Assemblée Générale de l’AFS du 26 janvier 2017

Paris, le 4 janvier 2017

ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE

Madame, Monsieur,

Conformément à l’article XI de nos statuts, j’ai le plaisir de vous convier à la réunion de XXIVème Assemblée Générale de notre Association qui se tiendra le :

Jeudi 26 janvier 2017 à 18h00
Salle Germaine Tillon
Patronage Laïque Jules Vallès
72, avenue Félix Faure 75015-Paris (M° Boucicaut)
Ordre du jour:

1- Allocution du Président,
2- Rapport moral,
3- Rapport financier,
4- Suggestions et questions diverses.

Au cas où il ne vous serait pas possible d’assister à cette Assemblée Générale, nous vous serions obligés de nous retourner le pouvoir ci-joint, établi au nom de l’adhérent de votre choix.

Une conférence à laquelle vous êtes invités suivra la tenue de cette Assemblée Générale à 19 heures, sur le thème:

«La crise syrienne : les conséquences géopolitiques»
Par Monsieur Antoine Sfeir

Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, en l’assurance de nos sentiments les meilleurs.

Patrice MOUCHON
Le Président

Ci-joint l’invitation

Le Professeur Michel BLERY à l’Orient Éternel

L’Association Transméditerranéenne: Femme et Cancer du Sein (Astarté) a la tristesse de vous faire part du décès du Professeur Michel Blery le 31 décembre 2016.

Le Professeur Michel BLERY à l’Orient Éternel †

 L’Association Méditerranéenne: Femme et Cancer du Sein (Astarté) a la tristesse de vous faire part du décès du Professeur Michel BLERY le 31 décembre 2016.

 Les membres d’Astarté s’associent au recueillement de sa famille et de ses proches.

Michel BLERY nous a quittés le 31 décembre 2016, après avoir montré autant de courage dans la maladie que de bienveillance dans la vie.

Il était né en 1938. Après son internat, il a été Chef de Clinique Assistant à l’Hôpital Ambroise Paré en 1969, dans l’équipe du Professeur Victor Bismuth. Nommé Professeur de Radiologie, il a pris la tête du service de Radiologie de l’Hôpital Raymond Poincaré en 1974, puis de l’Hôpital Lariboisière en 1984 et enfin du service de Radiologie Broca de l’Hôpital de Bicêtre de 1991 à 2003. Après sa retraite, il a continué à y travailler avec compétence et discrétion.

Fondateur de la Collaboration Scientifique Médicale Franco- Méditerranéenne,

Fondateur et Président d’Honneur de l’Association Trans Méditerranéenne: Femme et Cancer du Sein (Astarté),

Fondateur de l’Association Médicale Franco Asiatique (AMFA)

Directeur du Diplôme Inter universitaire Francophone en sénologie Multidisciplinaire (Alep- Syrie),

 Fondateur et Président de l’Association Francophone de Sénologie en Syrie (AFSIFS)

 Grand Ami de la Syrie et des syriens,

Grand Ami de la Méditerranée du sud,

Auteur de plusieurs ouvrages en radiologie et en Sénologie,

Ancien Président de la Société Française de Radiologie.

Ancien Secrétaire Général du Groupe de Radiologistes Enseignants Francophones (GREF).

Il a aussi mené une carrière exceptionnelle dans l’édition, étant Rédacteur en Chef des Feuillets de Radiologie, membre du comité exécutif d’European Radiology, et Directeur d’une collection d’imagerie Médicale particulièrement appréciée aux Editions Masson, rôle qu’il a assumé jusqu’au dernier instant.

Michel Bléry était une personne exceptionnelle.

Son regard sur les autres était toujours empreint de respect. Il savait susciter, encourager, accompagner, écouter, reconnaître, décider. Sa compétence professionnelle et son élégance intellectuelle étaient reconnues de tous, mais il les partageait avec modestie. Toujours positif, toujours souriant, toujours attentif à l’autre, même quand la maladie se faisait trop pesante, il restera un exemple pour tous ceux qui ont eu le bonheur de travailler avec lui.

Plus d’un est devenu meilleur à son contact.

Il est parti trop tôt. Ce qui compte, ce ne sont pas les années qu’il y a eu dans la vie, mais la vie qu’il y a eu dans les années, disait Abraham Lincoln. Mais Michel Bléry avait encore beaucoup à nous donner. Il nous manquera.

