CONFÉRENCE DE L’AFS du 25 mars 2024 à 19H

J’ai le plaisir de vous annoncer que la prochaine conférence de notre association aura lieu le 25 mars à 19 h. Elle sera menée par Monsieur Rudolf el Kareh. politologue fort connu sur le thème:

« La Syrie au cœur de la Question de Palestine, Gaza et les enjeux de l’avenir ».

Je vous serais vivement reconnaissant de bien vouloir largement diffuser cette annonce car le sujet choisi est au centre de toutes les préoccupations.

Pour ce faire :

Sujet:  AFS SYRIE Destremau

Heure: 25 mars 2024 06:30 PM Paris

 

Rejoindre Zoom Réunion

https://cnrs.zoom.us/j/99061389378?pwd=WkFsYnA1MThsbDd5czlxdTcvWGp0Zz09

ID de réunion: 990 6138 9378

Code secret: r0nBZu

 

Bien cordialement

Didier Destremau
Président

Visioconférence | Les travaux d’iconem sur le patrimoine syrien

Dans le cadre de notre partenariat avec

l’Association Troubadours

nous sommes heureux de vous annoncer la visio-conférence de 

Jean-Yves UBELMANN 
&
Layl a ABDUL-KARIM

Les travaux d’iconem
sur le patrimoine syrien :
documentation d’urgence et expertise

Jeudi 16 Déc 2021 à 18h 30 Fr
(Connection obligatoire dès 18h20 // Connection impossible après le début de la conférence)
 
Lien Zoom
 ID de réunion : 860 9955 1919
 Code secret : 029932
 

Visioconférence | Les déplacés et réfugiés de Syrie. Quelle résilience et quel avenir ?

Le 20 décembre, dans les conditions habituelles l’AFS offrira à ses membres et ses sympathisants une visioconférence sur le thème :

Les déplacés et réfugiés de Syrie. 
Quelle résilience et quel avenir ?
 
INTERVENANT :

 

M Samir Aita
Président du cercle des économistes arabes et consultants des agences des nations Unies
 
Le lundi 20 décembre 2021 à 18h30 (Heure de Paris). 
 
Coordonnées Zoom :
 
ID de réunion : 932 2168 2477
Code secret : 286714
 

Une seule touche sur l’appareil mobile

+33170950350,,93221682477#,,,,*286714# France
+33186995831,,93221682477#,,,,*286714# France
 
 

Il est conseillé de se connecter quelques minutes en avance.

La connexion sera ouverte à partir de 18h00.

Avec toute notre amitié.

 

Nous vous serions reconnaissant de bien vouloir réserver cette soirée et en informer tous ceux qui s’intéressent à la Syrie et à cette question spécifique.

Avec toute notre amitié.

Visioconférence | Syrie: enjeux et enseignements d’une guerre sans frontières

Chers amis,
L’AFS a le plaisir de vous inviter à participer à une vidéoconférence :
 

« Syrie: enjeux et enseignements d’une guerre sans frontières »

 

INTERVENANTS :
 
Didier Destremau 
Président de l’AFS
Michel RAIMBAUD
Ancien ambassadeur, essayiste, auteur d’ouvrages et d’articles sur la géopolitique et les relations internationales
Majed NEHME 
Chercheur, éditeur et journaliste. Directeur de la rédaction du journal en ligne afrique-asie.fr
Bernard CORNUT
Ingénieur, ayant une longue expérience des politiques publiques en Syrie, en Irak et dans plusieurs pays de la région
Fayçal JALLOUL
Journaliste et chercheur, spécialiste du monde arabe
 
Le mardi 22 juin 2021 à 18h30 (Heure de Paris). Durée 2h00.
 
Coordonnées Zoom :
 
ID de réunion : 927 7244 7119
Code secret : 618701

Il est conseillé de se connecter quelques minutes en avance.

La connexion sera ouverte à partir de 18h15.

Vous pouvez inviter vos amis à suivre cette conférence.

Avec toute notre amitié.

 

Les Espaces Sacralisés de Mari | Conférence Zoom

Dans le cadre de notre partenariat avec

l’Association Troubadours

nous sommes heureux de vous annoncer la visio-conférence de 

Jean-Claude Margueron

Les Espaces Sacralisés de Mari

Jeudi 10 juin 2021 à 18h30
(Connection obligatoire dès 18h20 // Connection impossible après le début de la conférence)
 
Visio-Conférence Zoom
 ID de réunion : 870 9708 6387
 Code secret : 172484
 
 
Association Troubadours
Espace Harmattan
24, rue des Écoles 75005 Paris
www.asstroubadours.fr

Venez nombreux.

AFS | Visioconférence : La situation de l’éducation en Syrie après dix ans de troubles. Où en est celle du français ?

