L’armée syrienne a repris le contrôle total de la ville orientale de Deir ez-Zor, la plus importante de l’est du pays.
L’EI s’était emparé de la quasi-totalité de Deir ez-Zor et de sa province riche en pétrole en 2014. L’armée syrienne avait pu en libérer certains quartiers assiégés en septembre.
Les tranchées creusées par les jihadistes étaient encore visibles. Vendredi, des unités d’ingénierie au sein de l’armée s’employaient à désamorcer les mines et autres engins explosifs laissés par les combattants de l’EI, selon la télévision d’Etat.
La perte de la ville de Deir ez-Zor est un nouveau coup dur pour l’EI, qui a subi une série de revers ces dernières semaines en Syrie et en Irak voisin.
Le groupe ultra-radical ne tient plus aujourd’hui que 35% de la province de la Deir ez-Zor et s’est retranché dans une ville de moindre importance, Boukamal, à la frontière irakienne. Les forces du régime syrien sont désormais à 40 km de Boukamal.
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L’EI contrôle encore des villages et localités et au moins un champ pétrolier dans la Syrie en guerre, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Ces derniers mois, les jihadistes ont été chassés des grandes villes qu’ils contrôlaient, sous le coup de multiples offensives: par les forces irakiennes à Mossoul (nord de l’Irak) en juillet, et par une coalition kurdo-arabe syrienne soutenue par Washington à Raqa en Syrie, au mois d’octobre.