Il nous quitte quelques semaines seulement après avoir perdu son épouse. Nous partageons l’émotion de leurs deux filles et de toute la famille.

Paix à son Âme.

Qu’il se repose en Paix.

Docteur Véronique BOUTE

Présidente d’Astarté

http://www.astarte-cancer.org/

Nous publions ci-après notre message de condoléances transmis à notre amie Madame la Présidente le Dr Véronique BOUTE.

Madame la Présidente et chère Amie,

C’est avec tristesse que j’ai reçu le faire part de décès du Professeur Michel Blery. Nous vous présentons nos sincères condoléances ainsi qu’à sa famille. Nous prierons et nous nous recueillerons pour le salut de son âme.

Vous avez raison de souligner son attachement à la Syrie et de rappeler ses brillantes réalisations dans ce pays.

Nous publierons ce faire part sur notre site : Francesyrie.org

Dans l’attente du plaisir de vous revoir.

Je vous prie de croire, Madame la Présidente et chère amie, en l’assurance de nos sentiments amicaux.

 

L’assaut final sur Alep et une tentative de médiation Russe.

Opposition démocratique syriennne.

Opposition démocratique syriennne.

Syrie: Recomposition politique en Syrie dans la perspective de l’assaut d’Alep.

NOVEMBRE 14, 2016

UNE CONFÉRENCE DE RÉCONCILIATION INTER-SYRIENNE SOUS PARRAINAGE EXCLUSIF DE LA RUSSIE

Une spectaculaire recomposition politique est en passe de s’opérer en Syrie dans la perspective de l’assaut final sur Alep (Nord de la Syrie) et de l’élection de Donald Trump à la présidence des États Unis.

Maître d’œuvre de cette redistribution des cartes en gestation est la Russie, qui a déployé une importante armada aux larges des côtes syriennes, établissant une zone d’exclusion tacite allant d’Iskenderoun (ex Alexandrette) en Turquie à l’extrémité Nord Liban, selon des informations concordantes recueillies tant auprès des milieux progressistes arabes de Beyrouth qu’au sein de l’opposition démocratique syrienne en Europe

L’assaut final d’Alep, imminent, devrait se conclure par une intervention télévisée du président en exercice Bachar Al Assad depuis Alep même, dans un geste symbolique destiné à saluer la réintégration de la capitale économique du pays sous l’autorité du pouvoir central, au terme de cinq ans de sédition djihadiste multicolore, selon ces mêmes informations.

Pour le lecteur arabophone

  • http://www.raialyoum.com/?p=562502

En prévision de cet assaut, destiné à créer une nouvelle réalité sur le terrain en prévision de la prise de fonction du successeur du Président Barack Obama, la Russie a doublé sa concentration militaire par une manœuvre diplomatique destinée à tenir, sous son parrainage exclusif, une conférence élargie groupant des représentants du pouvoir et de l’opposition dans ses diverses composantes.

La conférence se tiendrait à l’intérieur du territoire syrien et non hors du territoire national. Le projet initial prévoit sa tenue dans le périmètre de l’aéroport international de Damas, ou à défaut au Caire, qui a opéré un sensible rapprochement avec la Syrie, selon ces mêmes informations.

LES PRINCIPALES FIGURES DE L’OPPOSITION SOLLICITÉES.

Des contacts en ce sens ont été entrepris faits auprès des principales composantes de l’opposition syrienne, notamment:

  • Ahmad Al Jarba, ancien Président chef de la branche syrienne de la puissante confédération tribale Al Chammar, qui s’étend sur 4 pays (Syrie, Irak, Jordanie, Arabie saoudite);
  • Le comité de coordination (Hai’at al tansiq);
  • Qadri Jamil, ancien vice premier ministre démis de ses fonctions et proche de Moscou,
  • Haytham Manna, président du QAMH;
  • Moaz Al Khatib, Islamiste modéré et Premier Président de la Coalition Syrienne (CNFOR);
  • Saleh Muslem, coprésident du PYD (Parti de l’Union démocratique), principal parti kurde de Syrie, des officiers nationalistes dissidents ainsi que des hommes d’affaires de l’opposition et des opposants proches du Caire, de Moscou et Riyad.

Le comité de coordination des forces œuvrant pour le changement démocratique (hai’at al tansiq) a confirmé explicitement les informations dans un communiqué parvenu au site www.madaniya.info

«Le bureau exécutif suit avec intérêt les contacts, dispositions prises, de même que les consultations se déroulant au sein des forces progressistes attachées à un règlement politique et à un changement démocratique radical er complet» en Syrie, indique le communiqué signé du bureau de presse du comité.

