Nous publions le texte intégral de la conférence que Pierre Bordreuil, Directeur de recherche émérite au CNRS, Membre du laboratoire
Auteur : AFS
«Orient et Méditerranée, Mondes sémitiques», a donné au Centre culturel syrien le 27 septembre 2011 . Ce texte est accompagné d’une douzaine de figures représentant les différentes inscriptions trouvées.
M.Bordreuil participe depuis quarante ans aux campagnes de fouilles des sites archéologiques de Ras Shamra-Ougarit et de Ras Ibn Hani en Syrie,
Maintenir le cap
Le mot du Président :
« L’Association d’Amitié France-Syrie a pour but de développer dans tous les domaines les liens historiques entre la France et la Syrie et entre le peuple français et le peuple syrien ».
Cet intitulé du premier article de nos statuts définit la raison d’être de notre association et en régit le fonctionnement depuis exactement vingt ans.
Vingt ans au cours desquels l’AFS s’est constamment attachée à être fidèle, dans toutes ses actions, à cet objectif qu’il s’agisse de l’organisation de voyages en Syrie, des rencontres conviviales à l’occasion notamment de notre dîner en France, des multiples manifestations culturelles en liaison avec le centre culturel syrien, de notre « Lettre de l’AFS » et de notre site internet (www.francesyrie.org).
Vingt ans aussi à dépasser des sujets de division entre nos deux pays résultant de bouleversements passagers de politique intérieure et régionale tels ceux que traverse actuellement la Syrie.
Si la situation qui prévaut en Syrie depuis mars 2011 nous a contraint à réduire momentanément nos activités, nous demeurons plus que jamais résolus à maintenir le cap. Notre prochaine Assemblée générale, la 21ème de notre association, sera l’occasion pour chacun et chacune d’entre nous d’apporter sa contribution à cette action en attendant que notre chère Syrie retrouve bientôt la paix et que l’amitié entre la France et la Syrie renaisse et connaisse un nouvel essor.
Vingt ans au cours desquels l’AFS s’est constamment attachée à être fidèle, dans toutes ses actions, à cet objectif qu’il s’agisse de l’organisation de voyages en Syrie, des rencontres conviviales à l’occasion notamment de notre dîner en France, des multiples manifestations culturelles en liaison avec le centre culturel syrien, de notre « Lettre de l’AFS » et de notre site internet (www.francesyrie.org).
Vingt ans aussi à dépasser des sujets de division entre nos deux pays résultant de bouleversements passagers de politique intérieure et régionale tels ceux que traverse actuellement la Syrie.
Si la situation qui prévaut en Syrie depuis mars 2011 nous a contraint à réduire momentanément nos activités, nous demeurons plus que jamais résolus à maintenir le cap. Notre prochaine Assemblée générale, la 21ème de notre association, sera l’occasion pour chacun et chacune d’entre nous d’apporter sa contribution à cette action en attendant que notre chère Syrie retrouve bientôt la paix et que l’amitié entre la France et la Syrie renaisse et connaisse un nouvel essor.
Bernard LANOT
Parution : Pas de printemps pour la Syrie ( La Découverte, 2013)/les Carnets de l’IFPO
Nous apprenons la parution du livre : Pas de printemps pour la Syrie. Les clés pour comprendre les acteurs et les défis de la crise (2011-2013), aux éditions La Découverte (sortie officielle le 5 décembre 2013). Ci-joint le lien pour découvrir le sommaire de cet ouvrage dirigé par François Burgat, directeur de l’Ifpo de 2008 à 2013, et Bruno Paoli, directeur du département scientifique des études arabes médiévales et modernes de l’Ifpo. De nombreux chercheurs de l’Ifpo (actuels ou anciens membres ) ont participé à la rédaction des différents chapitres.
Parution : La Syrie et la France : Enjeux géopolitiques et diplomatiques

Didier Destremau, membre du Bureau de l’AFS a établi une fiche de lecture concernant ce livre brûlant d’actualité,
Télécharger :/fichiers/pdf/note-de-lecture-afs-dd.pdf
La sagesse syrienne, histoire de la Syrie à travers la biographie de Hachem Atassi (1873-1960)
Présentation de l’ouvrage
Cet ouvrage a été présenté le mercredi 18 décembre 2003 à l’Espace l’Harmattan, 21 bis, rue des Ecoles Paris 5ème.
L’UNESCO appelle le régime syrien et la rébellion à épargner le patrimoine historique
lire l’article de l’Orient le jour :
Les Syriens n’ont plus le droit d’utiliser des devises étrangères
Les autorités ont notamment interdit les transactions en dollars, alors que cette monnaie est, en pleine guerre, utilisée dans tous les secteurs. (Le Monde.fr/2013/08/04).
