A cette occasion, les Editions Guethner vous invitent à la présentation de cet ouvrage par
l’auteur le Vendredi 28 Juin à 18h
à REID HALL, Columbia University, 4 rue de Chevreuse 75006 Paris
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à REID HALL, Columbia University, 4 rue de Chevreuse 75006 Paris
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(M° Vavin ou M° Notre-Dame-des-Champs)
Tél Geuthner : 0146347130
geuthner@geuthner.com
L’émergence des premières villes de l’histoire, en mésopotamie, à la fin du IVe millénaire, témoigne, de la prise de conscience quasi immédiate que le nouveau cadre de vie exigeait une préparation et une organisation destinées à assurer à la fois la longévité et l’harmonie de la construction urbaine.
Un véritable urbanisme, totalement différent de celui des cités grecques, a alors été, à l’aube de l’histoire, systématiquement mis en place, pour tenir compte de deux dangers majeurs : d’une part la vulnérabilité de l’architecture de terre (briques crues) à l’eau des fleuves, des canaux, de la nappe phréatique et des pluies, d’autre part l’instabilité des sols des tells, impropres à supporter, sans préparation préalable, les charges de bâtiments de plus d’un niveau.
L’étude repose d’abord sur l’analyse détaillée des sites de Mari, Ugarit, Emar, tell Faq’ous et Larsa. En outre le réexamen d’une soixantaine de sites (dont Assur, Babylone, Beydar, Byblos Arqa, Dur Sharrukin, Eshnunna, Chuera, Habuba Kabira, Haradum, Isin, Nippur, Tuttub, Tuttul, Ur, Uruk…) a permis de préciser les données urbanistiques communes à l’ensemble des cités syro-mésopotamiennes. Ont été ainsi définis successivement les choix géographiques de l’implantation urbaine, la morphologie des villes, le rôle du nombre dans leur élaboration, l’aménagement technique du territoire urbain, la relation avec l’eau (fleuves et canaux), les systèmes de protection, les fonctions fondamentales, l’hygiène, l’organisation de la voirie et le rapport avec le monde des dieux.
Il ressort que les solutions techniques mettent en évidence une remarquable inventivité et une étonnante compréhension du milieu. L’adoption de plans géométriques (circulaires, orthogonaux…), toujours parfaitement adaptés au terrain de façon à éliminer le plus rapidement possible les eaux de pluie, ainsi que l’aménagement d’une infrastructure sous forme d’un réseau de fondations de 1,50 à 2 m de hauteur qui assure toute l’organisation de la ville, de sa voirie ainsi que sa stabilité en permettant de construire des bâtiments de deux niveaux -hauts de 8 à 14 m- sont deux inventions majeures de ce premier urbanisme. Il résulte de ces choix et découvertes techniques que la fondation d’une ville est toujours une création artificielle et que ces mêmes principes techniques permettent d’assurer sa pérennité.
Ainsi la ville apparaît comme l’une des plus fécondes inventions du monde syro-mésopotamien.
Un véritable urbanisme, totalement différent de celui des cités grecques, a alors été, à l’aube de l’histoire, systématiquement mis en place, pour tenir compte de deux dangers majeurs : d’une part la vulnérabilité de l’architecture de terre (briques crues) à l’eau des fleuves, des canaux, de la nappe phréatique et des pluies, d’autre part l’instabilité des sols des tells, impropres à supporter, sans préparation préalable, les charges de bâtiments de plus d’un niveau.
L’étude repose d’abord sur l’analyse détaillée des sites de Mari, Ugarit, Emar, tell Faq’ous et Larsa. En outre le réexamen d’une soixantaine de sites (dont Assur, Babylone, Beydar, Byblos Arqa, Dur Sharrukin, Eshnunna, Chuera, Habuba Kabira, Haradum, Isin, Nippur, Tuttub, Tuttul, Ur, Uruk…) a permis de préciser les données urbanistiques communes à l’ensemble des cités syro-mésopotamiennes. Ont été ainsi définis successivement les choix géographiques de l’implantation urbaine, la morphologie des villes, le rôle du nombre dans leur élaboration, l’aménagement technique du territoire urbain, la relation avec l’eau (fleuves et canaux), les systèmes de protection, les fonctions fondamentales, l’hygiène, l’organisation de la voirie et le rapport avec le monde des dieux.
Il ressort que les solutions techniques mettent en évidence une remarquable inventivité et une étonnante compréhension du milieu. L’adoption de plans géométriques (circulaires, orthogonaux…), toujours parfaitement adaptés au terrain de façon à éliminer le plus rapidement possible les eaux de pluie, ainsi que l’aménagement d’une infrastructure sous forme d’un réseau de fondations de 1,50 à 2 m de hauteur qui assure toute l’organisation de la ville, de sa voirie ainsi que sa stabilité en permettant de construire des bâtiments de deux niveaux -hauts de 8 à 14 m- sont deux inventions majeures de ce premier urbanisme. Il résulte de ces choix et découvertes techniques que la fondation d’une ville est toujours une création artificielle et que ces mêmes principes techniques permettent d’assurer sa pérennité.
Ainsi la ville apparaît comme l’une des plus fécondes inventions du monde syro-mésopotamien.
Cités invisibles, la naissance de l’urbanisme au Proche-Orient ancien, approche archéologique »,