«Ces démarches visent à édifier un état civique, démocratique, pluraliste, bénéficiant du régime juridique de la décentralisation administrative, précise le communiqué. Le comité apporte sa contribution à la tenue à Damas d’une conférence nationale de l’opposition en vue de constituer un rassemblement des forces démocratiques et de sauver la Syrie», conclut le communiqué.

Dans le journal al Watan (Damas 14 Novembre 2016), Fateh Jamous, de la coalition Qadri Jamil, insiste sur l’impotance des conférences préparatoires teues au niveau des gouvernorats avant de passer à la deuxième étape.

HAYTHAM MANNA, L’OPPOSANT HISTORIQUE AU RÉGIME BAASISTE

Coordinateur général adjoint de la Coordination Nationale (2011-2015), qui a rompu avec son ancienne formation pour fonder son propre mouvement QAMH (Valeurs, Citoyenneté, Droits), Haytham Manna subordonnerait sa participation à la préparation d’une conférence nationale à la libération de quatre opposants, détenus dans les geôles syriennes:

Abdel Aziz Al Khaier, dirigeant communiste, Iyas Ayash, Responsable des socialistes arabes, Maher Tahhan, Représentant de la jeunesse du mouvement pacifique, tous trois arrêtés le 20 septembre 2012, ainsi que Raja al Nasser, secrétaire général du Parti de l’Union socialiste) arrêté en Novembre 2013.

Selon le quotidien en ligne « Rai al Yom», la conférence pouvoir-opposition devrait dégager les grandes lignes d’un accord sur une nouvelle constitution, la formation d’un gouvernement d’unité nationale ainsi que la tenue d’élections législatives. http://www.raialyoum.com/?p=562502. Le groupe al Ghad, d’Ahmad al Jarba n’a pas démenti « Rai al Yom» qui attribue à son chef un rôle primordial dans la préparation de la conférence.

Pour aller plus loin

  • http://www.madaniya.info/2015/12/13/haytham-manna-president-de-lopposition-democratique-laique-syrienne/

UN MÉDIATEUR PALESTINIEN ET L’EXHORTATION DE MAHMOUD ABBAS AUX ARABES

Pour garantir le succès de son entreprise, la Russie a eu recours à un procédé inédit, déléguant ses bons offices pour l’organisation de la conférence internationale, au Docteur Anwar Abdel Hadi, Ambassadeur de Palestine à Damas, dans une démarche destinée à valoriser le rôle des Palestiniens dans le jeu diplomatique régional alors que la Palestine semble être «la grande oubliée du printemps arabe», et à inciter le Arabes et les Syriens à puiser en eux les solutions à leur problème.

  1. Abdel Hadi a effectué récemment une tournée en Europe au sein de l’opposition syrienne de la diaspora en vue de la sonder et de l’inciter à participer à cette conférence de réconciliation nationale.

Le choix d’un intercesseur palestinien justifie a posteriori les propos de Mahmoud Abbas, chef de l’autorité palestinienne, qui conseillait aux arabes de se tourner vers Moscou – et non vers l’Occident- pour récupérer leurs droits.

L’intervention massive russe en Syrie pour sauver un allié de longue date avait incité Mahmoud Abbas, dépité par le comportement des occidentaux, notamment les Américains, à exhorter les Arabes en ce termes: «Ne faites jamais confiance aux Américains. Si vous voulez récupérer vos droits, adressez-vous aux Russes», avait lancé le dirigeant palestinien exacerbé par les nouvelles requêtes américaines concernant de nouvelles concessions palestiniennes en faveur d’Israël.

Pour le lecteur arabophone, la totalité de cette déclaration sur ce lien

  • http://www.al-akhbar.com/node/202185

LA RELÉGATION DIPLOMATIQUE DE LA FRANCE

Cette éventuelle conférence se tiendrait sous le parrainage exclusif de la Russie, signant par la même la relégation définitive de la France, un des plus fébriles membres de l’Otan dans la guerre de Syrie.

Au début de la guerre, en sa qualité d’ancienne puissance mandataire, la France se positionnait en chef de file du «Groupe des pays ami de la Syrie», qui regroupait 105 pays, plaçant de surcroît à la tête de l’opposition offshore syrienne, deux bi nationaux franco syriens: Bourhan Ghalioun (Président) et Basma Kodmani (porte-parole). Près de six ans après, elle doit se contenter du statut d’«affinitaire», c’est dire la régression diplomatique française.

