Quatre parlementaires français de gauche et de droite ont rencontré Bachar al-Assad le 25 février 2015.

Quatre parlementaires français de gauche et de droite, en « mission personnelle » en Syrie, ont rencontré le 25 février à Damas le président syrien Bachar al-Assad. Les quatre parlementaires en déplacement en Syrie sont, outre Jacques  Myard, député UMP (/fichiers/rubriques/communique-de-presse.pdf), Gérard Bapt, député PS de Haute-Garonne et président du groupe d’amitié France-Syrie à l’Assemblée nationale, Jean-Pierre Vial, sénateur UMP de Haute-Savoie, président du groupe d’amitié France-Syrie au Sénat, et François Zocchetto, sénateur UDI de la Mayenne, président du groupe UDI-UC, membre du groupe France-Syrie au Sénat.

Trois autres participants français sont mentionnés sur le compte Facebook de la présidence syrienne : MM. Stéphane Ravion, Patrick Barraquand et Jérôme Toussaint.

Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a indiqué que cette rencontre était « une initiative personnelle » et en « aucun cas une initiative officielle » de la France.

Alexandre Giorgini, porte-parole du Quai d’Orsay interrogé le 23 février sur une éventuelle concertation au sujet de cette visite avec les services de Laurent Fabius, a précisé qu' »il s’agit d’une initiative de parlementaires qui, conformément au principe de séparation des pouvoirs, n’a pas été décidée en concertation avec le ministère des Affaires étrangères et du Développement international. »
« Comme l’a précisé M. Fabius le 15 février, les parlementaires concernés ne sont porteurs d’aucun message officiel », a aussi répondu M. Giorgini en se démarquant de ce voyage.

Parmi les multiples réactions à cette visite, il convient de noter la vive condamnation le 26 février par l’exécutif, François Hollande réprouvant cette rencontre « avec un dictateur » ainsi que celle au préalable celle du Premier ministre, Manuel Valls qui l’a qualifié de « faute morale ».

Cette visite de parlementaires français constitue une première depuis la rupture des relations diplomatiques décidée en mai 2012 conjointement par la France, la Grande-Bretagne, l’Italie, l’Allemagne et l’Espagne.

Selon une source gouvernementale à Damas, ils ont été reçus le 24 février par le vice-ministre syrien des Affaires Etrangères, Fayçal Moqdad, et mercredi ils devraient s’entretenir avec le chef de la diplomatie, Walid Mouallem. Ils ont dîné également avec le mufti de la République, cheikh Ahmad Hassoun.

Un an après le déclenchement de la guerre civile en Syrie en mars 2011, la France avait décidé le 2 mars 2012 de fermer son ambassade à Damas.
Le 29 mai 2012, dans le cadre d’une initiative commune à cinq pays européens, la France avait déclaré l’ambassadrice de Syrie et d’autres diplomates persona non grata.

Depuis, Paris ne cesse de réclamer le départ du pouvoir d’Assad en soutenant politiquement, militairement et humanitairement l’opposition modérée au président syrien.

http://www.lorientlejour.com/article/913572/la-majorite-des-francais-desapprouvent-la-visite-des-quatre-parlementaires-a-damas.html

Un point de vue de Christian Vanneste, Député honoraire, Président du RPF.

http://www.christianvanneste.fr/2015/03/03/le-realisme-assume-plus-moral-que-la-morale-hypocrite/

Communiqué de l’AFS : Plaidoyer pour le rétablissement du dialogue en Syrie (01/03/2015)

Le déplacement de quatre parlementaires français en Syrie soulève dans la presse des vagues de commentaires, et a provoqué de la part de nos hauts dirigeants des réactions indignées.

Directement concernée par les tragiques événements qui se poursuivent dans ce pays, l’Association d’Amitié France-Syrie (AFS) ne peut rester insensible à cet émoi.

Tout d’abord, il lui semble légitime que les élus du peuple décident de vérifier par eux-mêmes sur place le bien fondé de la politique menée par leur gouvernement et des besoins humanitaires.

La délégation parlementaire était constituée à part égale de députés et de sénateurs de la majorité et de l’opposition, ce qui marque excellemment que la démarche n’était pas partisane.

Mais celle-ci procèdait surtout d’un autre concept : il est évident, et ce n’est pas seulement le représentant du secrétaire général de l’ONU qui le reconnait, que le gouvernement syrien est et restera un élément incontournable de la solution à ce grave conflit.

