Vœux du Président Michel Raimbaud

Chères amies, chers amis,

Une nouvelle Syrie vient de naître, dans des circonstances que nul n’aurait pu imaginer il y a encore trois semaines. La guerre est-elle terminée, ou aurait-elle passé le relais à une guerre non moins impitoyable entre les puissances qui se disputent la Syrie et ce qu’elle représente en tant que carrefour de l’Histoire et de la civilisation ?

Les Syriens ont déjà payé le prix fort durant de longues années de guerre et de sanctions illégales, et ils ont toutes les raisons de miser sur eux-mêmes pour préserver leur avenir et celui de leur pays ainsi que son intégrité et son indépendance. La seule issue est de donner sa chance à cette nouvelle Syrie, confrontée à un futur plein d’incertitudes.

Notre association qui a vocation à défendre le précieux patrimoine de l’amitié entre la France et la Syrie ne peut qu’offrir sa solidarité au peuple syrien et lui souhaiter de retrouver la paix et la prospérité qu’il mérite.

Chères amies, chers amis, nous aurons l’occasion de réfléchir sur cette situation dans les semaines et les mois qui viennent. En attendant je ne saurais conclure ce message sans vous adresser à vous toutes et tous, ainsi qu’à vos familles, tous mes meilleurs vœux.

Michel Raimbaud

Président de l’AFS

déclaration du nouveau Président Michel Raimbaud

Dans le contexte actuel d’un monde de plus en plus inquiétant, dangereux et explosif, au niveau régional comme au plan international, le nouveau Conseil s’emploiera, comme ceux qui l’ont précédé, à maintenir et à développer les liens traditionnels multiples tissés entre la France et la Syrie, entre les Français et les Syriens. Il s’agira plus particulièrement de préserver et d’essayer de revivifier  le riche patrimoine de coopération, d’amitié, voire de liens familiaux entre nos deux pays, un trésor hélas mis à mal par les évènements des quinze dernières années.

Michel Raimbaud

Président

Décès de notre Président Didier Destremau

Le Conseil d’aDidier DESTREMAUdministration de l’AFS a l’immense tristesse d’annoncer le décès de Monsieur Le Président Didier Destremau survenu le 3 octobre 2024 dans sa 87e année.

La cérémonie religieuse a eu le lieu en l’église Saint François-Xavier le 8 octobre 2024.

Ce fut une cérémonie très émouvante  pour le rappel à Dieu de Didier Destremau au cours de laquelle ses enfants, petits enfants et ses amis de Saint-Cyr et du Quai d’Orsay se sont exprimés d’une manière très émouvante.

Le Conseil d’Administration de l’AFS a demandé à son ancien Président  Monsieur Patrice Mouchon de faire son éloge funèbre, qui est également publié sur le site de l’AFS.

Les membres de l’AFS sont invités à faire part de leurs témoignages.

Monsieur Patrice Mouchon et le Dr Fayez Hoche, Vice -Président , au nom du Conseil d’Administration, ont présenté leurs sincères condoléances à Madame Didier Destremau et à sa famille, ainsi que les membres du Conseil venus rendre un ultime hommage au Président Didier Destremau.

Eloge de Didier Destremau

Réunion Troubadours du 6 avril 2023 Conférence par Catherine Breniquet

La conférence sera uniquement en vidéo-conférence sur Zoom,

car Mme Catherine Breniquet ne pourra pas faire le déplacement.

 

Manar HAMMAD vous invite à une réunion Zoom planifiée.

 

Sujet : Zoom meeting invitation – Réunion Zoom de Manar HAMMAD

Heure : 6 avr. 2023 19:00 Paris

 

Conférence par Catherine Breniquet

« Sceaux et scellements de l’Orient ancien »

 

Participer à la réunion Zoom

https://us02web.zoom.us/j/82210877572?pwd=ZEhNcUNNaW9ZeTB3QzRxZ2ZkWU00Zz09

 

ID de réunion : 822 1087 7572

Code secret : 518390

 

2023 04 06 Troubadours Catherine Breniquet

SYRIE. Communiqué de l’AFS du mardi 7 février 2023

Un séisme d’une grande ampleur vient de frapper la Syrie ajoutant une catastrophe naturelle dévastatrice au drame humanitaire des Syriens.
Le bilan des victimes ne cesse d’augmenter dans les villes d’Alep, de Lattaquié, de Hama et d’Idleb.

Le Chef de l’État, monsieur Emmanuel Macron a déclaré que La France est prête à apporter une aide d’urgence aux populations en Turquie et en Syrie.