Pour aller plus loin sur ce sujet

  • http://www.renenaba.com/la-controverse-a-propos-de-basma-kodmani/
  • http://www.madaniya.info/2016/10/20/casques-blancs-a-lelysee-tapage-mediatique-compensatoire-a-relegation-diplomatique/

 

Donald Trump élu Président des Etats-Unis: incertitude

Donald Trump élu Président des États-Unis, est-ce une bonne ou mauvaise nouvelle pour la Syrie.

Pour sortir du chaos, il faut une stabilité dans les politiques, russe et américaine.

Le point positif serait de voir se rapprocher ces positions, mais pour cela il faut de la maturité politique et le moins que l’on puisse dire c’est que Donald Trump, au travers de sa campagne électorale, a montré qu’il en était totalement dépourvu.

Son inexpérience politique peut conduire à une catastrophe, mais il n’est pas interdit de penser qu’il saura bien s’entourer pour compenser son manque de compétence.

Son entourage aura ainsi une influence déterminante, mais si ce sont les faucons du parti républicain cela sera une très mauvaise nouvelle pour les relations Américano-Russe, si au contraire se sont des partisans d’une collaboration active avec la Russie, la Syrie et les Syriens pourront en bénéficier.

Nous souhaitons en conséquence que l’élection de Donald Trump ne soit pas une mauvaise nouvelle pour le Moyen-Orient et en particulier pour la Syrie.

reprise du quartier farfara dans la vielle ville d’ Alep

Notre amie May Abdhulhak nous communique un lien sur la reprise du quartier farfara par l’armée syrienne.

Ce lien est accompagné du commentaire de la romancière Simone Lafleuriel-Zakri qui avait une maison à Alep où elle a longtemps vécu.

« Alep

Une première vidéo de notre quartier  dans la Vieille Ville et  face nord de  la citadelle et pour ceux qui connaissent près de la très belle demeure où se tenaient  les  bureaux de la protection de la Vieille Ville :et avec la vidéo de l’armée syrienne qui commence à nettoyer et visiter !

Mais difficile de reconnaitre exactement et partout  où on est exactement  !  Nous avons  essayé de  visionner  à plusieurs amies, mais on ne  reconnait que des bouts de ce qui nous était pourtant si familier: parfois  on retrouve un signe de cette partie basse du souk ! On se réjouit de retrouver notre  quartier ( mais   dans la la partie nord, nord-est,   et  vers le quartier du souk  des boutiques de trucs chinois, de jouets et  d’ustensiles de cuisine etc.. mais nous ne sommes pas sûrs ! Mais c’est trop triste aussi poignant pour nous tous …Mais nos  familles et tous nos proches et voisins avec qui on se  parle tous les jours sont plus tranquilles. Ils écoutent au loin les bombardement mais plus  loin que Kallaseh et  kallaseh adim et plus loin encore  vers Baïdin  ou Hollok et ces  quartiers informels  très populaires où on n’allait qu’avec des artisans de Kallaseh.

Dans ces quartiers où  j’allais souvent,  il  y avait les entrepôts des ferrailleurs et   Hollok avec des marchés de juste de la campagne derrière, à l’interface d’Alep la citadine et  ses environs mi paysanne mi-ouvrière et artisane  et  plein   d’étals  de fruits et légumes et une odeur de fraises  partout… « 

Cliquez sur le lien ci-dessous pour visionner le reportage diffusé par la TV syrienne « zanoubia » le

https://www.facebook.com/Zanoubia.TV1/videos/341834236150044/

 

L’ONU exhorte Damas à autoriser l’aide humanitaire

Par AFP
L'envoyé spécial de l'Onu pour la Syrie Staffan de Mistura à l'issue d'une réunion du groupe de travail sur l'aide humanitaire en Syrie, à Genève le 15 septembre 2016
L’envoyé spécial de l’Onu pour la Syrie Staffan de Mistura à l’issue d’une réunion du groupe de travail sur l’aide humanitaire en Syrie, à Genève le 15 septembre 2016Photo FABRICE COFFRINI. AFP

 L’ONU a exhorté jeudi Damas à autoriser «immédiatement» la distribution de l’aide humanitaire aux villes syriennes assiégées, qui reste bloquée malgré la prolongation de la trêve des combats pour 48 heures.

