Point de départ de la vielle ville, le souk Al Hamadiyeh, tout près da la citadelle, abrite de multiples marchés adjacents. On aime flâner dans l’ancien bimaristan An Nouri, asile devenu musée de la médecine, ou dans le palais Azem, construit en 1749 par le gouverneur de Damas et improvisé musée des arts et traditions populaires. La cour de la Grande Mosquée (55 mètres sur 122 mètres) dallée de marbre, est dominée de trois minarets. Le petit édifice orthogonal, à l’ouest, est l’ancien dôme du trésor où l’on conservait autrefois les fonds publics à l‘abri des voleurs. Le musée national est un passage obligatoire pour appréhender l’ensemble des civilisations syriennes et leurs cultures. A l’intérieur, une collection de sculptures et d‘objets découverts sur les différents sites du pays.
C’est à Damas que s’illustra l’architecte Apollodore de Damas qui réalisa la colonne de Trajan à Rome et le grand pont sur le Danube, encore debout de nos jours. De cette époque Damas a, conservé les restes du tracé de la ville qu’il avait conçu en longueur conformément aux normes de l’urbanisme romain, ainsi qu’une partie du temple de Jupiter construit sur l’emplacement d’un temple araméen (Hadad) où se dresse aujourd’hui la Mosquée Omeyyades. En 1946, avec la proclamation de l’indépendance du pays, Damas retrouve progressivement son rôle de point de rayonnement national et civilisateur au sein du monde arabe et mérite d’être appelée “Cœur de l’arabisme“. Damas est la plus ancienne capitale du monde encore habitée.