Continuer à jeter l’anathème sur une des parties qui, indiscutablement s’assiéra à la table de négociation pour obtenir l’apaisement voire la paix, n’est ni logique, ni fécond.

Si la France, ancienne puissance mandataire veut (et c’est ce que nous appelons de nos voeux) rejouer un rôle utile et majeur dans cette région qu’elle connait bien, il lui faut être assez forte pour courageusement reconnaitre des erreurs passées et des jugements précipités.

Les conflits coloniaux vécus par notre pays nous ont amenés à comprendre qu’un jour, on doit discuter avec ses opposants, y compris ceux que l’on avait qualifiés de terroristes.

L’AFS rassemble des Français, des Syriens et des Franco-syriens de tous bords, unis avant tout par l’amour porté à ce pays qui souffre.

Depuis 4 ans, elle s’est efforcée de maintenir une certaine cohésion en ouvrant le dialogue et en diffusant un esprit de médiation.

Elle milite de tout son coeur pour alléger les souffrances de cette population qu’elle connait et qu’elle aime.

Elle sait que la solution militaire étant impossible, seule la négociation pourra mettre fin à ce conflit.

Or, on ne cherche de compromis acceptable qu’entre toutes les parties en présence.

Nous considérons positif le voyage de ces parlementaires que nous remercions et félicitons pour leur courage.

Nous espérons que ce premier pas sera suivi d’autres qui nous mèneront rapidement à la table de négociation et que la France pourra se féliciter du rôle qu’elle a joué pour le rétablissement de la paix dans cette région en concentrant ses forces sur l’unique menace pour tout le Moyen-Orient et l’Occident que constitue l’intégrisme djihadiste.

Il est temps de se montrer pragmatique, de préparer cet avenir démocratique indispensable que doit revivre ce pays, démontrer que face aux lacunes de la gouvernance de l’opposition armée ou pacifique qui n’a pas de structure et n’a pas de projet pour la Syrie, à l’instar de la situation en Irak, le peuple a besoin de l’expérience du gouvernement actuel, de ses fonctionnaires et de son armée pour assurer sa stabilité et sa sécurité face à la menace islamiste, d’autant qu’il faut déjà penser à la reconstruction du pays et au ralentissement de l’exode actuel.

L’influence future de la France dans cette région repose sur notre pragmatisme et notre rejet d’une vision idéologique qui ne peut qu’obérer l’avenir.

Didier DESTREMAU Patrice MOUCHON

Ancien Ambassadeur  Président
Chargé des relations extérieures

Association d’Amitié France-Syrie
17, rue du Colisée – 75008 – Paris –
Tél : (33 1) 43 59 20 20 Télécopie : (33 1) 45 63 51 38
Email : francesyrie@gmail.com Association régie par la loi de 1901

Le Conseil de sécurité adopte une résolution pour tarir le financement de l’état islamique :

12 février 2015 – Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté jeudi une résolution destinée à tarir le financement de groupes terroristes tels que l’Etat islamique d’Iraq et du Levant (EIIL) et le Front al-Nosra, qui tirent des revenus considérables de la contrebande de pétrole, du trafic d’antiquités et de rançons suite à des enlèvements.