L’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a exprimé sa frustration jeudi face à l’impossibilité de distribuer la nourriture aux centaines de milliers de Syriens qui l’attendent.

«Nous avons besoin de la permission finale. C’est quelque chose qui est nécessaire immédiatement», a déclaré M. de Mistura devant la presse à Genève. «C’est particulièrement regrettable, nous perdons du temps. La Russie est d’accord avec nous sur ce point», a-t-il ajouté.

Cet appel fait suite à celui du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, qui avait demandé mercredi à Washington et Moscou de contribuer à débloquer la livraison de l’aide humanitaire.

Le blocage concerne en particulier Alep, la grande ville divisée du nord, où l’impatience croît chez les 250.000 habitants qui y sont assiégés dans les quartiers rebelles depuis deux mois et qui manquent de tout.

«A quoi sert le prolongement de la trêve si nous restons assiégés?», s’écrie Abou Ibrahim, un habitant du secteur qui n’a pas reçu d’aide internationale depuis le 7 juillet. «Avant, nous mourrions des bombardements, aujourd’hui nous allons mourir de faim», se lamente cet homme de 53 ans.

Les armes se sont pourtant tues à Alep comme sur les autres fronts depuis l’entrée en vigueur, lundi soir, de la trêve décidée par les Etats-Unis et la Russie.

D’après l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), «aucun mort parmi les civils ou les combattants n’étaient à déplorer depuis lundi» dans les zones concernées par la trêve, c’est-à-dire excluant celles où sont actifs les groupes jihadistes.

Constatant la baisse notable des violences, le secrétaire d’Etat américain John Kerry et son homologue russe Sergueï Lavrov se sont mis d’accord mercredi pour renouveler le cessez-le-feu pour 48 heures supplémentaires, jusqu’à vendredi soir, comme le préconise l’accord qu’ils ont négocié.

L’armée russe a cependant accusé jeudi les États-Unis de ne pas remplir leur part des engagements prévus par l’accord en ne faisant pas assez pression sur les rebelles pour qu’ils prennent leurs distances avec les jihadistes.

«Il semble que l’objectif d’+écran de fumée verbal» de Washington soit de cacher le fait qu’il ne remplit pas sa part des engagements, en premier lieu sur la séparation des rebelles modérés d’avec les terroristes», a accusé le porte-parole du ministère de la Défense.

– «On veut du carburant» –

Selon l’ONU, une quarantaine de camions transportant de l’aide destinée à 80.000 habitants d’Alep restaient bloqués à la frontière turco-syrienne.

«Dès que nous aurons le feu vert, nous enverrons 20 camions, puis 20 autres le jour d’après», a précisé David Swanson, un porte-parole de l’agence de l’ONU Ocha, à Gaziantep (Turquie). «Le voyage n’est que de 70 km mais, étant donné qu’il s’agit d’une zone de combats et que les routes sont en mauvais état, cela devrait prendre quatre à cinq heures», a-t-il ajouté, en jugeant «très improbable» que les convois puissent partir jeudi.

Pour entrer dans Alep, les camions doivent emprunter la route du Castello, un axe au nord de la ville qui doit être «démilitarisé» avant tout passage de convois.

Or jeudi, l’armée syrienne se trouvait toujours sur cette route alors que, selon les Russes, elle aurait dû s’en retirer à 09H00 locales (06H00 GMT).

Son maintien s’explique, selon l’OSDH, par la présence de combattants rebelles à proximité.

Moscou, allié du régime, a par ailleurs prévenu que des obus de mortier lancés par les rebelles sur la route faisaient peser une menace sur le retrait des troupes» syriennes.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a signalé que l’arrivée de l’aide était un «test» clé de la solidité de l’accord russo-américain. «Sinon l’annonce d’un cessez-le-feu ne sera pas crédible», a-t-il prévenu.

«On ne veut pas juste l’arrêt des bombes. On veut des légumes et de carburant», a déclaré à l’AFP Moustapha Morjane, un habitant de 30 ans du quartier rebelle d’Alep de Zabdiyé. «Comment cuisiner pour nos enfants si nous n’avons pas de carburant?».

La trêve a été obtenue après des semaines de discussions entre Washington et Moscou, soutiens respectifs de la rébellion et du régime. Elle vise à favoriser une reprise du processus de négociation pour mettre fin au conflit qui a fait plus de 300.000 morts et des millions de déplacés et de réfugiés depuis mars 2011, selon l’OSDH.

La rébellion, affaiblie sur le terrain, n’a pas donné son accord formel à la trêve.