Nous, signataires de ce communiqué appelons la France et l’Union Européenne à la levée urgente et immédiate des sanctions économiques imposées à la Syrie dans son ensemble.
Cette décision serait en conformité avec le rapport publié en novembre dernier par le rapporteur spécial de l’ONU, Mme Alena Douhan, Professeur de droit international, qui a sonné l’alerte contre les sanctions économiques et leur impact considérable sur la situation de la population.

Aujourd’hui, 90% des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté, avec un accès limité à la nourriture, à l’eau, à l’électricité et aux combustibles de cuisson et de chauffage.
Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies a déjà affirmé que la Syrie était au bord d’une famine massive.

Depuis douze ans, la Syrie est en proie à une guerre sans fin. Les sanctions « unilatérales », qui affectent fortement la population civile rendent aujourd’hui la situation intenable pour des milliers de syriens qui sont dans des abris de fortune. Alors qu’une tempête est annoncée dans la région, un simple souci humanitaire impose que soient levées dans l’immédiat et en urgence les sanctions sur les produits de première nécessité alimentaires et médicaux.

Avec la même urgence de venir en aide aux populations sinistrées, il est demandé que toutes les ONG et associations habilitées ou susceptibles de travailler avec la Croix Rouge et le CICR, soient éligibles aux fonds mobilisés par la France et l’Union Européenne.

Signataires :
          Docteur Gérard BAPT, Député honoraire

Rony BRAUMAN, ancien président de Médecins Sans Frontières

Hervé de CHARETTE, ancien ministre des Affaires étrangères

Pierre CUYPERS, Sénateur

Dr Maher DAOUD, Président de l’association médicale franco- syrienne

Didier DESTREMAU, Président de l’Association d’amitié France Syrie

Dr Michel DIB, Neurologue

Roland DUMAS, ancien ministre des Affaires étrangères

Professeur Manar HAMMAD, archéologue, spécialiste de Palmyre et Président d’une Association culturelle franco-syrienne

Dr Fayez HOCHE, Fondateur de l’Association médicale franco-syrienne

Olivier JARDET, Député honoraire

Pierre JOXE, ancien ministre de l’Intérieur et de la Défense

Christianne KAMMERMAN, Sénatrice honoraire

Patricia LALONDE, ancienne membre du Parlement européen

Michel RAIMBAUD, ancien ambassadeur de France

Jean Pierre VIAL, Sénateur honoraire

          Samir ABDULAC, expert international en patrimoine culturel

Mouna MANSOUR, présidente de Coeur sans Frontières

Anas CHEBIB, médecin radiologue

Joseph ATTALA, Alliance Française

Roula ZEIN JOXE, journaliste

Safa SAKER DELYE, Docteur en biologie

Reem DAKKAK, docteur en immunologie et chercheur

Jihane HATAHET RAIMBAUD

Mouhannad SADATE, Docteur en chirurgie gynécologique et obstétrique

Majed NEHME, journaliste, Directeur du site Afrique-Asie

Patrice MOUCHON, ancien Président de l’Association d’Amitié France Syrie, Avocat au Barreau de Paris, Président du Centre de Médiation et d’Arbitrage près la Chambre de Commerce Franco-Arabe.

Recrudescence de la violence en Syrie

La recrudescence de la violence en Syrie, combinée à la chute de son économie, rend les perspectives de plus en plus «sombres» pour les civils, ont estimé mardi 14 septembre des enquêteurs des Nations Unies.

« Après une décennie, les parties au conflit continuent de perpétrer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité et de porter atteinte aux droits humains fondamentaux des Syriens », a déclaré lors d’une conférence de presse le président de la Commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie Paulo Pinheiro. « La guerre contre les civils syriens se poursuit et il leur est difficile de trouver la sécurité ou un refuge sûr dans ce pays ravagé par la guerre », a-t-il ajouté.

Dans leur dernier rapport couvrant la période du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021, les membres de la commission ont déploré qu’il n’y ait pas d’efforts pour réunifier le pays ou parvenir à une réconciliation, alors que les détentions arbitraires par les forces gouvernementales se poursuivent sans relâche.

« La situation générale en Syrie semble de plus en plus sombre », a déclaré Karen Koning AbuZayd, l’une des membres de la commission dans un communiqué. « Outre la violence qui s’intensifie, l’économie s’effondre, le lit des rivières de la Mésopotamie est au plus sec depuis des décennies, et la transmission communautaire généralisée du Covid-19 semble incapable d’être endiguée par un système de santé décimé par la guerre », a-t-elle ajouté. « Ce n’est absolument pas le moment pour quiconque de penser que la Syrie est un pays capable d’accueillir le retour de ses réfugiés », a-t-elle ajouté.

