déclaration du nouveau Président Michel Raimbaud

Dans le contexte actuel d’un monde de plus en plus inquiétant, dangereux et explosif, au niveau régional comme au plan international, le nouveau Conseil s’emploiera, comme ceux qui l’ont précédé, à maintenir et à développer les liens traditionnels multiples tissés entre la France et la Syrie, entre les Français et les Syriens. Il s’agira plus particulièrement de préserver et d’essayer de revivifier  le riche patrimoine de coopération, d’amitié, voire de liens familiaux entre nos deux pays, un trésor hélas mis à mal par les évènements des quinze dernières années.

Michel Raimbaud

Président

Conférence de l’AFS du 21 juin 2024: Témoignage d’un médecin humanitaire en Palestine

Chers amis,

La visioconférence du 29 mai dernier :

« Témoignage d’un médecin humanitaire en Palestine »

avait été interrompue pour des raisons techniques, et nous vous demandons de bien vouloir nous excuser pour ce contretemps.

Nous la programmons pour le :

Vendredi 21 juin 2024 à 19h00 (Heure de Paris).

Durée 1h15.

Intervenant:

 Docteur Christophe Oberlin. Médecin humanitaire

Chirurgien de la main qui a longuement opéré à Gaza.

 Coordonnées Zoom

https://cnrs.zoom.us/j/93989416849?pwd=XF0qh78mTLJDERfFfJkkUCgjPm6ZnI.1

ID de la réunion : 939 8941 6849

Code secret : Es89sz

Il est conseillé de se connecter quelques minutes en avance.

La connexion sera ouverte à partir de 18h30.

N’hésitez pas à informer vos amis et à leur transmettre cette invitation.

Avec toute notre amitié.

Le Président Didier Destremau

 

Voeux du Président Didier DESTREMAU

Mes chers amis,

En cette fin d’année, le Levant est à feu et à sang.

Depuis plus de deux mois l’incroyable, l’abominable carnage se poursuit à Gaza sous les yeux effarés, mais lâches de la communauté internationale parmi laquelle notre bien aimé pays.

Et les autres conflits ailleurs dans le monde ne manquent pas, mais sont comme effacés, disparus, devenus insignifiants.

Si nous à l’AFS sommes consternés et révoltés par ce qui se passe à Gaza, si nous sommes écœurés par le silence coupable, couard et indigne de ces pays  et spécialement les États unis qui pourraient faire cesser ce massacre, nous ne pouvons oublier que la Syrie vit, elle aussi une situation extrêmement difficile :

Le peuple souffre des sanctions Caesar et de l’embargo qui le frappent, depuis 1967 le Golan est toujours occupé par Israël qui de plus l’a annexé en 1981, régulièrement les bombardiers de « Tsahal » viennent déverser leur cargaison mortelle sur des cibles syriennes, la poche d’Idlib échappe encore au contrôle du gouvernement, le pétrole national est dérobé et exporté illégalement, etc.

En bref, toute une population, des millions de femmes et d’enfants notamment étouffent depuis 2011 et mènent une vie entre parenthèses, une existence en sursis.

 En dépit de tous les autres drames qui se déroulent sur la planète, nous sommes restés à l’écoute de nos frères syriens qui aspirent à souffler et à reprendre leur place légitime dans le concert des nations.

Avec nos faibles moyens, nous continuons à militer pour que la France comprenne que la politique adoptée depuis 12 ans conduit dans un mur, qu’elle n’a pas de vision à long terme et que pour contribuer à pacifier ce Moyen-Orient déchiré, il est indispensable qu’elle prenne une initiative courageuse.

Paris peut et doit être le fer de lance de l’Union européenne pour la reprise des relations avec Damas, la levée des sanctions, comme elle devrait prendre la tête d’une croisade pour faire cesser le génocide à Gaza : La France ne peut oublier ainsi son passé et le rôle de trait d’union qu’elle a joué jadis entre l’Orient et l’Europe.

Je souhaite à tous nos amis de l’AFS et aux sympathisants une excellente année au plan personnel et familial. Ces derniers je les conjure d’adhérer à notre association afin de nous aider par tous leurs moyens même minimes à faire aboutir nos ambitions désintéressées et génératrices de stabilité et d’espoir de paix.