Comme lors de la précédente trêve fin février, les groupes jihadistes comme l’organisation Etat islamique (EI) et Front Fateh al-Cham (ex-Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda) sont exclus du cessez-le-feu.

AFP

Dîner Annuel du 1er octobre 2016

Association d’Amitié France-Syrie

L’Association d’Amitié France-Syrie et l’Association Médicale Franco-Syrienne

ont le plaisir de vous convier au

DINER ANNUEL COMMUN

qui aura lieu au 

Restaurant AL DAR SAINT-MICHEL

8/10, rue Fréderic Sauton 75005 PARIS

Métro : Maubert-Mutualité

Bus : n° 86, 47 et 38

Samedi 1er octobre 2016

à 20 heures

Nous vous attendons encore plus nombreux cette année avec votre famille et vos amis à cette soirée conviviale d’amitié franco-syrienne.

Madame Caroline Galactéros, spécialiste de géopolitique et d’intelligence stratégique, sera notre invitée d’honneur qui fera une courte intervention sur la situation en Syrie.

Prix par personne : 55.00 €


BULLETIN-REPONSE

DINER ANNUEL 2016

A retourner avant le 24 septembre 2016 accompagné du chèque correspondant à

Association d’Amitié France-Syrie

17, rue du Colisée

75008 Paris

Nom et prénom ………………………………………………………………………….

Adresse : …………………………………………………………………………………

Nombre de personnes : ………………………………………………………………….

Ci-joint chèque de ……………………………………………………………………….

 

Vers une « initiative politique » de l’ONU en Syrie ?

Staffan de Mistura, envoyé spécial de l’ONU sur la Syrie, prépare une initiative politique importante qu’il présentera à la prochaine assemblée générale.

SOURCE AFP

Publié le | Le Point.fr
Staffan de Mistura, envoyé spécial de l'ONU sur la Syrie
Staffan de Mistura, envoyé spécial de l’ONU sur la Syrie © Anadolu Agency/ Dursun Aydemir
Alors que les pourparlers inter-syriens sont toujours au point mort, l’envoyé spécial de l’ONU sur la Syrie Staffan de Mistura a annoncé ce jeudi la préparation d’une « initiative politique » qu’il entendait présenter à la prochaine assemblée générale des Nations unies. « On est en train de préparer une initiative politique qui sera importante, et qui va à notre avis aider l’assemblée générale à regarder dans les yeux les problèmes syriens », a indiqué Staffan de Mistura aux médias. Il a toutefois refusé, pour l’instant, de donner le moindre détail sur cette initiative. Elle sera détaillée dans la semaine qui précède la réunion annuelle de l’assemblée générale, a-t-il dit, insistant par ailleurs sur le fait que la Nouvelle-Zélande, qui préside le Conseil de sécurité, a prévu d’organiser le 21 septembre une réunion de haut niveau sur la Syrie. Plusieurs sessions de discussions intersyriennes, destinées à mettre fin à ce conflit qui a fait plus de 290 000 morts depuis 5 ans, ont eu lieu à Genève depuis le début de l’année, sans aboutir à des résultats.

Attentat à Nice

Source : FIGAROVOX – Nice : après le temps de la cécité volontaire, réapprendre à défendre ce qui nous est précieux – Bouger les lignes.

Nous vous invitons à lire l’article de notre amie Caroline Galactéros qui rejoint l’Association France Syrie en vue de renforcer son pôle  » géopolitique et intelligence stratégique ».

Publié le par Caroline Galactéros

FIGAROVOX - Nice : après le temps de la cécité volontaire, réapprendre à défendre ce qui nous est précieux

Pleurer nos morts et ceux, touristes étrangers, qui ont chez nous perdu la vie, Oui. Se recueillir et leur rendre hommage, évidemment. Mais pour eux, pour tous ceux qui tomberont encore, passer enfin des paroles aux actes. Ouvrir les yeux en grand, prendre courage et aller au choc.

Un choc de lucidité en premier lieu.

Il ne s’agit pas d’accabler nos dirigeants. Mais sans doute doit-on les exhorter à quitter enfin les hauteurs de leurs certitudes satisfaites pour se confronter à la triste réalité. Nous ne sommes pas à bord du Titanic prêt à sombrer, regardant l’eau qui monte en état de sidération. Nous sommes la France. Nous pouvons encore redresser la barre. Il faut juste le vouloir enfin et le faire avec courage, lucidité et méthode. Des vertus qui paraissent en perdition elles aussi.