Chers amis,

L’AFS a le plaisir de vous inviter à participer à une vidéoconférence :

« La situation de l’éducation en Syrie après dix ans de troubles.
Où en est celle du français ? »

 

Le jeudi 27 mai 2021 à 18h30 (Heure de Paris).
Durée 1h30.

 

Intervenants :

Madame Katia KHAYAT, Coordinatrice du français à Alep.
Monsieur Michel LEPRÊTRE, Ancien proviseur du Lycée Charles de Gaulle de Damas.

 

Coordonnées Zoom :

ID de réunion : 939 7605 9065
Code secret : 787926

 

Il est conseillé de se connecter quelques minutes en avance.

La connexion sera ouverte à partir de 18h15.

Vous pouvez inviter vos amis à suivre cette conférence.

 

Avec toute notre amitié.

AFS | Visio-Conférence : Printemps arabes, mythes et réalités: la Syrie dix ans après

La 3ème visio-conférence de l’AFS aura lieu le 17 mars 2021 à 18h. Elle aura pour thème :
« Printemps arabes, mythes et réalités: la Syrie dix ans après ».

 

Les quatre intervenants prévus sont :

  • Caroline Galacteros, Présidente de Geopragma
  • Gérard Bapt, ancien député, ancien Président du Groupe parlementaire d’amitié France-Syrie à l’Assemblée Nationale
  • Ahmed Manai, Président de l’Institut Tunisien des Relations Internationales, ancien membre de la commission d’enquête conjointe Ligue Arabe-Nations-Unies en Syrie (2011)
  • Eric Dénécé, Directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R), qui a publié l’ouvrage collectif  « La face cachée des révolutions arabes ».

 

Pour participer à la réunion Zoom

https://zoom.us/j/93335175964?pwd=YnpIQXBtTy9rRmthcmpTeTl2TmgxUT09

ID de réunion : 933 3517 5964

Code secret : 932065

N’hésitez pas à participer à cette visioconférence.

Conférence de Pascal BUTTERLIN | Mardi 21 Mai 2019 à 19h

Pascal BUTTERLIN - Éblouir les dieux et les hommes

 

Dans le cadre de notre partenariat avec

l’Association Troubadours

nous sommes heureux de vous annoncer la conférence de

Pascal BUTTERLIN.

Il nous parlera de

« Éblouir les dieux et les hommes, la vie religieuse dans la ville II de Mari, questions et problèmes »

 

 

Nous comptons sur votre présence

A la Maison des Associations du 12e arrondissement
181 Avenue Daumesnil 75012 Paris   
♦ ♦ ♦ 
 Mardi 21 Mai 2019 à 19h

 

Le retour des Tcherkesses de Syrie sur la terre d’origine dans le Nord-Caucase

Originaires du Nord-Caucase, les Tcherkesses, autrefois appelés Circassiens, furent contraints à l’exil lorsqu’en 1864, l’armée impériale russe acheva sa conquête de la région. Vaincus, ils partirent majoritairement s’installer dans l’Empire ottoman. Au début des années 1990, l’implosion de l’Union soviétique incita des Tcherkesses à revenir sur la terre de leurs ancêtres. Un flux migratoire qui s’est densifié à partir de 2011, lorsque la guerre éclate en Syrie. Ni réfugiés ni étrangers, ils sont appelés « rapatriés ». Dans le Caucase, la communauté tcherkesse se mobilise pour organiser leur retour sur une terre désormais constitutive de la Fédération de Russie.

À la périphérie de Panakhes, des maisons neuves aux façades brutes se succèdent en enfilade, le long d’une conduite de gaz surélevée. Nart habite la dernière, au bout du chemin de terre. Dans son jardin, il nourrit ses poules qui se massent bruyamment autour de lui. Dans une autre vie, cet homme au sourire immuable était barbier dans un salon de Damas. Ces dernières années, il s’est improvisé fermier dans cet aoul (village) de l’Adyguée où se sont installés des « rapatriés » de Syrie. La famille de Nart est originaire de Marj al-Sultan, un village tcherkesse de la Ghouta. Lorsque la guerre s’est déclarée dans le pays, elle a fait le choix de partir dans le Caucase. Ou plutôt, d’y revenir. « Désormais, il faut construire notre vie ici. C’est notre patrie », appuie Mazhar, l’octogénaire patriarche. Mais 150 ans plus tard, ces descendants d’exilés s’apparentent à des immigrés sur leur propre terre. Sans se départir de son humeur allègre, sa fille Barina peine à y trouver sa place. « Les premières années ont été très difficiles, nous vivions sans ressources financières. Et sans la maîtrise du russe, il est très compliqué de trouver un travail ou de lancer un business. » Dans une région où le travail se fait rare, elle aimerait mettre à profit sa connaissance de l’anglais.

