(90 km, sud-est de Damas)
Cette ville logée à 1 100 mètres d’altitude se distingue par la clémence du vent sec et l’abondance de ses productions dont le raisin conserve la priorité. Baptisée Sawada du temps des Nabatéens (la petite noirceur), elle était bâtie en pierres volcaniques noires. Ce sont les Romains qui en ont fait au IlIème siècle l’un des plus importants vilayets de la Jézireh, puis elle fut connue sous le nom de Dionisias, soit la ville la plus renommée en pain, Ses vestiges sont nombreux, mais les ruines sont disséminées. Les plus importantes traces archéologiques sont groupées dans le musée de la ville dont un tableau romain daté du Vlème siècle représentant Artémis, déesse de la chasse, sortant du bain, entourée de ses disciples.
Bosra
Bosra est une ville aux multiples couleurs, elle a été tour à tour nabatéenne, romaine, byzantine, islamique.
C’est aux Nabatéens que revient le mérite d’avoir fait de Bosra une ville rayonnante, le pendant septentrional de Pétra. Son économie est alors basée sur l’agriculture et le commerce caravanier.
En 106 ap. J-C., Bosra est annexée à l’Empire romain. Son importance et sa situation à l’avant-poste de Damas la désignent comme capitale de la nouvelle Arabie. Un gouverneur, commandant la IIIe légion cyrénaïque, s’y établit avec ses 5.000 soldats. Au cours du IIe siècle, la ville se dote d’une série d’édifices dignes dont le splendide théâtre de Bosra.