Didier DESTREMAU

Président de l’AFS

Communiqué du Président de l’AFS

L’association d’amitié France-Syrie (AFS) annonce qu’une délégation de son conseil d’administration se rendra en Syrie du 15 au 19 mai 2023.

Elle est composée du président et de cinq autres de ses administrateurs.

Elle rencontrera des membres de la société civile, des dirigeants des cultes principaux, le directeur du Croissant rouge ainsi que le ministre de la Culture.

L’objectif de cette mission est d’assurer le peuple syrien que le peuple français est toujours à ses côtés dans les moments très difficiles qu’il traverse.

Il répètera résolument l’espoir qu’il a que se renouent les contacts féconds qui existaient entre eux deux depuis des siècles.

L’AFS espère que les séquelles des graves évènements qui ont déchiré la Syrie cesseront rapidement, que les sanctions qui pénalisent principalement les civils seront levées et que le peuple syrien retrouvera une existence normale et paisible ainsi que la place éminente qu’elle occupait dans la région et dans le monde.

Conférence de Sami Kleib le 29 octobre 2019 à l’AFS

L’association Amitié France-Syrie a eu le privilège d’accueillir Sami Kleib le   29 octobre 2019 au restaurant Dar qui lui a ouvert ses portes. Une centaine ses membres et de sympathisants notamment appartenant à l’association Troubadours se pressaient dans la salle.

Journaliste libanais de nationalité française, reporter de guerre. Sami Kleib est chef des infos de la chaîne de télévision Al-Mayadeen (Les places), qu’il a co-fondée en 2011, avec Ghassan Bin Jiddo, après avoir quitté Al-Jazeera. Après des études à la Sorbonne, il a travaillé Radio France international et France 24 tout comme à Radio Monte Carlo international (1990-2009). – Directeur de l’information sur la chaîne Al-Mayadeen, Beyrouth (2011-). Il présente le programme « Le Jeu des Nations ».

Il a publié plusieurs ouvrages dont le dernier, Syrie, documents secrets sur une guerre programmée se distingue par la révélation inédite des documents confidentiels, précisément ceux qui ont mené au drame syrien. C’est précisément de ce sujet dont il a parlé à cette conférence. Depuis le début des évènements en Syrie, en mars 2011, jusqu’au retrait américain en décembre 2018, de nombreuses questions s’imposent.. L’attachement indéfectible d’el Assad au pouvoir est-il réellement la cause du déclenchement de la guerre ? à contrario, le président syrien a-t-il épargné à son pays, le destin dramatique que connaissent aujourd’hui l’Irak ou la Libye? Quels sont les rôles respectifs des grandes nations ? Quel est le véritable enjeu de ce conflit, qui s’est révélé international ? et quelles pouvaient être les inquiétudes profondes des russes, des américains, des français ou même des monarchies du Golf ? Fondée sur des témoignages inédits et des documents confidentiels, l’enquête de Sami Kleib dévoile les secrets de ce conflit. Fin connaisseur de la scène géopolitique, il a exposé ses vues, clés indispensables pour comprendre les motivations politiques et idéologiques des divers acteurs de cette crise internationale. En dressant un portrait détaillé du président syrien et du contexte régional et international, Sami Kleib a mis à la disposition des membres de l’association et de ses sympathisants les secrets d’une guerre qui ne sont pas révélés à quiconque.

De nombreuses questions lui ont été posées auxquelles il a répondu avec brio et humour.

Merci de tout cœur Docteur Kleib…

Dîner Annuel du 10 novembre 2018

L’Association d’Amitié France-Syrie et l’Association Médicale Franco-Syrienne

ont le plaisir de vous convier au

DÎNER ANNUEL COMMUN

qui aura lieu au 

Restaurant AL DAR

93, avenue Raymond Poincaré

75016 PARIS

Tel : 0145016955

Métro : Victor Hugo

Samedi 10 novembre 2018

à 20 heures

Nous vous attendons encore plus nombreux cette année avec votre famille et vos amis à cette soirée conviviale d’amitié franco-syrienne.