Le rapport a souligné que des dizaines de milliers de Syriens attendaient toujours désespérément des nouvelles de leurs proches disparus tandis que des dizaines de milliers d’autres étaient illégalement détenus. Les enquêteurs ont également déploré une recrudescence des combats dans le pays au cours de derniers mois, avec un retour à la «tactique du siège» comme à Deraa dans le sud, où le régime a encerclé des quartiers rebelles, a souligné le commissaire Hanny Megally.

Paulo Pinheiro a par ailleurs estimé « scandaleux » qu’environ 40.000 enfants, pour moitié irakiens et pour les autres d’une soixantaine de nationalités, soient toujours détenus à al-Hol et dans d’autres camps pour les déplacés et les familles de jihadistes en raison du refus de leurs pays d’origine de les accueillir. « Punir les enfants pour les péchés de leurs parents ne peut pas être justifié », a-t-il affirmé.

La commission doit présenter son rapport au Conseil des droits de l’homme de l’ONU le 23 septembre. Les violences en Syrie ont fait près d’un demi-million de morts et déplacé des millions de personnes depuis le déclenchement du conflit en 2011.

Sources: https://news.un.org/fr/story/2021/09/1103622

Alep: Guerre, sanctions, Corona, César, crise économique et quoi encore?

lettre-dalep

L’AFS vous recommande la lecture de l’article du docteur Nabil Antaki, publié sur Arrêt sur info, le 1er juillet 2020, qui décrit d’une manière poignante la situation des Syriens oubliés par tout le monde.
L’AFS a entrepris depuis 2 ans d’interpeler la communauté internationale afin que cessent les mesures d’embargo contre le peuple syrien.

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Le peuple syrien ne sait plus à quel saint se vouer.

Les drames se suivent, ne se ressemblent pas mais aboutissent au même résultat : celui de continuer à faire souffrir la population syrienne qui ne demande qu’à vivre dignement dans la paix.

Commençons par la guerre. Elle dure depuis plus de neuf ans.

Elle a fait des centaines de milliers de victimes et une dizaine de millions de déplacés internes et de réfugiés, a poussé un million de personnes à l’exil, a détruit l’infrastructure de la Syrie et a ruiné un pays qui, autrefois, était paisible, sûr, stable et prospère. Lire la suite…

En cours…

 

 

 

 

L’appel d’une syrienne au monde : « soyez humains, levez les sanctions » !

Source: Michel Raimbaud, le 3 avril 2020

Mme Noomah Ali, journaliste à la télévision syrienne, vient d’écrire, « de la part de tous les Syriens », une lettre dans laquelle elle interpelle « le Monde »…

Vous en trouverez ci-après le texte dans une traduction libre, mais qui se veut fidèle.

La Syrie, après avoir résisté face au fléau terroriste, saura venir à bout de la pandémie Covid-19

Citation :

En tant que Syriens, avec vous nous faisons face au coronavirus…Mais, savez-vous que depuis 2011 nous affrontons seuls tous ces pays puissants qui marchent aux côtés de l’Amérique…Il faut ajouter, et c’est une grosse affaire, qu’un petit virus invisible à l’œil nu nous oblige à rester confiné à la maison, nous interdit de sortir, de travailler, nous obligeant à mettre en veilleuse notre volonté de vivre. Et cela alors qu’il y a toutes ces attaques terroristes, ces organisations takfiristes, de Da’esh à « Al Nosra » et « Ahrar Al Sham », de Machin et Truc &Cie et tout le bataclan, avec tout le sinistre bilan de leur terrorisme, de leur traîtrise : ils ont massacré, coupé les têtes, dévoré les cœurs des soldats de l’armée syrienne, fait rôtir les têtes, écorché vif…. Ils ont organisé le commerce d’organes, pris les femmes en captivité, vendu des êtres humains sur les marchés aux esclaves, pratiqué le nettoyage confessionnel, cultivé le mensonge, l’hypocrisie, réduisant à presque rien les fondamentaux à respecter : des coupures d’électricité aux pénuries de carburant, jusqu’à l’incendie des récoltes de blé et l’abattage des oliviers.