D’abord le diagnostic.

Le terrorisme islamique ne frappe pas seulement la France, pas seulement l’Europe. Il frappe le monde entier. L’Afrique a perdu plus de 20 000 personnes dans des attaques islamistes depuis 2002. La guerre est totale et globale. La problématique aussi. Comme la solution. Gageons que la présence à Moscou du secrétaire d’Etat américain Kerry marque une inflexion sérieuse dans la gestion de la crise au Moyen-Orient.

En Europe, depuis plus de 18 mois, notre pays est frappé, comme d’autres certes, mais clairement plus massivement que d’autres. Pourquoi? Car nous avons la première communauté musulmane d’Europe, qu’il s’agit elle aussi de sidérer pour la dominer et la retourner contre son pays d’accueil. Car nous menons au loin des actions militaires nombreuses et importantes, qui visent à contenir ou affaiblir certains foyers de l’islamisme conquérant. Cet activisme militaire sert malheureusement aussi de défausse à une politique étrangère brouillonne et incohérente. Une incohérence qui produit des fruits vénéneux. Nous combattons les islamistes au Mali, nous les soutenons en Syrie, nous hésitons en Libye. Nous tirons à hue et à dia. Mais nos forces armées loyales et vaillantes agissent légitimement en fonction de ces mandats politiques. Elles font des miracles avec des moyens trop comptés et sont sur tous les fronts d’une menace intérieure et extérieure dont le spectre s’étend toujours plus. Nos forces de police et de l’appareil de sécurité aussi sont courageuses, compétentes, et totalement dévouées à la protection du pays et de nos concitoyens. L’ennemi lui, observe cette posture combattante courageuse, mais mesure aussi nos ambivalences et nos soutiens contradictoires. Il sent enfin la faiblesse du politique face à l’emprise délétère d’un communautarisme que l’on n’ose plus endiguer et que l’on prend pour de la modernité politique. Alors la terreur mute. Daech, affaibli territorialement en Irak et en Syrie, donne de nouvelles consignes. «Ne venez plus ici ; Restez chez vous, et frappez chez vous. Des civils surtout».

L’emploi du véhicule comme arme avait aussi déjà été expressément conseillé par ses porte-parole. «Porter la guerre au Loin» était d’ailleurs déjà la stratégie d’Al-Qaïda, maison mère du Califat. Une preuve de plus que celui-ci n’est que la face spectaculaire d’une hydre gigantesque qui irrigue nos sociétés à divers niveaux et selon des modes de relation différents, et travaille au corps et au cœur une partie de notre jeunesse en mal de lien avec la nation. Des adolescents ou des jeunes hommes et femmes, chacun en mal d’identification à «quelque chose de plus grand que soi». Un destin commun, un faisceau de vertus et de principes de vie qui rassemble et inspire fierté et projets. C’est aussi cela qu’il faut reconstruire.

Cette terreur a de nombreux visages. Il y a ceux, de confession musulmane ou fraîchement convertis, qui reçoivent des ordres précis, des cibles et des «top départ» pour agir. Il y en a d’autres qui, chez nous ou ailleurs, «s’auto saisissent» d’un mandat de tuer et passent à l’acte sur impulsion ou opportunité, au terme d’une radicalisation – humaine ou de plus en plus souvent numérique – directe mais aussi diffuse, sans être «recrutés» sur le net ni exhortés personnellement à l’action. L’appel du djihad vient conforter, justifier leurs névroses propres, donner un sens à leur ressenti vertigineux d’une inutilité, d’un abandon, d’un égarement qui les «salit» en nos pays encore majoritairement «mécréants». Cela peut nous paraître fou, stupide, irréel. Mais ce sont des faits, aussi immatériels que concrets dans leurs tragiques conséquences. Nombre de ces djihadistes, petits délinquants ou «jeunes» plutôt intégrés, qui n’ont rien à voir avec «les damnés de la terre» auxquels nos bonnes âmes voudraient les identifier – pour les excuser ou pour s’excuser peut-être elles-mêmes de n’y rien comprendre – vivent en fait dans une schizophrénie glaçante. Ils grandissent et vivent au cœur de nos cités ou de nos campagnes, sans rien dévoiler de la rage qui les étreint, en lien avec leur voisinage, buvant, fumant, dissimulant leur dessein macabre sous un masque de normalité «laïque», fomentant ainsi leur passage à l’acte à l’abri de tout soupçon. Car ce sont des combattants, qui ont besoin de secret, d’une double vie pour propager la mort et échapper ainsi à la souillure des mécréants dans un martyr envisagé comme une échappatoire bénie.