Prix par personne : 55 €

Bulletin-Réponse diner annuel 2018


 

BULLETIN-RÉPONSE

DINER ANNUEL 2018

A retourner avant le 5 novembre 2018 accompagné du chèque correspondant à

Association d’Amitié France-Syrie

17, rue du Colisée

75008 Paris

Civilité ……………………………………………………………………………………

Nom et prénom ………………………………………………………………………….

Adresse : …………………………………………………………………………………

Adresse perso 2 : …………………………………………………………………………………

Nombre de personnes : ………………………………………………………………….

Ci-joint chèque de ……………………………………………………………………….

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE 2018

Madame, Monsieur,

Conformément à l’article XI de nos statuts, j’ai le plaisir de vous convier à la réunion de XXVème Assemblée Générale ordinaire de notre Association qui se tiendra le :

Mercredi 7 mars 2018 à 18h30

Salle Germaine Tillon

Patronage Laïque Jules Vallès

72, avenue Félix Faure 75015-Paris (M° Boucicaut)

Ordre du jour:

  • Allocution du Président,
  • Rapport moral,
  • Rapport financier,
  • Suggestions et questions diverses.

Au cas où il ne vous serait pas possible d’assister à cette Assemblée Générale, nous vous serions obligés de nous retourner le pouvoir ci-joint, établi au nom de l’adhérent de votre choix.

Une conférence à laquelle vous êtes invités suivra la tenue de cette Assemblée Générale à 19 h30, sur le thème:

« De la guerre civile au conflit régional »

État des lieux sur la situation en Syrie.

Par monsieur Georges Malbunot

Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, en l’assurance de nos sentiments les meilleurs.

Patrice MOUCHON

Le Président

Comment demain faire Revivre la Syrie.

L’AFS vous communique l’invitation que nous a adressée Monsieur Michel Morzière  Président d’honneur de l’Association Revivre.

Après six années de barbarie, la Syrie est un pays ravagé et les Syriens sont un peuple martyrisé. Bien que la situation demeure très incertaine, il est temps de réfléchir au jour d’après, celui où la Syrie pourra penser à revivre.

Cette table ronde, organisée par l’association Revivre, ambitionne de réfléchir au jour où la Syrie émergera de cet interminable cauchemar.

L’Association Revivre vous invite à une table ronde

Sous le parrainage de Monsieur Jack Lang

Président de l’IMA

Animée par Madame Isabelle Hausser, écrivaine.

A l’Institut du Monde arabe Salle du haut Conseil

1, rue des Fossés– Saint Bernard Place Mohamed V, Paris 5e

Samedi 18 mars 2017, de 19h à 21h

Réservation conseillée avant le 16mars : invitations@imarabe.org

Vous trouverez ci-dessous le carton d’invitation et le programme.

IMA_CARTON_INVITATION_18_MARS

Syrie: fin des discussions de Genève avec un « agenda clair »

Staffan de Mistura, à Genève, le 3 mars 2017 (Afp)

Les discussions de Genève ont pris fin avec l’acceptation par les belligérants syriens d’un « agenda clair » incluant la gouvernance et la lutte contre le terrorisme, et l’ONU prévoit un nouveau rendez-vous en mars.

Après un peu plus d’une semaine de discussions difficiles, l’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a fait vendredi soir le bilan de ce quatrième round de négociations.PUBLICITÉ »Le train est prêt, il est en gare, les moteurs chauffent. Tout est prêt, il a juste besoin d’un accélérateur », a déclaré M. de Mistura.

« Je crois que nous avons à présent un agenda clair devant nous », a indiqué l’émissaire. « Nous avons discuté de procédure, mais nous avons aussi discuté de substance », a-t-il dit.

Ce diplomate chevronné, dont l’optimisme chronique bute depuis près de trois ans sur le du conflit syrien, a prévu de se rendre la semaine prochaine au Conseil de sécurité de l’ONU à New York.

Ensuite, a-t-il dit, « nous aurons Astana (…) pour consolider le cessez-le-feu, et puis à nouveau Genève », en mars.

La Russie, alliée de Damas, et la Turquie, soutien des rebelles, parrainent en effet depuis fin décembre un processus parallèle de négociation à Astana (Kazakhstan), centré sur les questions militaires.