Avec l’arrivée du coronavirus, l’économie syrienne est complètement confinée…

Mais l’État syrien n’a pas décrété de couvre-feu, n’a pas décidé de fermer les marchés, n’a pas cherché à instiller la crainte dans les esprits par précaution ou pour mettre en garde. Peuple pacifique, nous n’avons pas eu peur et notre détermination n’a pas faibli…Bien au contraire nous avons fait face, dans la solitude, en silence et avec fierté ; chez nous, les martyrs en cohortes sont plus nombreux que les victimes du coronavirus. Malgré tout cela, ô toi, ce Monde que j’interpelle, tes paupières n’ont pas cillé…

 

J’ai de la compassion pour l’Italie, j’ai de la compassion pour l’Espagne, mais est-ce que les peuples de ces pays ont eu de la compassion pour la peur qui est mienne, le froid dont je souffre, la maladie qui me frappe, moi Syrien, citoyen d’un pays qui est encore en guerre…J’ai de la compassion pour les Américains, mais est-ce que les Américains ont la moindre compassion pour moi, citoyen syrien assiégé économiquement et réduit à la pauvreté que l’on sait, tandis que l’Amérique tire bénéfice des sanctions économiques sans cesse alourdies qui nous sont imposées à nous les Syriens, alors que lever ces sanctions nous permettrait au moins de résorber les pénuries dans le secteur sanitaire. Peut-être pourrions-nous vaincre ce virus américain ???

Je compatis avec tout être humain, pour la simple raison que je suis syrien. Pour moi, le message délivré il y a des millénaires par Baal le dieu syrien, loin d’être superficiel, était destiné à rester pour l’éternité (« Brise ton sabre, prends ta pioche et suis-moi afin que nous semions l’amour et la paix au centre de la terre. Tu es syrien et la Syrie est le centre de la terre »).

Et nous à l’heure qu’il est, dans cette confrontation mondiale, nous souhaitons la paix au monde entier. Nous affrontons ce virus avec courage, le même courage qui nous a permis d’affronter celui qui est accusé de l’avoir créé (l’Amérique). Et j’aimerais ajouter ceci : au moment où les Européens, les Américains et les Arabes du Golfe se retrouvent en confinement forcé, ils doivent remarquer que l’électricité ne leur est pas coupée, qu’ils ont du pain et qu’ils disposent de tous les aliments essentiels au renforcement de leur appareil immunitaire.

Ils ne manqueront pas de noter également que moi-même, en tant que citoyen syrien, je ne dispose pas de toutes ces choses simples dont ils bénéficient dans leur lieu d’isolement sanitaire. Et ce n’est pas tout, car j’ai aussi un frère, ou un père ou un mari « au front », combattant les groupes terroristes que les pays précités soutiennent. Et en raison du confinement, du couvre-feu et des mesures de précaution, ce combattant si cher à notre cœur ne peut plus, même lors de ses « permissions », retrouver les siens, sa mère ou son fils…

Mon mot de la fin, soyez humains, levez les sanctions pour tous les pays et mettez fin à toutes vos guerres contre tous les pays. Cessez de fabriquer des armes et tournez-vous vers l’humanité, car la condition humaine est la plus belle et la plus pure des conditions que l’on puisse trouver sur terre. Assez de sang versé !!

Fin de citation

Noomah Ali, journaliste syrienne

 

Je ne connais pas Noomah Ali, mais son texte m’a profondément touché. Car ce n’est pas seulement un cri du cœur, c’est également un rappel à la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, sans fard et sans exagération, loin des prudences diplomatiques, des mensonges médiatiques, des artifices politiques et des pirouettes intellectuelles.

On ne saurait reprocher à une journaliste syrienne travaillant à Damas de rappeler que son pays fait face depuis 2011 à une guerre sauvage organisée par l’Amérique et ses alliés, dénoncés sans ambages. Si elle n’en rappelle pas le bilan effrayant — pas moins de 400°000 morts, environ deux millions de blessés, estropiés et handicapés, et une bonne douzaine de millions de réfugiés ou déplacés – son énumération des crimes commis est impressionnante et édifiante. Elle ne fait pourtant que rappeler la stricte vérité, si bien occultée par les hypocrites, et sa dénonciation des criminels devrait rafraîchir les mémoires qui flanchent.

Oui, le coronavirus est un fléau inquiétant qui fait déjà bien des dégâts, et n’a pas fini d’en faire. Mais, quel que soit son impact en Syrie, où il a fait son apparition, il n’effacera pas les immenses malheurs d’une guerre entrée dans sa dixième année, même s’il tend à les occulter, comme c’est déjà le cas – et plus que jamais par ces temps coronariens – dans le paysage médiatique de nos rivages, amnésique après avoir été envahi si longtemps par le mensonge et le déni de justice.