Gel des activités du Centre Culturel Syrien de Paris

Mme Maha Masri entourée  de gche à dte : Ségolène de Pontbriand, Jean-Claude Margueron, Eric Coquegniot, Père Michel Lelong, Béatrice Muller,
Pierre Leriche et Anne Caubet.
L’AFS a appris avec beaucoup de regret le gel des activités du Centre Culturel de Paris le 13 janvier 2015 par le Ministère Syrien de la Culture, à l’instar de ceux de Téhéran, Sao Paolo, Madrid, Nouakchott et Téhéran,  en raison de la guerre menée contre le terrorisme.
Cette annonce a été faite à l’occasion de la tenue au Centre de l’évènement pictural et musical animé par Béatrice Signorelli, artiste-peintre et Adrien Frasse-Sombet, Violoncelliste, tous deux lauréats du prix Arts-Sciences-Lettres.
Le Professeur Jean Murat a pris la parole, au nom des nombreux participants, afin de souligner que le Centre Culturel Syrien a permis de créer un pont entre les civilisations et a rendu un vibrant hommage à sa Directrice, Mme Maha Masri qui pendant quatre ans a porté au plus haut la culture multiséculaire de la Syrie et s’est attelée à maintenir et à développer la fréquentation du Centre par un public de plus en plus assidu.
Sa formation d’universitaire à la Sorbonne, ainsi que ses qualités humaines d’écoute et de regard porté sur l’autre, ont permis à Mme Masri de choisir d’une manière judicieuse et originale les thèmes des multiples manifestations hebdomadaires qu’elle a organisées ; celles-ci ont témoigné d’un subtil équilibre entre la peinture, l’archéologie, la littérature et les sciences, suscitant ainsi l’engouement du public.
Mme Masri de son côté, a émis le vœu de voir le Centre reprendre ses activités et a indiqué avoir voulu donner une belle image de son pays, avoir vécu de beaux moments culturels durant son séjour et tissé des profonds liens amicaux. Elle a accompli sa tâche grâce à la collaboration de toute l’équipe du Centre en particulier les professeures de langue arabe qui ont permis aux enfants d’obtenir de bons résultats.
Nous souhaitons le plein succès à Mme Masri dans la poursuite de sa carrière professionnelle et nous espérons la revoir bientôt à Paris.

XXIIème ASSEMBLEE GENERALE ET TABLE RONDE

« LA SYRIE : QUEL DILEMME POUR L’OCCCIDENT » :

La XXIIème Assemblée Générale de l’AFS se tiendra le mardi 25 novembre à 18 heures au Patronage Laïque Jules Vallés,
72, avenue Félix Faure (75015 Paris).
ainsi qu’un formulaire pour le Pouvoir :/fichiers/rubriques/pouvoir-ag-afs-25-11-14.pdf
Elle sera suivie par une Table ronde à 19 heures qui sera  animée par Frédéric Pichon et Christian Chesnot  sur
le thème :
« La Syrie : Quel dilemme pour l’Occident ? ».
M. l’Ambassadeur Didier Destremau sera le modérateur du débat.

Le séjour de Agatha Christie en Syrie

Comment a vécu en Syrie à partir de 1930 la célèbre romancière Agatha Christie, auteur de nombreux romans policiers, où elle a fait de nombreux allers et retours entre Londres-Alep, Alep-Damas ou Alep,
Deir Ez Zhor et Hassaké ou Qamichli.
La romancière Simone Lafleuriel-Zakri, auteur de nombreux romans sur la Syrie (dont « la botaniste de Damas »), nous raconte dans cet article paru sur le site MLF-Cham http://www.mlfcham.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1560:-agatha-christie-mallowan-raconte-moi-comment-tu-vis-en-syrie-come-tell-me-how-to-live-par-simone-lafleuriel-zakri&catid=294:syrie&Item                                                                                comment Agatha Christie a parcouru la Jéziré syrienne et a adoré vivre en Syrie.
Après son second mariage avec M. Mallowan, elle va beaucoup se passionner pour l’archéologie et l’histoire.
Elle deviendra également la photographe des missions irakiennes et syriennes de son mari.

Gouvernement Français Valls II du 26/08/2014

Les ministres

  • ministre des Affaires étrangères et du Développement international :Laurent Fabius ;
  • ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie : Ségolène Royal;
  • ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : Najat Vallaud-Belkacem;
  • garde des Sceaux, ministre de la Justice : Christiane Taubira;
  • ministre des Finances et des Comptes publics : Michel Sapin;
  • ministre de la Défense : Jean-Yves Le Drian;
  • ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes :Marisol Touraine;
  • ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social et de la Formation professionnelle : François Rebsamen;
  • ministre de l’Intérieur : Bernard Cazeneuve;
  • ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, porte-parole du gouvernement : Stéphane Le Foll;
  • ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique : Emmanuel Macron;
  • ministre du Logement et de l’Egalité des territoires et de la ruralité : Sylvia Pinel;
  • ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique : Marylise Lebranchu;
  • ministre de la Culture et de la Communication : Fleur Pellerin ;
  • ministre de la Ville et de la Jeunesse et des Sports : Patrick Kanner;
  • ministre des Outre-mers : George-Pau Langevin.