Si huit jours de discussions à Genève n’ont pas permis d’avancée majeure, de tous petits pas ont été accomplis, et aucun des belligérants n’a pris le risque de claquer la porte.

Le médiateur de l’ONU a enchaîné les rendez-vous avec toutes les parties: la délégation du régime, celle du Haut comité des négociations (HCN, principale délégation de l’opposition), et les opposants proches de la Russie, le « Groupe du Caire » et le « Groupe de Moscou ».

Les pourparlers n’ont en effet pas permis d’entamer des discussions directes entre les belligérants. Les deux parties se sont simplement fait face lors de la cérémonie d’ouverture jeudi dernier, dans une ambiance polaire.

A l’issue des négociations, Bachar al-Jaafari, l’austère chef de la délégation du régime, a quitté l’ONU sans s’adresser aux médias, tandis que le chef des négociateurs de l’opposition syrienne, Nasr al-Hariri, a jugé cette session « plus positive ».

Terrorisme et transition politique

Les discussions ont essentiellement porté sur des questions d’agenda mais ont permis, pour la première fois, d’obtenir un « agenda clair » en quatre points, selon Staffan de Mistura.

Le gouvernement avait insisté à plusieurs reprises ces derniers jours sur sa volonté d’ajouter la lutte contre le terrorisme aux trois autres éléments prévus par l’émissaire avant le début des négociations, à savoir la gouvernance – thème flou pour évoquer une transition politique -, la Constitution, et les élections. Il a obtenu gain de cause.

Ces quatre sujets seront discutés « en parallèle », a assuré l’envoyé spécial, mais les questions de stratégie contre le terrorisme seront discutées à Genève tandis que la partie opérationnelle de la lutte contre le terrorisme sera abordée à Astana.

Pression russe

Les pourparlers de Genève visent à mettre fin à la guerre en Syrie, qui a fait plus de 310.000 morts et des millions de réfugiés alors que le conflit va entrer le 15 mars dans sa septième année.

Trois sessions de discussions en 2016 s’étaient soldées par un échec, en raison des violences sur le terrain et de l’insistance du régime à parler de terrorisme, quand l’opposition réclamait des discussions sur une transition politique.

Mais les positions se sont nuancées, sous l’influence de l’acteur majeur du dossier, Moscou. Présent à Genève pour le Conseil des droits de l’Homme, le ministre adjoint des Affaires étrangères russes, Guennadi Gatilov, a rencontré la délégation du régime, et, fait sans précédent, celle du HCN.

La Russie intervient militairement en Syrie depuis septembre 2015 et a permis au régime du président Bachar al-Assad de se renforcer sur le terrain. Elle tire aussi les ficelles sur le plan politique, en l’absence des Etats-Unis, dont le président Donald Trump n’a donné jusqu’à présent aucun signe d’implication dans la recherche d’un règlement du conflit syrien.

Et les pressions russes semblent avoir payé, puisque pour la première fois le régime a annoncé publiquement à Genève qu’il était prêt à discuter des trois thèmes politiques fixés par M. De Mistura.

La pression de Moscou s’est exercé aussi sur l’opposition. Jeudi, la porte-parole de la diplomatie russe a accusé le HCN de « saboter » le processus de Genève, intimant implicitement à l’opposition d’intégrer en son sein les représentants des groupes du Caire et de Moscou.

Discours du Président Patrice Mouchon à l’AG de l’AFS

Discours du Président Patrice Mouchon à l’Assemblée Générale de l’AFS du 26 janvier 2017 et présentation de la conférence d’Antoine SFEIR .

 

Mesdames, Messieurs, Chers Amis,

Je réitère tous mes vœux pour cette année 2017, qu’elle vous soit bonne et profitable, ainsi qu’à vos familles.

Je veux également m’adresser, avec les membres du Conseil d’Administration qui m’entourent, et que je remercie pour leur disponibilité et l’excellence de leur travail, pour dire aux Syriens de Syrie combien nous pensons à eux.

Car ils continuent à souffrir dans toute la Syrie, ceux d’Alep qui ont subi les conséquences d’une guerre terrible.

Heureusement les canons se sont tus ainsi qu’à Damas qui continue à recevoir des obus de mortier et subir la guerre de l’eau.

