volcaniques noires. Ce sont les Romains qui en ont fait au IlIème siècle l’un des plus importants vilayets de la Jézireh, puis elle fut connue sous le nom de Dionisias, soit la ville la plus renommée en pain, Ses vestiges sont nombreux, mais les ruines sont disséminées. Les plus importantes traces archéologiques sont groupées dans le musée de la ville dont un tableau romain daté du Vlème siècle représentant Artémis, déesse de la chasse, sortant du bain, entourée de ses disciples.

Bosra

Bosra est une ville aux multiples couleurs, elle a été tour à tour nabatéenne, romaine, byzantine, islamique.
C’est aux Nabatéens que revient le mérite d’avoir fait de Bosra une ville rayonnante, le pendant septentrional de Pétra. Son économie est alors basée sur l’agriculture et le commerce caravanier.

En 106 ap. J-C., Bosra est annexée à l’Empire romain. Son importance et sa situation à l’avant-poste de Damas la désignent comme capitale de la nouvelle Arabie. Un gouverneur, commandant la IIIe légion cyrénaïque, s’y établit avec ses 5.000 soldats. Au cours du IIe siècle, la ville se dote d’une série d’édifices dignes dont le splendide théâtre de Bosra.

Tourisme et principales villes de Syrie : Damas

Point de départ de la vielle ville, le souk Al Hamadiyeh, tout près da la citadelle, abrite de multiples marchés adjacents. On aime flâner dans l’ancien bimaristan An Nouri, asile devenu musée de la médecine, ou dans le palais Azem, construit en 1749 par le gouverneur de Damas et improvisé musée des arts et traditions populaires. La cour de la Grande Mosquée (55 mètres sur 122 mètres) dallée de marbre, est dominée de trois minarets. Le petit édifice orthogonal, à l’ouest, est l’ancien dôme du trésor où l’on conservait autrefois les fonds publics à l‘abri des voleurs. Le musée national est un passage obligatoire pour appréhender l’ensemble des civilisations syriennes et leurs cultures. A l’intérieur, une collection de sculptures et d‘objets découverts sur les différents sites du pays.
 

C’est à Damas que s’illustra l’architecte Apollodore de Damas qui réalisa la colonne de Trajan à Rome et le grand pont sur le Danube, encore debout de nos jours. De cette époque Damas a, conservé les restes du tracé de la ville qu’il avait conçu en longueur conformément aux normes de l’urbanisme romain, ainsi qu’une partie du temple de Jupiter construit sur l’emplacement d’un temple araméen (Hadad) où se dresse aujourd’hui la Mosquée Omeyyades. En 1946, avec la proclamation de l’indépendance du pays, Damas retrouve progressivement son rôle de point de rayonnement national et civilisateur au sein du monde arabe et mérite d’être appelée “Cœur de l’arabisme“. Damas est la plus ancienne capitale du monde encore habitée.

Le premier Ministre François Fillon, en visite à Damas le 20 février 2010

Le premier Ministre, François Fillon a effectué le 19 février une visite de 24 heures à Damas. Il était le premier chef du gouvernement français à se rendre en Syrie depuis 1977. Il a rencontré le président Bachar Al-Assad, lequel se serait réjoui « des améliorations intervenues dans la relation franco-syrienne » et a rappelé l’ouverture économique de son pays au secteur privé. La France souhaiterait accompagner cette « modernisation » syrienne, a dit M. Fillon. C’est ainsi que cette visite a été marquée par la signature d’accords bilatéraux. Un contrat d’achat de deux ATR (avions de transport régional) d’un montant de 27 millions d’euros a été paraphé et un protocole pour la vente de 14 Airbus à la compagnie Syrian Arab Airlines, datant de 2008 et bloqué par un embargo américain, a été prorogé.

François Fillon était accompagné de la ministre de l’Economie, Mme Christine Lagarde et d’une trentaine de représentants de grandes entreprises et de PME (Alstom pour le métro notamment, Lafarge, Total). Paris nourrit de grandes ambitions commerciales dans ce pays où la croissance a été de +3% en 2009 malgré la crise, selon le FMI, et qui s’ouvre de plus en plus aux investissements étrangers. Paris est ainsi très intéressé par le projet de métro à Damas programmé pour 2016 et du nouveau terminal de l’aéroport.

La culture était également à l’honneur avec la signature d’un accord pour la construction d’un réseau de musées modernes et la valorisation d’une trentaine de sites archéologiques.

Contribution aux pourparlers de paix :

Lors d’une conférence de presse à Damas, M. Fillon a souhaité passer à la vitesse supérieure et intensifier les partenariats économiques actuellement « très inférieures à leur potentiel ». Mais, avait-il prévenu peu auparavant, « l’une des conditions de la poursuite d’un développement économique en Syrie est la paix et la sécurité ». Selon lui, « la Syrie a un rôle fondamental dans l’établissement de la paix au Proche-Orient. Pour que la situation s’améliore, il faut que chacun fasse des efforts ».

Evoquant les dossiers où la Syrie peut jouer un rôle, le chef du gouvernement français a notamment mentionné l’Iran, qui refuse, malgré des sanctions de l’ONU, de suspendre ses activités nucléaires sensibles soupçonnées de cacher un volet militaire. « Nous avons tendu la main au gouvernement iranien, sans succès », a regretté M. Fillon, en allusion aux différentes propositions des pays occidentaux pour convaincre l’Iran. « Nous souhaitons que la Syrie nous aide dans cet effort pour que l’Iran renonce à des décisions dangereuses pour la paix dans le monde », a-t-il expliqué.

Son homologue syrien, Mohammad Naji Otri, a cependant indiqué : « Nous avons toujours appuyé l’emploi pacifique de l’énergie nucléaire, c’est un droit », a dit M. Otri. Celui-ci a appelé à une « dénucléarisation de la région » car selon lui « la menace vient de la puissance israélienne ».
Concernant les négociations de paix israélo-palestiniennes, François Fillon
a réaffirmé que la France était « disponible pour participer à renouer le dialogue entre la Syrie et Israël avec la participation de la Turquie ». « Il n’y a pas de temps à perdre », a-t-il insisté, affirmant que la France allait entamer des discussions avec les trois parties « dans les meilleurs délais » pour une reprise des négociations de paix également interrompues lors de la guerre de Gaza.