Les secrétaires d’Etat

  • secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement : Jean-Marie Le Guen;
  • secrétaire d’Etat chargé de la réforme de l’Etat et de la simplification :Thierry Mandon;
  • secrétaire d’Etat aux Affaires européennes : Harlem Désir;
  • secrétaire d’Etat au Développement et à la Francophonie : Annick Girardin;
  • secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, au Tourisme et aux Français de l’étranger : Mathias Fekl. (5/09/2014).
  • secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche : Alain Vidalies;
  • secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche : Geneviève Fioraso;
  • secrétaire d’Etat au Budget : Christian Eckert;
  • secrétaire d’Etat aux Anciens combattants et à la Mémoire : Kader Arif;
  • secrétaire d’Etat chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie : Laurence Rossignol;
  • secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion : Ségolène Neuville ;
  • secrétaire d’Etat aux Droits des femmes : Pascale Boistard ;
  • secrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation, et de l’Economie sociale et solidaire : Carole Delga ;
  • secrétaire d’Etat chargée du Numérique : Axelle Lemaire;
  • secrétaire d’Etat à la Réforme territoriale : André Vallini;
  • secrétaire d’Etat aux Sports : Thierry Braillard ;
  • secrétaire d’Etat à la politique de la Ville : Myriam El Khomr

Gouvernement Syrien du 27/08/2014 :

Le président Bachar al-Assad promulgue le décret N°273 portant formation du nouveau gouvernement.

Le gouvernement est composé de : 

– Wael Halaqi, président du Conseil des ministres.

– Le général Fahed Jassem Freij, ministre de la défense.

– Walid Mouallem, vice président du Conseil des ministres, ministre des AE et des expatriés.

– Omar Ibrahim Ghalawanji, vice-président du Conseil des ministres pour les affaires de services, ministre de l’administration locale.

– Mohammad Abdel Satar Sayed, ministre des Waqfs.

– Mansour Fadlallah Azam, ministre des affaires de la présidence de la république.

– Le général Mohammad Ibrahim Chaar, ministre de l’intérieur.

– Imad Mohammad Dib Khamis, ministre de l’électricité.

– Hazwan al-Waz, ministre de l’éducation.

– Omran Ahed al-Zou’bi, ministre de l’information.

– Najem Hamad al-Ahmad, ministre de la justice.

– Hussein Arnous, ministre des travaux publics.

– Ahmad Qadiri, ministre de l’agriculture et de la réforme agraire.

– Souleymane Abbas, ministre du pétrole de la richesse minière.

– Ismaïl Ismaïl, ministre des finances.

– Kinda Chammat, ministre des affaires sociales.

– Kamaleddine To’ma, ministre de l’industrie.

– Becher Ryad Yazaji, ministre du tourisme.

– Houmam Jaza’iri, ministre de l’économie et du commerce extérieur.

– Mohammad Amer Mardini, ministre de l’enseignement supérieur.

– Mohammad Ghazi Jalali, ministre des télécoms et de la technologie.

– Kamal Chykha, ministre des ressources hydrauliques.

– Hassan Nouri, ministre du développement administratif.

– Mohammad Walid Ghazal, ministre de l’habitat du développement urbain.

– Khalaf Souleymane Abdallah, ministre du travail.

– Ghazwan Kheir Bek, ministre du transport.

– Nizar Wahbeh Yazaji, ministre de la santé.

– Hassan Safya, ministre du commerce intérieur et de la protection du consommateur.

– Issam Khalil, ministre de la culture.

– Ali Aydar, ministre d’Etat aux affaires de la réconciliation nationale.

– Nazira Sarkis, ministre d’Etat aux affaires de l’environnement.

– Abdallah Khalil Hussein, ministre d’Etat.

– Jamal Chaabane Chahine, ministre d’Etat.

– Hassib Elias Chammas, ministre d’Etat.

– Mohammad Moutty’ Mouayyad, ministre d’Etat.

Décès de Bernard Lanot

Nous vous avions annoncé hier le décès du Président d’honneur de l’AFS, M.Bernard Lanot, survenu le 21 juillet.
Nous publions en complément de cet avis :
– la biographie de B. Lanot
ainsi que deux témoignages d’amitié établis par des administrateurs de l’AFS :
– « En Souvenir de Bernard Lanot » de Didier Destremau, ancien Ambassadeur,
– « Bernard Lanot, la plume et le coeur » de Christian Lochon, ancien Conseiller culturel à Damas,
Une cérémonie en la mémoire de B. Lanot se tiendra le vendredi 18 septembre à 18 heures en
l’église Notre-Dame d’Auteuil, 4, rue d’Auteuil, Paris 16ème.