Qui donnerait tort à Madame Noomah de mettre en lumière le deux poids deux mesures systématique qu’affectionnent les professionnels de la compassion, une compassion à sens unique puisque les malheurs de l’Occident sont les seuls à être universels. Son appel vibrant à l’Amérique et à ses alliés pour que soient levées « les sanctions contre tous les pays » et qu’il soit mis un terme à toutes les guerres, devrait trouver un écho chez les hommes et femmes de bonne volonté, pour qui le virus de la guerre est au moins aussi dévastateur que celui des pandémies.
Oubliée du côté de chez nous, la guerre des sanctions menée contre la Syrie (ou d’autres pays) par l’Amérique et ses laquais est une guerre invisible, excellent prétexte pour n’en pas voir le bout. Elle n’est pas moins impitoyable que l’affrontement militaire qui, selon toute vraisemblance, tire à sa fin. Elle est illégale, infâme, criminelle.

C’est une insulte à l’humanité du monde. Elle doit cesser immédiatement et sans délai et sans conditions. Il restera encore aux agresseurs à s’occuper de leurs affaires, ne serait-ce que de cette pandémie mystérieuse qui sème le chaos au sein du désordre et le trouble dans toutes les certitudes.

SYRIE : ENTRETIEN TELEPHONIQUE ENTRE ASSAD ET LE PRINCE HERITIER D’ABOU DHABI

Source: AFP

Le président syrien Bachar al-Assad et le prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed ben Zayed al-Nahyane, ont eu vendredi un entretien téléphonique, a rapporté l’agence officielle syrienne Sana, une première depuis le début du conflit en Syrie en 2011.

Citant la présidence syrienne, Sana a fait état d’un « entretien téléphonique entre le président Assad et le prince héritier d’Abou Dhabi (…) axé sur les conséquences de la propagation du nouveau coronavirus (…) » durant lequel le responsable émirati a assuré M. Assad de « l’appui des Emirats arabes unis au peuple syrien durant ces circonstances exceptionnelles ».

Sur son compte twitter, le prince héritier d’Abou Dhabi a confirmé l’information, relayée également par l’agence officielle du riche émirat du Golfe.

« J’ai discuté avec le président syrien (…) des derniers développements liés (à la maladie) Covid-19. Je l’ai assuré du soutien des Émirats arabes unis et de la volonté d’aider le peuple syrien », a-t-il écrit.

« La solidarité humanitaire pendant les temps difficiles l’emporte sur toutes les considérations, et la Syrie et son peuple ne seront pas seuls », a ajouté le responsable émirati.

Sept ans après avoir rompu leurs relations diplomatiques, les Emirats arabes unis ont rouvert leur ambassade à Damas en décembre 2018.

La Syrie avait été mise au ban du monde arabe dès fin 2011, et des pays, notamment du Golfe, avaient rappelé leurs ambassadeurs, pour protester contre la répression sanglante menée par le pouvoir de Damas contre des manifestations pro-démocratie, avant de soutenir pour certains l’opposition en exil et les rebelles armés.

La Syrie, ravagée par neuf ans de guerre, a signalé jusqu’ici cinq cas de contamination au nouveau coronavirus. Les organisations humanitaires craignent une « catastrophe » en cas de propagation de l’épidémie.

 

Confrontation Syrie / Turquie

Turkey said Thursday that an airstrike by the Syrian government killed 29 of its soldiers in Idlib, a war-torn province in northwestern Syria that has become the site of an increasingly volatile military confrontation among Ankara, Damascus and Moscow.

The death toll was the highest for Turkish forces in a single day since Turkey began ramping up the deployment of troops to Idlib this month to block a Russian-backed Syrian military offensive.

Turkish President Recep Tayyip Erdogan convened an emergency meeting of his top security officials Thursday night, local media reported.

Fahrettin Altun, Erdogan’s spokesman, said Turkey would “retaliate against the illegal [Syrian] regime, which pointed their guns at our soldiers.”

Turkey has been trying to halt a rapid advance by the Syrian army across Idlib province and nearby areas, which have been held by rebels opposing the government of Syrian President Bashar al-Assad. The province is largely controlled by an extremist group that once was formally associated with al-Qaeda.

The Syrian offensive has sparked a massive humanitarian crisis and sent hundreds of thousands of displaced Syrians fleeing toward the Turkish border. Russia, which is the Syrian government’s principal ally, has carried out airstrikes to aid the Syrian advance and provided Assad’s forces with other military support.

Turkey has called for the restoration of a de-escalation agreement between Ankara and Moscow and threatened to take further military action if Syrian forces do not withdraw from areas they have captured in Idlib. But negotiations between Ankara and Moscow over the past month aimed at securing a cease-fire have faltered.

The Washington post