Un décret interdisant toute transaction commerciale en devises étrangères a été promulgué en Syrie, dimanche 4 août, rendant illégal le paiement en dollars, pourtant courant, avec des peines pouvant aller jusqu’à dix ans de travaux forcés.Le texte, signé par Bachar Al-Assad, stipule, selon l’agence de presse officielle SANA, que « la livre syrienne est la seule monnaie. Il est interdit d’effectuer des paiements, des remboursements, des transactions ou des opérations commerciales en devises étrangères ou en métaux précieux ».
Les commerçants qui enfreindront la loi seront passibles de trois ans de prison et d’une amende égale à deux fois le montant du paiement incriminé. Si cette somme dépasse 5 000 dollars, la peine pourra s’élever à dix ans de prison avec travaux forcés.
« Cette mesure est symbolique »
Les commerçants qui enfreindront la loi seront passibles de trois ans de prison et d’une amende égale à deux fois le montant du paiement incriminé. Si cette somme dépasse 5 000 dollars, la peine pourra s’élever à dix ans de prison avec travaux forcés.
« Cette mesure est symbolique »
Avant le début, en mars 2011, de la contestation du régime, devenue guerre civile, 1 dollar s’échangeait contre 47 livres syriennes. Depuis, le change est de 200 livres syriennes pour 1 dollar, il était même de 300 livres pour 1 dollar en juillet. Le dollar est utilisé de fait dans tous les secteurs, que ce soit par les conducteurs de taxi, les importateurs ou dans la vente de produits alimentaires.
Pour Jihad Yazigi, directeur de l’hebdomadaire économique The Syria Report, interrogé par Reuters, « cette mesure est symbolique, car elle est prise dix ans, presque jour pour jour, après l’annulation par Bachar Al-Assad de la loi numéro 24 de 1986, très répressive, qui interdisait aux Syriens de posséder des dollars. Aujourd’hui, cette décision vise à rendre très compliquée toute transaction qui n’est pas en livres syriennes et à contrôler le taux de change ».
Pour Jihad Yazigi, directeur de l’hebdomadaire économique The Syria Report, interrogé par Reuters, « cette mesure est symbolique, car elle est prise dix ans, presque jour pour jour, après l’annulation par Bachar Al-Assad de la loi numéro 24 de 1986, très répressive, qui interdisait aux Syriens de posséder des dollars. Aujourd’hui, cette décision vise à rendre très compliquée toute transaction qui n’est pas en livres syriennes et à contrôler le taux de change ».
Parution de « Cités invisibles, la naissance de l’urbanisme au Proche-Orient ancien, approche archéologique »
A cette occasion, les Editions Guethner vous invitent à la présentation de cet ouvrage par
l’auteur le Vendredi 28 Juin à 18h
à REID HALL, Columbia University, 4 rue de Chevreuse 75006 Paris
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à REID HALL, Columbia University, 4 rue de Chevreuse 75006 Paris
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(M° Vavin ou M° Notre-Dame-des-Champs)
Tél Geuthner : 0146347130
geuthner@geuthner.com
L’émergence des premières villes de l’histoire, en mésopotamie, à la fin du IVe millénaire, témoigne, de la prise de conscience quasi immédiate que le nouveau cadre de vie exigeait une préparation et une organisation destinées à assurer à la fois la longévité et l’harmonie de la construction urbaine.
Un véritable urbanisme, totalement différent de celui des cités grecques, a alors été, à l’aube de l’histoire, systématiquement mis en place, pour tenir compte de deux dangers majeurs : d’une part la vulnérabilité de l’architecture de terre (briques crues) à l’eau des fleuves, des canaux, de la nappe phréatique et des pluies, d’autre part l’instabilité des sols des tells, impropres à supporter, sans préparation préalable, les charges de bâtiments de plus d’un niveau.
L’étude repose d’abord sur l’analyse détaillée des sites de Mari, Ugarit, Emar, tell Faq’ous et Larsa. En outre le réexamen d’une soixantaine de sites (dont Assur, Babylone, Beydar, Byblos Arqa, Dur Sharrukin, Eshnunna, Chuera, Habuba Kabira, Haradum, Isin, Nippur, Tuttub, Tuttul, Ur, Uruk…) a permis de préciser les données urbanistiques communes à l’ensemble des cités syro-mésopotamiennes. Ont été ainsi définis successivement les choix géographiques de l’implantation urbaine, la morphologie des villes, le rôle du nombre dans leur élaboration, l’aménagement technique du territoire urbain, la relation avec l’eau (fleuves et canaux), les systèmes de protection, les fonctions fondamentales, l’hygiène, l’organisation de la voirie et le rapport avec le monde des dieux.