Le pronostic ensuite. Il est très sombre si l’on persiste à ne pas mesurer la profondeur de l’emprise du mal sur notre société. Il y aura d’autres camions, d’autres voitures piégées ou folles, d’autres attaques kamikazes dans nos écoles ou nos bâtiments publics les plus symboliques. Il y aura toujours pire.

Le choc de l’action enfin.

Les symboles importent mais ne suffisent pas. Jamais. Après ce nouveau carnage il faut mettre en actes une politique ferme et sans pitié. Il faut enfin faire preuve d’autorité. Le manque de moyens? Evidemment. Il en faut plus, beaucoup plus pour traquer, déjouer et répondre à la violence qui cible notre pays. Mais les moyens ne suffiront pas. Et ce n’est pas comme on l’entend parfois, parce qu’il y a eu un nouvel attentat que les dispositifs mis en place sont inutiles! Qui peut oser par exemple dire que le dispositif Sentinelle n’a pas permis d’éviter bien d’autres attaques à Paris? Ces soldats sont lourdement protégés, armés, entraînés et très courageux. Les tueurs du Bataclan avaient soigneusement étudié et esquivé leurs positions… aucun dispositif n’est toutefois imparable et l’imagination du mal est foisonnante. Il faut en tout cas donner des ordres clairs et des règles d’engagement adaptées qui libèrent le courage et l’initiative de nos forces policières et militaires sur le territoire national. Il faut étendre le dispositif, le rendre très mobile, aléatoire et extrêmement coordonné. Il faut en finir avec les querelles territoriales des services de police et de gendarmerie, comme avec l’inhibition et cette autre schizophrénie du pouvoir qui parle de guerre, dénonce l’innommable, multiplie les déclarations martiales et se gargarise d’avoir assuré la sécurité de l’Euro, baissant immédiatement la garde en réduisant des effectifs de Sentinelle, certes comptés, de 10 000 à 7000 hommes. Sans prendre garde au message qu’il envoie ainsi à ceux qui guettent et en oubliant presque le terrifiant signal qu’a constitué le double meurtre d’un couple de policiers chez eux, à Magnanville. Il n’y a plus de limites ni de frontières à la terreur. Plus aucun tabou, plus aucune inhibition. Comment, dans un tel contexte, croire encore possible d’exorciser le mal en le niant? La guerre, que d’aucuns refusent même de nommer, est sans trêve. La France est ciblée car elle a peur. Peur de prendre des mesures répressives symboliques. Or, quel que soit le rapport de force, ce sont toujours les forces morales qui assurent la victoire.

Réapprendre à mourir pour vivre enfin. Réapprendre ce qui est précieux, ce qu’il faut aimer, le prix des idéaux, et les contraintes personnelles que les individus doivent tolérer pour pouvoir vivre pacifiquement ensemble, quelle que soit leur confession et entre confessions sur le territoire français. Nous sommes arrivés au stade terminal de la cécité volontaire, du déni de réalité, de la croyance dans le pouvoir des seuls mots, du refus de tirer les conséquences politiques d’une impuissance trop longtemps supportée voire encouragée.

Le pouvoir qui prendra la sécurité des Français en main dans quelques mois aura le devoir d’oser l’impopularité, d’affronter pressions et controverses et de prendre des mesures radicales pour protéger nos concitoyens et rétablir sans équivoque ni angélisme une claire autorité de l’Etat au service des principes et valeurs incarnés par notre nation. Celui qui est encore en place pourrait, devrait engager ce processus douloureux indispensable et assumer pleinement ses erreurs et ses défaillances. Il le doit aux Français de nouveau pris pour cibles.

A la guerre comme en amour, la peur n’évite pas le danger. Il faut assumer ce que l’on est, ce que l’on veut être. On peut résister à la tentation ou y succomber, mais en connaissance de cause. Aucune liberté ne vaut sans responsabilité.

Attentat à Orlando

 We stand with Orlando

We stand with Orlando

 

 

L’Association d’Amitié France-Syrie tient à exprimer sa solidarité et son soutien aux victimes, à leurs familles et à leurs proches. de cet odieux attentat meurtrier à Orlando,

Nous proposons à nos adhérents de se recueillir et de respecter une minute de silence.