Au moment où la Syrie s’embrase, le pouvoir fédéral russe envoie une délégation parlementaire à Damas. « Les représentants des parlements locaux et le milieu associatif ont demandé aux autorités de prendre des mesures en faveur des Tcherkesses de Syrie », rapporte Asker Sokht, responsable de la principale organisation tcherkesse à Krasnodar. La Russie accorde alors visas et titres de séjour à des populations dont « l’essentiel avait conservé, d’une manière ou d’une autre, des liens avec le pays ». À l’époque soviétique déjà, la Syrie est un pays « ami » qui envoie étudiants et futurs militaires en URSS. Barsbi, le neveu de Barina, est d’ailleurs né en Russie. « Mon père s’y rendait régulièrement dans les années 1990 », précise celui qui endosse régulièrement le rôle d’interprète familial. Arrivé jeune, russophone, il envisage désormais, comme la majorité des rapatriés de sa génération, de faire sa vie en Russie. « Pourquoi retournerais-je en Syrie ? Nous avons tant attendu ce retour sur notre terre ».

Dans la République d’Adyguée, le rapatriement des Tcherkesses de la diaspora bénéficie du soutien du pouvoir local. Mafekhabl se présente comme la vitrine de cette politique. « Ici, il y a tout ce qu’il faut : une infirmerie, une mosquée, un terrain de sport… Les conditions d’installation sont idéales », détaille Askhad Goutchetl, directeur du centre d’accueil des rapatriés. Cette structure régionale a été fondée pendant la guerre du Kosovo, en 1998. « Nous avons alors organisé le retour de plusieurs familles tcherkesses d’ex-Yougoslavie », raconte-t-il. Soucieux de faire revenir leurs compatriotes, les hommes d’affaires locaux financent la construction de cet aoul coquet et ordonné. Désormais, Mafekhal abrite des familles venues non seulement du Kosovo, mais aussi des principaux foyers de diaspora : Turquie, Syrie, Jordanie. « Le centre d’accueil nous permet de fournir aux nouveaux arrivants une aide administrative, juridique et sociale. Nous faisons en sorte que les Tcherkesses de l’étranger aient envie de vivre ici », explique Askhad Goutchetl pour qui cette mission présente un enjeu autant démographique que culturel.

Selon le militant Asker Sokht, environ 6 000 Tcherkesses de Syrie ont obtenu un titre de séjour russe depuis le début de la guerre. La moitié s’est établie sur le territoire tandis que l’autre est partie en Europe en transitant par la Russie. Environ un tiers de personnes restées sur le sol russe ont obtenu un passeport. « La méconnaissance du russe constitue le principal obstacle », indique-t-il tout en se montrant optimiste : depuis l’année dernière, le programme national d’aide au retour volontaire des compatriotes de l’étranger s’applique aussi à l’Adyguée. Une disposition qui doit permettre de régulariser l’ensemble des rapatriés présents dans la république. « Le développement d’internet a permis de rapprocher les diasporas à travers le monde », se réjouit Asker Bora, fondateur d’une association d’aide au retour à Naltchik, en Kabardino-Balkarie – dans le Caucase, les Tcherkesses vivent dans différentes républiques, autant de divisions administratives artificielles héritées de l’URSS. Au moment où les arrivées étaient nombreuses, l’association avait obtenu la mise à disposition de vieux sanatoriums. Le dernier encore occupé abrite une quarantaine de rapatriés. « Il nous faudrait des subventions fédérales… », élude Asker, soulignant la solidarité de la communauté et la réussite de l’intégration. « Dès qu’elles en ont la possibilité, les familles prennent leur indépendance ». Samira occupe toujours une petite chambre du sanatorium. Cette ancienne directrice d’école a quitté Damas avec des sentiments mêlés : l’amertume de tout laisser derrière elle et l’émotion de retrouver la patrie de ses ancêtres. Elle garde contact avec ceux qui, restés là-bas, n’ont pas eu les moyens de partir.

Permise par la chute de l’URSS, la réaffirmation des identités nationales a inspiré la rhétorique du Kremlin, qui honore aujourd’hui le caractère « multinational » de la Russie. Mais achevée il y a seulement 150 ans, la conquête du Caucase demeure source de crispations. Quand certains renoncent à remuer le passé, d’autres expriment un ressentiment sourd. « Contrairement à celui qu’ont subi les Arméniens, personne n’a entendu parler du génocide des Tcherkesses. Heureusement que ces dernières années, la diaspora s’active », glisse une rapatriée de Syrie. « Ce thème a été très présent avant et pendant les Jeux olympiques de 2014 à Sotchi, tenus sur les lieux où se livrèrent certains des derniers combats de la « Grande Guerre du Caucase » », note l’historien Iaroslav Lebedynsky. Sur ce sujet, les porte-parole de la cause tcherkesse en Russie observent généralement une certaine prudence. Selon Asker Bora, le bienfaiteur de Naltchik, le pays n’a pas encore fait son introspection. « Il est clair que l’enseignement de l’Histoire pose problème. »

*Source : RFI