Il ressort que les solutions techniques mettent en évidence une remarquable inventivité et une étonnante compréhension du milieu. L’adoption de plans géométriques (circulaires, orthogonaux…), toujours parfaitement adaptés au terrain de façon à éliminer le plus rapidement possible les eaux de pluie, ainsi que l’aménagement d’une infrastructure sous forme d’un réseau de fondations de 1,50 à 2 m de hauteur qui assure toute l’organisation de la ville, de sa voirie ainsi que sa stabilité en permettant de construire des bâtiments de deux niveaux -hauts de 8 à 14 m- sont deux inventions majeures de ce premier urbanisme. Il résulte de ces choix et découvertes techniques que la fondation d’une ville est toujours une création artificielle et que ces mêmes principes techniques permettent d’assurer sa pérennité.
Ainsi la ville apparaît comme l’une des plus fécondes inventions du monde syro-mésopotamien.
Un véritable urbanisme, totalement différent de celui des cités grecques, a alors été, à l’aube de l’histoire, systématiquement mis en place, pour tenir compte de deux dangers majeurs : d’une part la vulnérabilité de l’architecture de terre (briques crues) à l’eau des fleuves, des canaux, de la nappe phréatique et des pluies, d’autre part l’instabilité des sols des tells, impropres à supporter, sans préparation préalable, les charges de bâtiments de plus d’un niveau.
L’étude repose d’abord sur l’analyse détaillée des sites de Mari, Ugarit, Emar, tell Faq’ous et Larsa. En outre le réexamen d’une soixantaine de sites (dont Assur, Babylone, Beydar, Byblos Arqa, Dur Sharrukin, Eshnunna, Chuera, Habuba Kabira, Haradum, Isin, Nippur, Tuttub, Tuttul, Ur, Uruk…) a permis de préciser les données urbanistiques communes à l’ensemble des cités syro-mésopotamiennes. Ont été ainsi définis successivement les choix géographiques de l’implantation urbaine, la morphologie des villes, le rôle du nombre dans leur élaboration, l’aménagement technique du territoire urbain, la relation avec l’eau (fleuves et canaux), les systèmes de protection, les fonctions fondamentales, l’hygiène, l’organisation de la voirie et le rapport avec le monde des dieux.
Il ressort que les solutions techniques mettent en évidence une remarquable inventivité et une étonnante compréhension du milieu. L’adoption de plans géométriques (circulaires, orthogonaux…), toujours parfaitement adaptés au terrain de façon à éliminer le plus rapidement possible les eaux de pluie, ainsi que l’aménagement d’une infrastructure sous forme d’un réseau de fondations de 1,50 à 2 m de hauteur qui assure toute l’organisation de la ville, de sa voirie ainsi que sa stabilité en permettant de construire des bâtiments de deux niveaux -hauts de 8 à 14 m- sont deux inventions majeures de ce premier urbanisme. Il résulte de ces choix et découvertes techniques que la fondation d’une ville est toujours une création artificielle et que ces mêmes principes techniques permettent d’assurer sa pérennité.
Ainsi la ville apparaît comme l’une des plus fécondes inventions du monde syro-mésopotamien.
Cités invisibles, la naissance de l’urbanisme au Proche-Orient ancien, approche archéologique »,
« Promenade dans le jardin andalou d’Ibn Al Awwam à Séville au 12e siècle »,
A la période médiévale, dans l’ensemble du monde arabo-musulman, la connaissance de l’ensemble des pratiques culturales connues dans une vaste aire sous domination de souverains musulmans était primordiale pour l’essor tant politique qu’économique des royaumes d’Occident et d’Orient !
Il ne faut donc pas s’étonner que de nombreux humanistes érudits, des savants : médecins, botanistes, pharmacologues et des princes au pouvoir, même, se soient fait agronomes et se soient attachés soit à compiler soit à rédiger d’importants Traités d’Agronomie.
Simone Lafleuriel-Zakri qui a vécu de nombreuses années à Alep, a collaboré avec les professeurs Sourdel, à un doctorat sur les sources anciennes des traités arabes médiévaux d’agronomie. Elle a signé plusieurs publications consacrées aux pratiques hydro-agricoles traditionnelles d’après les manuscrits arabes d’Agronomie à la période médiévale et un répertoire des substances médicinales de la péninsule arabique d’après la compilation des auteurs cités dans le Traité des Simples d’Ibn Baytar !
Elle a participé à la rédaction de l’ouvrage: « Sciences et technologie en Islam (Unesco) » . Elle est l’auteure de « Syrie, berceau des civilisations » paru chez ACR , de la « Botaniste de Damas » : un roman historique paru en 2010, et de « Mémoires d’un herboriste andalou » à paraître prochainement …
Elle a donné une conférence au Centre Culturel Syrien le 18 juin sur un illustre jardinier qui a cultivé son jardin à Séville au XIIème siècle, Cheikh Abou Zakariya ibn Mohamed Ibn Ahmed ibn Al Awwam. Ci-joint le texte de la conférence : /fichiers/pdf/ibn-al-awwam.pdf
Cabinet syrien du 9 février 2013