Je tiens à citer les mots justes empreints d’une grande émotion de notre ami Samir Abdulac qui revient de Damas, et qui a retrouvé une ville appauvrie et en proie aux pénuries de la guerre.

Rendez-vous sur le site de la Direction Générale des Antiquités et des Musées de Syrie qui publie les photos des villes meurtries par la guerre.

La reprise de Palmyre par l’État islamique est tombée comme une douche froide alors que sa libération avait suscité un espoir.

Plus grave encore, notre amie Ségolène de Pontbriand a été la première à nous annoncer la destruction des tétrapiles et une partie du Théâtre Romain de Palmyre.

Nous avons légitimement posé la question de savoir comment l’aviation russe et celle de la coalition avaient pu laisser passer des colonnes de camions de l’État islamique entre Deir ez-Zor ou Raqqa et Palmyre.

Le patrimoine de l’Humanité est en train de disparaître à Palmyre.

Certains dans leurs commentaires nous exhortent à nous occuper des humains et non des vieilles pierres.

Or, comme vous le savez, nous faisons à l’Association les deux, mais nous avons toujours dit avec nos amis archéologues du Conseil d’Administration, Christiane Delplace et Pierre Leriche, qu’un peuple sans histoire, sans mémoire est un peuple errant qui risque de perdre son identité.

Mais rassurez-vous, il suffit d’écouter nos amis Syriens pour se rendre compte à quel point ils sont attachés à leur culture, à leur patrimoine qu’ils sauront défendre face à la barbarie.

En ce début d’année 2017, nous avons néanmoins une note d’espoir.

Je veux parler de la Conférence d’Astana du 24 janvier.

Elle a permis de rassembler l’opposition et les représentants du gouvernement syrien sous le patronage de la Russie, de l’Iran et de la Turquie.

Outre la garantie du cessez-le-feu, cette rencontre a ouvert la voie aux négociations qui auront lieu à Genève le 8 février prochain.

Dans la déclaration commune, il a été déclaré qu’il n’y avait aucune solution militaire au conflit syrien, qui ne peut être résolu qu’au travers d’un processus politique.

Staffan de Mistura, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, a salué : « un évènement comme il n’y en avait jamais eu jusque-là » à l’occasion duquel « les représentants des groupes armées et le gouvernement syrien ont pu se parler ».

C’est ce que l’AFS n’a cessé de réclamer depuis le début de ce conflit.

Espérons que ce dialogue va se poursuivre et qu’une solution sera trouvée, mais tout cela est bien naturellement très fragile.

En tant qu’Association d’Amitié France-Syrie, nous déplorons que la France ne fasse pas partie de ces négociations.

Espérons qu’elle soit présente à Genève.

Car nous persistons à penser que la France a un rôle important à jouer.

L’amitié entre la France et la Syrie est très ancienne.

Elle fait partie des fondamentaux entre nos deux peuples, même si les Syriens de tous bords la critiquent d’une manière acerbe.

Au sein de l’AFS, nous continuons d’y croire, de croire qu’un esprit de médiation va continuer à souffler en Syrie et nous militons ardemment pour que le dialogue entre les Syriens s’amplifie et que la paix revienne.

Car nous ne nous y trompons pas, la Syrie au Moyen-Orient a toujours été un espace pluriculturel et pluriconfessionnel, représentant un modèle du vivre ensemble nourri de sa grande culture millénaire.

Ici à Paris et en France, l’AFS continuera à développer ces échanges, et le dialogue et, comme vous l’a annoncé notre ami Sami Chatila dans son rapport moral, nous allons lancer des rencontres dans des cafés pour permettre ce dialogue entre des personnes de bonne volonté qui vont s’appeler « carrefour de l’amitié franco-syrienne ». Nous vous y convions nombreux afin de faire vivre cette amitié.

Vive l’amitié franco-syrienne.

Je vous remercie de votre attention.

 

Restez tous en place car nous allons maintenant accueillir Monsieur Antoine Sfeir qui va donner une conférence sur le thème :

La crise syrienne : les conséquences géopolitiques.

Le modérateur de cette conférence sera notre amie Caroline Galactéros, Administrateur de l’AFS et Géopoliticienne et je coordonnerai le dialogue avec vous tous.